Dans le cadre de la reprise du prochain round des discussions inter-maliennes, l’Equipe de médiation des acteurs engagés dans le règlement de la crise du Nord, s’est réunie ce matin à Alger sous la présidence de Ramtane Lamamra, Ministre algérien des affaires étrangères, fin connaisseur du dossier malien. C’était en présence de Mongi Hamdi, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, du Chef de la Mission de l’Union Africaine pour le Sahel (MISAHEL) du Haut Représentant de l’Union européenne pour le Sahel, du Représentant de la CEDEAO, des Ambassadeurs Burkina faso, du Nigeria, de la Mauritanie et de plusieurs experts sectoriels.
En ouverture des travaux, le ministre algérien, dont le pays est le chef de file de la médiation, a souligné que les présentes concertations constituent un moment critique du processus de dialogue inter-maliens que son pays abrite pour la cinquième fois. Après avoir déploré la dégradation rapide, depuis novembre, de la situation sécuritaire dans les zones du Nord et particulièrement à Tabankort, les participants à la rencontre ont convenu de la cessation immédiate des hostilités et d’amener les parties concernées à considérer la Feuille de route comme compromis servant de base de travail.
Pour le Représentant spécial, il est « nécessaire de créer un climat de sérénité et de confiance nécessaire à la reprise des pourparlers inter maliens ». Un point de vue appuyé par les médiateurs qui considèrent que seule une décision politique engageant les parties apportera un apaisement de la situation sur le terrain. D’où la nécessité de parvenir rapidement à un accord, ainsi que le stipule la récente Déclaration du Président du Conseil de sécurité qui enjoint les parties maliennes à reprendre les discussions et à ne plus violer les accords de cessez-le feu en vigueur, sous peine de sanctions ciblées. « Nous devons poursuivre les efforts collectifs pour faire aboutir ce processus à un Accord global et définitif », a ajouté M. Mongi Hamdi se référant à l’injonction du Conseil de sécurité.
Le Représentant a ensuite salué le Gouvernement Algérien pour le « soin particulier et constant qu’il met à voir le Mali retrouver le chemin de la paix et de la stabilité ». L’Equipe de médiation poursuivra dès demain des consultations séparées avec les responsables déjà présents de la Coordination et de la Plateforme, puis avec les membres du Gouvernement malien. L’issue favorable attendue de ces rencontres laisse présager mercredi une réunion élargie à toutes les parties.
Hier déjà, le Comité de suivi et d’évaluation (CSE) a eu des séances de travail avec chaque partie engagée dans le règlement de la crise du Nord. Il est apparu une volonté d’apaisement à travers la cessation des hostilités sur le terrain comme facteur favorable à la reprise des pourparlers.
On Nous parle de la mediation, de la minusma, et de l’ONU mais et le les responsables du coté malien alors : ❓ . Ou sont ils ?
L’Algerie est felicité et le Mali 👿 ❓ sinon l’argent que l’on mets it dans tous ces cirques partagent au lutte contre la pauvretè et l’aide a l’emploi des jeunes je crois le pays avancerai. Tout le monde sait que l’inevitable est deja present alors faisons le au prix de nos vies.
Quant les mediateurs sont eux même les prédateurs comment résoudre le problème ! Si les maliens veulent la paix, il faut chasser la minusma . L onu sera l origine du partage de ce pays tôt ou tard si les maliens restent les bras croisés . Je soutiens sans réserve la résistance des citoyens face a la minusma il ya quelques jours de cela. Et ces actions doivent continuer car ibk n ira pas plus loins que hollande. Obama et hollande parle la même voix quant il sagit des intérêts économiques et stratégiques. C est le cas au nord mali . Munisma roule pour serval.
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