Présidence de la commission dialogue et réconciliation : Et si M. Ousmane Issoufi MAÏGA dit Pinochet était l’homme de la situation ?

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Comme vous le savez, le Conseil de Gouvernement élargi autour du Premier ministre M. Diango Cissoko s’est tenu le jeudi dernier à la Primature. L’objectif était de débattre de la création d’une Commission nationale dialogue et réconciliation, entre autres.

Ousmane Issoufi Maiga
Ousmane Issoufi Maiga

Ce terme semble plus adapté au contexte actuel du Mali, plus qu’une Commission de négociation. Une Commission de dialogue va discuter de la crise actuelle et des crises futures. Toute chose qui permettra d’aller à des solutions durables pour le Mali et pour toutes les ethnies habitant les régions du Nord et même les pays voisins. Vous n’êtes pas sans  savoir, que plusieurs sources le confirment, selon un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies de Janvier 2012, des combattants ont été arrêtés au Niger en essayant de rejoindre le Mali. Ils étaient en possession de noms et de coordonnées de membres d’Aqmi qu’ils projetaient, semble-t-il, de contacter.
Si de fortes personnalités sont pressenties pour conduire cette Commission, cela est une bonne chose. Qui pourra être cette forte personnalité ?
Une forte personnalité non trempée dans des magouilles au sommet de l’Etat, défendant les seuls intérêts d’un Mali laïc, des communautés vivant au Nord, en tenant compte du poids démographique de chacune des ethnies, de leur pouvoir économique sur le terrain, de leur poids politique, de leur niveau de développement, et tout en défendant le Sud et l’intégrité du pays. Comme là si bien dit l’Ancien Président de l’Uemoa, en la personne de. Soumaïla Cissé au Parlement de l’Union européenne, qu’il faut «un dialogue politique inclusif sur l’avenir des régions du Nord et l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Ce processus politique à mettre en place doit reformer la démocratie malienne, à travers une réconciliation nationale véritable et durable». Ces objectifs font référence obligatoirement à la décentralisation, c’est-à-dire qu’il s’agit à travers ce dialogue de mettre en œuvre, effectivement,  les contenus de la décentralisation sans remettre son statut actuel en cause.
En poussant d’avantage le niveau de décentralisation, alors que les résultats d’une évaluation proprement dite n’ont pas été discutés avec l’ensemble des acteurs, ce serait une aventure sous la pression du Mnla.
Je pense que le niveau actuel de la décentralisation est bon, comparé aux autres pays africains. En poussant loin, on risque d’aller au Nord, à une autonomie dans le meilleur des cas, sinon à une indépendance de la Région de Kidal. Pour ce faire, la mission est difficile, très difficile pour l’homme qui sera choisi. Elle prendra en compte plusieurs domaines:
-La crise militaire : Même si les islamistes sont presque vaincus à cette étape des combats, l’autre bataille qui reste à gagner est la sécurisation des frontières du Mali sur presque 4 000 kms (Mauritanie, Algérie, Niger).
En Afrique, sur 54 états, 35 n’arrivent pas à sécuriser totalement leurs frontières ; le Mali ne fait donc pas exception à cela.
-La crise humanitaire avec la destruction des moyens de production des populations, le rapatriement de presque six cent mille réfugiés de l’intérieur comme de l’extérieur.
-La relance du développement des régions du Nord en n’oubliant pas celles du Sud et pour cela concevoir des projets de développement au seul bénéfice de l’ensemble des populations du nord et non des seuls responsables Touareg, leurs familles et leurs groupes ethniques.
-Le renforcement de la démocratie locale en définissant mieux les rapports entre le pouvoir local et celui central.
-Le bannissement du tribalisme local en évitant la concentration des postes aux mains d’une seule famille ou ethnie.
-La reconstitution d’un Etat dans sa partie Nord et celle d’une Nation qui a failli ne plus être.
Pour mener à bien ces difficiles mais exaltantes missions dans un laps de temps, il faut être doué de capacité d’écoute, de synthèse, de coordination, de communication. Le Président doit connaître les enjeux de la situation depuis le fameux accord d’Alger du vieux général Kafougouna Koné, tant décrié ; connaître également, du bout des doigts, les mentalités des communautés concernées.
Le “Mogo Puissant” de ces missions en vue, me parait être aujourd’hui M. Ousmane Issoufi Maïga dit Pinochet ; un homme intègre, connaisseur du Mali et des Maliens de tous bords. Il est encore une chance pour le Mali, si nous acceptons d’en finir avec les rebellions successives. Il porte la sagesse et la clairvoyance de ses nombreuses années d’expériences.
Honorable Lanceni Balla KEITA
Député à l’Assemblée Nationale du Mali.
Député au Parlement Panafricain à Johannesburg/Afrique du Sud

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12 COMMENTAIRES

  1. Bien vouloir retenir ce que je vous dis ici: La plupart de ces Anciens Responsables,surtout ceux du Nord, créent et président des Associations au nom des Populations du Nord; des Associations Alimentaires telles Coreen et autres mais en Réalité des Associations servant de REFUGES pour échapper à la Justice: tous trainent de vieilles casseroles et comme c’est notre souhait, demain, en ramenant à la Justice tous leurs Dossiers de Justice classés sans suite, l’enrichissement illicite, approfondir l’enquête des Recrutements illégaux dans la Fonction Publique(premiers et derniers ministres; députés de la Chambre d’Enregistrement; présidents d’Institutions: celui de l’UEMOA avait eu son poste grâce à son Challenger et tout le monde a écouté et entendu les échanges élogieux entre ces deux compatriotes dont l’un a subi la justice divine qui l’a fait exiler comme un vulgaire malfrat et l’autre, candidat à la Présidence de la République et qui a déjà reçu un coup de semonce divin: le denouement

  2. Comme si le Mali est un pays de bordel et de bandes d’incompétents réunis. les mêmes hommes reviennent même à 70 ans et ils font tout pour mettre la jeunesse dans les maquis ou dans la rue. je suis pessimiste pour le Mali car ce sont des vieux cons des hommes immorales qui décident pour nous.

    • Oui je suis tout a fait d’accord que Issoufou Maiga est bel et bien l’homme le mieux indique. A des jeunes qui ne cessent de denoncer des soit disants vieux auteurs de tous les maux du Mali, je demanderai de se montrer humbles et savoir que l’experience s’acquiert par la pratique et la patience. Au demeurant, avec toutes les frayeurs que nous avons vecues au cours de l’annee 2012, il faut dire que certains de ces jeunes ont deja montre leurs limites par le manque de rigueur, de civisme avec la seule idee de prendre les bonnes places au plus vite dans la facilite et sans efforts. Dommage que cette culture de l’egoisme persiste encore plus dans l’adn de jeunes maliens,contrairement a ce qu’on observe dans les pays voisins.

  3. mon cher ami tu ne connait pas pinochet .c’est l’homme qu’il faut pour mettre les problème du pays sur les rai au mali chacun connait qui est qui .pinochet c’est l’homme de la situation que bennisse le mali amine

    • comme tu ne pas à la hauteur dans la mesure où ils ont mis à genoux le système éducatif malien. Nos écoles ne forment que des diplômés comme toi mais pas des intellectuels capables d’analyser la situation réelle des choses et d’en tirer une conclusion.

  4. Ousmane Issouffi a fait son temps, directeur national, ministre, premier ministre, président du CA de l’énergie qui a des problèmes. A Sévaré, les services travaillent avec des groupes le jour par manque d’électricité de l’EDM.
    Il a été limogé pour des raisons que seul lui et ATT connaissent.
    Il est très ferme pour dialoguer. Sans dialogue on ne peut pas reconcilier.
    On ne doit pas chaquefois prendre les mêmes pour recommencer. Le président de la commission dialogue, réconciliation doit être âgé de moins de 50 ans, un diplômé de l’ENSUP, Section Histoire géographie qui n’a participé à aucune des grèves ni celle de 1980 ou de 1991 et suite.
    Il doit parler au moins 3 langues nationales.
    Les vieux serviront comme expert dans les commissions.

    Merci

  5. Laissez le soufflé un peu….
    Monsieur est PCA et président d’honneur par ci par là alors ne vous tromper surtout pas.
    Nous voulons des hommes nouveau pour un Mali nouveau

  6. L’autre jour, une interview sur Maliweb d’un certain M. Traoré dit “Mussolini”. Aujourd’hui on parle d’un M. Maïga dit “Pinochet”.

    On comprend mieux pourquoi le Mali est familier des putschs.

    Question : comment des hommes politiques a priori éduqués peuvent-ils s’affubler de surnoms de fascistes notoires ? C’est triste. Un point positif cependant : M. Pinochet-Maïga pourra bien s’entendre avec Sanogo.

  7. Mon cehr honorable, c’est sur tes pieds que ce pinochet fut 1er ministre de ATT, quand ces bandits arrivaient il était bel et bien au courant qu’est ce qu’il a fait pour dire non, rien du tout, il n’est pas sage, il a contribué à vendre le pays, on n’a pas besoin de lui, qu’il aille tranquillement faire sa retraite, point barre.

  8. c’est grave, vous êtes en club, issouf maiga a été ministre, comme dira mariko, ce mr maiga a fait quoi.
    pour avancer, le mali doit se passer de vous tous y compris Honorable Lanceni Balla KEITA.
    dioncounda, diango, issouf maiga, mêmes genre. ils sont l’incarnation du mal mali. leur place, la retraite.

  9. Pinochet est l’homme qu’il faut à cette place. Il connait l’Etat et a fait ses preuves.

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