De passage à Paris pour la signature d’un contrat d’édition chez Karthala, je reçois le 11 Janvier à 17 heures un coup de fil m’annonçant le décès au front de mon frère (le benjamin de ma famille) Sergent Kalilou Diarra. Konna occupée, Sévaré, Mopti et Bamako menacées. Ma consternation et celle de ma famille à Dio est sans limite. Mais mon frère est inséparable des autres fils du Mali, ces soldats au service de la démocratie, de la liberté, de la République laïque et indivisible tombés sur le champ de l’honneur le fusil à la main sans oublier, loin s’en faut, nos frères tombés à Aguel-hoc le 17 Janvier 2012 suite au génocide perpétré sur notre terre par le MNLA et les autres sanguinaires, terroristes, apatrides, trafiquants de drogue et fanatiques pathologiques. Chers compatriotes, le sang que vous avez consenti de verser pour votre patrie servira à jamais de source intarissable de motivation et de nationalisme pour notre vaillante armée, créée par le Grand Patriote, le président Modibo Kéita le 20 Janvier 1961, afin qu’elle accomplisse sa mission au service du peuple malien. Notre pays seul dans une Afrique en proie à des difficultés immenses et dans un monde divisé et pendant toute une année, a fait face à cette bande internationale de criminels organisés.
Une presse privée patriote
Rendons hommage aux journaux privés de notre pays qui ont analysé avec professionnalisme la situation tragique que notre pays a vécue depuis Mars 2012. Prenons un exemple. On peut lire dans l’Indépendant en date du 21 Février 2012 ceci : “ j’appelle les fondateurs du MNLA parasites pour la simple raison que ses éléments voulaient eux aussi, profiter du laxisme de Koulouba pour se faire les poches pleines. Ils ont réalisé que notre gouvernement n’était jamais prêt à combattre une prétendue rébellion et qu’il préférait toujours le dialogue. Par dialogue, entendez bien les milliards, les villas, les 4 X 4 qu’on aurait pu leur offrir pour le maintien du calme “.
Le journaliste libre a vu juste. Négocier c’était signer notre arrêt de mort. Le MNLA a eu le temps de se préparer et d’inviter les autres criminels à le rejoindre. Comment ? L’Indépendant répond dans le même numéro ” Quand le gouvernement malien a accueilli les éléments ”perdus” de Kadhafi à coup de tonnes de riz, de dattes et de millions de Franc CFA, sans pour autant leur demander de désarmer, les fondateurs du MLNA sont ainsi devenus plus convaincus de l’incapacité de Koulouba à combattre des bandits et oisifs armés. Ils sont devenus, plus téméraires et plus cupides “.
Ce rappel est d’une portée politique et stratégique considérable. Il permet de mieux saisir les dimensions des évènements qui se déroulent en ce moment dans notre pays. Enfin l’indépendant s’interroge à juste titre ” comment alors les autorités de Bamako ont-elles pu accueillir des “compatriotes” armés jusqu’aux dents et comment ces derniers ont-ils pu traverser le territoire de l’Algérie ou du Niger alors que le Mali n’a pas de frontières communes avec la Libye ? “. Ce constat mérite d’être rappelé aujourd’hui. Sur le même point j’ai écrit dans l’Indépendant du 30 Mars 2012 ceci “l’humiliation du peuple malien dans la sous-région et sur le plan international, la tuerie assimilable à un génocide des Maliens sur le territoire malien, sans oublier la progression inacceptable des rebelles sur notre territoire, la campagne d’intoxication menée et réussie par les bandits armés, l’indignation de toutes les familles maliennes, le déplacement massif des populations vers les pays voisins et la désintégration progressive de l’Etat caractérisée par l’absence totale de couverture administrative publique et militaire d’une partie de notre pays… Le drame c’est qu’en permettant aux mercenaires de jouir de toute leur liberté dans notre pays, on devait savoir qu’ils pouvaient remettre en cause l’intégrité territoriale du Mali”. Les adeptes de la négociation appuyés par certaines forces internes et sous régionales sont écoutés voire choyés. J’ai écrit dans l’Indépendant du 2 Juillet 2012 ceci : “Soutenir que la négociation est la solution pour mettre fin définitivement à une occupation terroriste préparée de longue date et mise en œuvre par le MNLA, AQMI, Ançar-Eddine et leurs complices internationaux est du domaine du rêve”. Notre pays est toujours seul.
Les populations sont blessées, mutilées, anéanties, humiliées. Les Maliennes de 12 ans sont contraintes à se marier à des criminels qu’elles ne connaissent pas. La charia est appliquée avec la complicité des collaborateurs locaux. Le président en exercice de l’Union Africaine, le président de la République du Bénin a très tôt dénoncé l’occupation du Mali par des criminels. Il a toujours souligné la nécessité d’une solidarité internationale. Il n’a jamais cru à une solution négociée de la crise. Je salue ici son courage et la constance de sa détermination pour notre cause.
La France, puissance économique et militaire mondiale, ex-puissance coloniale, a fait sans nul doute une lecture lucide, intelligente, courageuse, prudente et responsable de notre crise. En pleine controverse sur notre crise, hésitations sous régionales, analyses par perte et profit, décisions ou résolutions contradictoires ou inadaptées, la République Française, sous la conduite du président François Hollande, a adopté une stratégie consistante, cohérente et constante sur notre pays en crise. J’ai écrit dans l’indépendant du 19 Octobre 2012 ceci : “l’histoire reconnaîtra un jour que c’est François Hollande qui a redressé les hésitations sous régionales sur la crise de notre pays. On lui a tout raconté. Il a tranché aux Nations-Unies : le Mali ne sera pas abandonné et l’intégrité territoriale du Mali, l’indivisibilité de la République du Mali et le caractère laïc de la République ne seront pas négociés“. Nous sommes en Octobre 2012. Fallait-il attendre Septembre 2013 pour intervenir au Mali. La communauté internationale hésite. Les représentants des organisations internationales aussi. Le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dressa sur notre crise un rapport partiel, partial, illisible et franchement inopérant.
Honneur à la France!
C’est la France qui a poussé “la communauté internationale ” à revoir sa copie sur notre pays. C’est la France qui a initié, qui a pratiquement rédigé et soutenu toutes les résolutions des Nations Unies sur notre pays. Il faut ici saluer la compétence, l’efficacité, la clairvoyance, la sérénité, le sens de la responsabilité et l’esprit de solidarité sans faille de la diplomatie française sous la conduite du président de France François Hollande. Sans l’appui de la France, le conseil de sécurité allait traîner les pieds suite au rapport tendancieux du représentant du Secrétaire Général de l’ONU. L’histoire le retiendra. C’est pourquoi la France a suivi au jour le jour le déroulement de la situation au Mali. Tout bascula du 6 au 11 Janvier 2013. La France présente dans notre pays assista à la tentative de désintégration de la transition malienne et la progression programmée des criminels vers notre capitale Bamako. Dans le Monde, quotidien français, du 15 janvier 2013, il est écrit ceci : ” Loin du Nord du pays, il y a un homme que l’armée française a contribué à sauver, au moins temporairement : le président par intérim Dioncounda Traoré.
Quelques jours avant que l’armée française ne déploie des troupes au Mali, notamment à Bamako, le renversement des fragiles autorités dans les localités qu’il dirige semblait “pratiquement programmé “ selon une proche du président. La tragédie de Konna intervient les Mercredi 9, Jeudi 10 Janvier 2013. Les Huns, les barbares fanatiques s’emparent de Konna, Sevaré et Mopti menacées. Les bandits et les trafiquants de drogue, les jihadistes à la solde d’un islamisme de mécréants savent que la situation interne dans notre pays n’inspire aucune possibilité de résistance. La France de Pierre Corneille le sait aussi. Le président François Hollande est devant l’histoire. Il téléphone. Il consulte les experts français à Paris et à travers le monde. C’est la journée la plus longue depuis qu’il assume la magistrature suprême dans la France du Grand Patriote et Résistant le Général De Gaule. La France ne laissera pas la République du Mali sombrer. Paris consulté par les autorités maliennes pour une intervention militaire immédiate alerte la communauté internationale. Le Jeudi 10 notre vaillante armée perd des éléments suite à la prise de Konna, le Vendredi 11 la France a terminé d’analyser la situation. La conclusion des stratèges français réunis autour du président François Hollande est on ne peut plus claire. Si la France n’intervient pas Bamako tombera dans vingt-quatre heures.
Prenant ses responsabilités devant l’histoire, le président de la République Française François Hollande engagea la France auprès de l’armée malienne. Il ordonna immédiatement à l’armée de l’air française de frapper à Konna les ennemis du peuple malien. Ce n’est pas la communauté internationale qui a motivé la France, c’est la France qui a motivé la communauté internationale sur la crise dans notre pays.
Le président de la République Française en décidant dans un contexte extrêmement difficile pour la France et le Mali de sauvegarder au prix du sang français l’existence du Mali en tant que République démocratique, sociale et laïque a définitivement mis fin à une époque : la Françafrique. La France et le Mali viennent sans nul doute d’écrire avec le sang franco-malien une nouvelle page des rapports franco-maliens. La présence française au Mali de façon définitive n’est pas seulement une exigence existentielle c’est aussi une nécessité morale. Il faut revisiter tous nos accords avec la France. La stabilité dans notre pays, la sécurisation du Nord du Mali après sa libération, le fonctionnement régulier de l’administration malienne au Nord de notre pays commandent désormais la présence de la France auprès du peuple malien.
La guerre engagée par les différentes organisations terroristes contre le peuple malien rend caducs tous les accords signés par les autorités de notre pays dans le cadre d’une solution politique à la crise au Nord. Par ailleurs, ces accords des années 80 à nos jours étaient d’essence plus politique que juridique. Les concessions faites devaient permettre d’aboutir à un consensus. Notons que ces accords furent régulièrement violés par les groupes rebelles. Aujourd’hui, aucun accord n’engage la république. Force doit maintenant revenir au droit républicain: La République du Mali, démocratique, sociale, laïque, une et indivisible. Le débat actuel sur la négociation, l’autonomie ou l’autodétermination appelle pour ma part des observations suivantes :
Premièrement : aucune négociation n’est aujourd’hui acceptable sans la libération totale de notre pays et sans la soumission totale aux principes fondamentaux de la République des “Maliens” qui ont pris des armes contre les maliens et qui ont pleinement participé au génocide d’Aguel hoc et à la guerre contre le Mali. Les collaborateurs ou les déserteurs ne doivent-ils pas répondre de leurs actes après la libération totale de notre pays ? Ce qui n’exclut nullement le pardon.
Pas de vengeance
La vengeance n’est pas un élément de la culture malienne. Le Malien est tolérant, le malien est social, convivial et toujours soucieux des vertus de solidarité, de fraternité et d’égalité. Évitons l’amalgame à tous les niveaux de la vie socio-économique et politique. Consolidons l’unité nationale afin de pouvoir faire face demain aux difficultés économiques et celles relatives à la sauvegarde de notre raison d’être.
Deuxièmement : les concepts d’autonomie et d’autodétermination furent l’objet de débat pendant la conférence nationale du Mali du 29 Juillet au 12 Août 1991. Les autorités de la transition furent confrontées dès Mars 1991 aux revendications des rebelles qui venaient encore une fois de prendre les armes contre la République. Des rencontres eurent lieu sur le sujet notamment à Mopti. La commission constitutionnelle chargée d’élaborer l’avant-projet de la constitution a placé sa réflexion au centre de la République une et indivisible, de la démocratie pluraliste et de la laïcité. Le débat sur le Nord s’effectua ailleurs. Mais à la séance plénière de la Conférence Nationale pour l’adoption du projet de constitution, le débat sur l’autonomie ou l’autodétermination du Nord de notre pays surgit. Le débat fut long et houleux.
La conférence nationale refusa l’intégration des concepts autonomie dans le projet de constitution de la IIIè République. La conférence a voté contre l’autonomie ou l’autodétermination. La décentralisation fut choisie comme principe à valeur constitutionnelle afin de faire face aux difficultés économiques spécifiques aux régions de la République. Toute tentative de séparatisme ou d’indépendance d’une partie de la République est contraire à la Constitution du Mali, de toutes les constitutions du Mali depuis 1960.
Troisièmement : Quelle est la nature juridique d’un mouvement armé de libération nationale à l’intérieur d’une République comme la nôtre. Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) est un mouvement armé qui refuse la nation malienne. Le Mouvement armé de lutte pour la ” libération “ d’une partie de la République. Ainsi, le mouvement ne souscrit pas à l’intégrité territoriale de la nation malienne. On le voit, l’idéologie de ce mouvement est celle des mouvements de libération nationale des années 50, 60 et 70 : la décolonisation par les armes. Ainsi, le dialogue est possible dans quelle condition ? Il faut qu’ils renoncent totalement à la dénomination du mouvement en abandonnant totalement les lettres MNLA. C’est la seule condition juridique d’un dialogue républicain avec ceux qui se réclament de ce mouvement. Le dialogue républicain est possible mais dans le cadre du respect intégral des principes qui fondent la République indivisible et une du Mali.
Quatrièmement : Pour une puissance militaire. L’histoire des nations montre, entre autres, que toute puissance économique s’appuie sur une puissance militaire. La sécurité économique et militaire d’un pays est inconcevable sans une armée forte, puissante, équipée et capable de jouer son rôle républicain. Nous savons qu’à la force, il faut souvent répondre par la force. Contre la force imposée par les armes, il faut la force des armes. Pour nous Maliens, l’objectif militaire qui nous interpelle est de concevoir le plus vite possible une puissance militaire. Faisons de notre pays une puissance militaire sous régionale. Il faut également saluer la position courageuse et réaliste des plus hautes autorités de la République du Niger. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou et son Ministre des Affaires Étrangères ont officiellement déclaré que le MNLA ne constitue qu’une minorité de touaregs armée au service d’une cause inacceptable. Le poids de la République du Niger dans notre crise au niveau international est considérable et joue pleinement à notre faveur. Le Mali est un État unitaire, Kidal fait partie intégrante de la République du Mali. Quelques ” Maliens égarés “ et armés n’infléchiront jamais le caractère unitaire de la République du Mali.
Pr Abdoulaye DIARRA
Ancien Membre de la Cour Constitutionnelle
IL N’YA JAMAIS DE CESSESION AU NORD MALI,
IL EST DEPLORABLE QUE CERTAINES PESONNES CONTINUENT A SEMER LA CONFUSION SANS LE SAVOIR.
LES POPULATIONS DU NORD MALI N’ONT JAMAIS PARLER DE CESSESSION.
SEULEMENT DES BANDITS TEL LE MNLA VEULENT S’IMPOSER PAR DES ARMES; CETTE IDEE DE CESSESSION.
ET D’AILLEURS LES POUPULATIONS LES ONT TOUJOURS CONSIDERE,COMME DES OCCUPANTS.
ET MEME L’ASSOCIATION CREEE RECENMENT A BAMAKO NOMMEE TRES D’UNION ENTRE LE NORD ET LE SUD ILLUSTRE LA MEME APPROCHE INADEQUATE DU PROBLEME.
👿
IL N’YA JAMAIS DE CESSESION AU NORD MALI,
IL EST DEPLORABLE QUE CERTAINES PESONNENT CONTINUENT A SEMER LA CONFUSION SANS LE SAVOIR.
LES POPULATIONS DU NORD MALI N’ONT JAMAIS PARLER DE CESSESSION.
SEULEMENT DES BANDITS TEL LE MNLA VEULENT S’IMPOSER PAR DES ARMES; CETTE IDEE DE CESSESSION.
ET D’AILLEURS LES POUPULATIONS LES ONT TOUJOURS CONSIDERE,COMME DES OCCUPANTS.
ET MEME L’ASSOCIATION CREEE RECENMENT A BAMAKO NOMMEE TRES D’UNION ENTRE LE NORD ET LE SUD ILLUSTRE LA MEME APPROCHE INADEQUATE DU PROBLEME. 👿
chers malienS, il faut utiliser cet argent des armes pour developper le mali,avec la bonne gouvernance pas besoin de guerre,le developpement du pays fera tourner les maliens vers autres choses, meme l’islam arabe dans ce pays negro est lié a la pauvrété, il faut que les maliens ouvres yeux sur cette religion? il faut un debat reel, quelle place au religions colonisatrice en afrique noire? si la colonisation arabe vaut mieux que celle des blancs? que gagne le negre dans toutes ces dominations?Derriere l’islam c’est la culture malienne negro qui est entrain de disparaitre personne ne se préocupe de cela,l’arabisation de cette nation n est aujourdhui une priorité d’aucun dirigeant malien et ni la mafia economico religieux ou politico-religieux. il faut une vigilance! tout ces wahabistes et d’autres groupuscules religieux qui ont pris le peuple malien en ottage depuis plusieurs années, il faut oser le dire pourquoi parler que des djihadistes il faut faire rentrer dans le debat ces question
Cher professeur, votre analyse est peut être pertinente, mais je ne la crois pas réaliste.
Connaissez vous vraiment le nord du Mali ?
Connaissez vous vraiment les conditions de vie des populations du nord du Mali et de toutes les autres régions du Mali ?
Pensez vous que la seule solution militaire est la bonne ?
Professeur, le désespoir, la misère et l’injustice peuvent conduire à certains comportements comme ceux que nous connaissons au Mali.
Professeur, tout le peuple malien est fatigué, désespéré
on peu dire tout ce qu’on veux ! mais pour avoir une bonne armée il faut du FRIC !! beaucoup de FRIC !! des contrats d’armements pour des milliards de dollars !! surtout l’aviation le mali a besoin d’avion qui se respect ..
le mali hélas est un des plus pauvre pays d’Afrique et du monde ! corriger la nullité des dirigeants maliens serait un miracle de créer une bonne gouvernance, son salut pourraient se trouver dans les gisements pétroliers et gaziers dont ou nous parle au nord mali !! mais vu le manque d’intérêt des grosses compagnies pétrolière mondiale pour le mali et même le désintéressement de Bamako elle même de ces régions fait planer un gros doute sur l’immensité de ces ressources supposées
Le Malien est de nature à refuser la verité;ou ne voit la verité que quand il pris dans la merde.C’est un manque d’analyse des choses ou je ne sais quoi?
Sinon comment des gens continuent de dire notre vaillante armée? de l’aveu meme des chefs militaires sur le terrain tous ceux qui sont sur le champs des operations sont des volontaires.donc le commandement n’a à ce jour ordonné aucun regroupement pour les envoyer.
D’ailleurs quel Commandement?Au mali il y a plus de generaux que de colonnels.plus de colonnels que de commandants et plus de commandants que de lieutenants.Quand aux sous-officiers et hommes de rang ils sont tous les parents de ces vautours qui ne se preocupent plus que des places au sommet de l’administration pour se voir dans des V8.
l’armée est devenu la porte d’entrée facile des enfants ratés des chefs.meme alpha oumar konaré a usé d’elle pour recaser son vaurien de fils qui est de nos jours commandant.En retour se sont eux qui deviennent exigeants et veulent tout de l’etat et tout de suite.
Lool c’est un professeur? zero comme analyse. mali n’a pas d’armee. pas de politiques responsables. une population sans reaction. les ressources viendront d’ou pour construire cette armee?
va boire du the et regarde la tele stp. t’es nul
Très bonne analyse de la situation.
Cependant, seules deux expressions sont mal venues: notre vaillante armée en est une.
Comment peut on encore parler de ” vaillante armée ” au Mali ? Notre pays n’a tout simplement plus d’armée. Tout juste quelques braves garçons décidés à défendre leur honneur et le Pays, tout le reste ne sont que salariés luttant pour preserver leur peau.
Qui pouvait soutenir que le Mali n’a pas d’armée ? Personne.
Il a fallu qu’on ait besoin de l’armée Malienne pour s’apercevoir qu’elle n’existe que sur le Papier.
Aucun sens de la discipline, de l’ordre. Aucun sens de leur devoir, de leur mission. Le rôle de l’armée ? quel rôle mon général ? Ne parlons point de la formation..bref du vide dans du néant.
La deuxième expression “puissance sous regionale” mais mon cher Diarra , ce n’est pas avec les dirigeants que nous avons qui pourrons nous hisser à ce rang.
Nos dirigeant ne dirigent que leur petite personne : villa, maitresse, voiture, voyage, grand Bazin etc.
sinon,hum,hum avec la plus grande vigueur,sinon la guillotine 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈
Merci Monsieur DIARRA pour cette analyse qui a renforcé ma fierté d’être malien . Tous les maliens , qu’ils soient de la souche ou de la diaspora doivent s’impliquer dans la reconstruction du Mali nouveau . Nous sommes d’accord avec vous pour “concevoir le plus vite possible une puissance militaire sous-régionale .
Pauvre Diarra, tu ne connais même plus ton Mali ni de quoi il se fait tous les jours. Arrêté vos conneries et votre insouciance et inconscience. Comme le foutu COREN, toi aussi tu fait partie des causes du problème car agit toujours en perroquets des autres au lieu de voir par ses yeux, comme le Professeur Kalilou Ouatara voila un homme qui aime le Mali et le Bonheur des maliens du sud comme du nord. D’ailleurs tu es aussi comme le haut conseil islamique (Dicko) qui à collaborer avec ansaredine et mujao en distribuant et partageant des dons avec eux à Gao,et maintenant que ça chauffe il change de casquette .Quelle population vous a demande un dialogue,ni une conference? ah bon vous êtes tellement orgueilleux et inconscient que vous fabriquer des interlocuteurs. Voyons, soyons sérieux quand même le monde nous regarde et nous attend. Il n’y a pas que le Mali et l’Azawad à gérer , il y’a aussi les autres…le congo, la syrie et peut être bientôt le Niger parce que son président devient de plus en plus farfelu, bon Bref
Je pense que pour un dialogue inclusif à la malienne il est vraiment trop tard. Il n’y aura plus de Conférence Nationale d’homme corrompu pour gérer un problème aussi important, il sera gérer autour d’une table de négociation entre le Gouvernement du Mali et le MNLA en présence de l’ONU, de l’UE, de l’UA, de la CEDEAO, l’OCI ,des médiateurs et des observateurs parce que le Mali et sa Conférence Nationale sont trop petit et pas crédible pour gérer un problème qui mobilise le monde entier. Il fallait (Gouvernement du Mali et Diarra) penser à tout cela avant d’installer les narcoterroristes chez nous dans l’Azawad et Il fallait commencer par là, on aurait éviter la guerre. Mais aujourd’hui il n’y a que deux parties le Gouvernement du Mali et le MNLA (Tous les deux nous représentons nos populations car elle se retrouvent dans nos deux commissions de négociations),pour le reste la communauté internationale sera là avec les médiateurs et les observateurs pour garantir les droits humains et des peuples ainsi que les libertés fondamentales. Alors chers gouvernement du Mali assume tes responsabilités et vient négocier au lieu de fatiguer ta population,si non ton pouvoir sera confisquer car nul n’est indispensable. A Bon entendeur salue
Vous savez tout le monde veut dialoguer avec les représentants du Nord maintenant. Alors il a fallu que le MNLA casse la Gueule au système malien en le renvoyant à la poubelle hors de l’Azawad pour que vous envisager dialoguer avec ceux que vous appelez représentants légitimes des populations du Nord, mais il fallait le faire avant la prise d’arme par la digne armée de révolution populaire de l’Azawad qui était obliger de faire entendre la voix de ses représentants des populations du Nord que vous considérez seulement maintenant et que vous voulez distraire aujourd’hui alors qu’au fond il n’ont rien a assuré de votre soit disante unité national ou dialogue inclusif. Il fallait discuter avec ses notables avant la guerre pour au moins accordée ne se reste qu’une autonomie à l’Azawad. Aujourd’hui ils n’ont rien à dire c’est le MNLA qui est au commande à leur noms et ils sont avec lui même silencieux et quelques fois avec des déclarations de semblant de soutien au Mali comme savent le faire 4 députes de l’Azawad. Vous êtes obligé de négocier si non même les Bamakois vous lâcheront. Gouvernement et Assemblée de Bamako ne pensez pas que les populations de l’Azawad(Nord) sont naïves, elles savent que le sud n’a rien à assuré d’elles.
POUR FAIRE DU MALI, IL FAUDRAIT AUTRE CHOSES QUE LES RICHESSES QU’ON A AUJOURD’HUI.
EXEMPLE TERRE A TERRE: LE TCHAD QUI EST VENU A NOTRE SECOURS, C’EST GRACE A SON PETROLE ET AUSSI LA PERSFICACITE DE IDRISS DEBIE (QUI NE NE S’EST PAS SOUMIS AU INJONCTION DU FMI DE RESERVER UNE PARTIE DU REVENUE DU PETROLE AUX GENERATIONS FUTURES)POUR SE BATIR UNE ARMEE DIGNE DE CE NOM, EMBARGO OU PASLA RUSSIE NOUS VENDRA TOUTES SORTE D’ARMES SI ON A L’ARGENT.
EN OUTRE, SANS VOULLOIR PORTER ATTEINTE A LA FIERTE DE NOS FRERES MAURITANIENS, IL FAUT SAVOIR QUE CE PAYS, IL Y A 10 OU 15 ANS ETAIT UN GROS VILLAGE. C’EST GRACE A SON PETROLE QUE LEUR SOLDAT ONT RECU ET LA MEILLEURE FORMATION ET DES MOYENS MILITAIRES CONSIDERABLES.
La solution pour le Mali POUR LE MOMENT? Louer une base militaire (sevare, Tessalit, Gao, Tombouctou???) ou louer pour une annee l’armee d’un pays comme le Tchad.
Professeur Kalilou Ouattara à propos de la crise du Nord : « Il faut proclamer la République fédérale du Mali avec deux entités distinctes… ».
8 août 2012 Rubrique: Interview,Nation,Nord-Mali
93 réactions [-] Texte [+] Email Imprimer Partager
La crise que connait le Nord de notre pays suscite à la fois exaspération et inhalation. Plusieurs réflexions et propositions pour la résolution de cette crise, les unes aussi particulières que les autres, ont été menées et formulées. Celles du Professeur Kalilou Ouattara, chef du service Urologie du Centre Hospitalier Universitaire du Point-G et non moins coordinateur de la lutte contre la fistule en Afrique, sont atypiques. Diamétralement opposé à ceux que nous avons l’habitude de vous proposez dans nos colonnes, cet entretien sort des sentiers battus et certains arguments avancés peuvent heurter le bon sens et choquer profondément. L’homme aborde des sujets très sensibles et s’attaque incessamment contre les populations et associations du Nord. Aussi, paradoxalement, les réflexions menées (n’engageant que sa propre opinion) peuvent ouvrir d’autres débats et perspectives autant suicidaires que réalistes à long terme. Monsieur Ouattara propose la proclamation de la république fédérale du Mali avec deux entités distinctes dont la République autonome du Nord-Mali et la République autonome du Sud-Mali. Lisez plutôt…
Qu’en est-il Professeur du Mali actuel selon vous ?
Pr Kalilou Ouattara : En effet, le Mali actuel, est une bombe à retardement, un cadeau empoisonné que la France a offert aux ‘’Maliens’’, sanction à l’opposition des rois maliens à la pénétration française. Après que la puissance coloniale est détruit ce qui restait de l’empire du Mali, (qui s’étendait jusqu’à l’océan atlantique, empire que nous maliens n’avons pas su hélas préservé à l’instar de la France elle-même, de la Grèce, de l’Allemagne, de la Russie, de l’Inde, de la Chine) ; l’Afrique Occidentale Française (AOF) a été créé sur les ruines des royaumes maliens. Cette AOF aussi, faute de mauvaise gestion, nous a conduit dans cette portion congrue qu’est l’actuel territoire du soi-disant Mali, sans accès à la mer, et à une structure artificielle et d’association de deux entités diamétralement opposées sur tous les plans : géographique, culturel, social, économique, émotionnel, avec une grande partie des ressortissants du nord qui en réalité n’ont jamais accepté d’être administrés à partir de Bamako, et qui devant cette impuissance n’ont cessé de mettre en œuvre des stratégies de conquête de ce pouvoir domicilié au sud, ce qui semble leur avoir réussir. ‘’Le nordiste’’ a un complexe de supériorité naturel par rapport aux sudistes. Ce complexe nourrit un sectarisme qui a causé de nombreuses ségrégations raciales et connues par tous les maliens. Ce complexe est plus exacerbé chez les Touaregs pour qui tous les noirs en fait sont des esclaves même s’ils sont musulmans. Attitude qui, d’ailleurs en fait, fait peur aux Sonrhaïs ce qui explique que tous, se sont refugiés au sud délaissant le nord du Mali leur ‘’patrie’’. Une autre particularité réside dans le fait qu’il est rare de trouver des cadres du Nord qui exercent dans les services de l’Etat au nord. Les cadres nordistes refusent catégoriquement d’aller servir chez eux. Allez y voir, combien d’entre eux qui ont les moyens, Dieu seul sait qu’ils sont nombreux, ont pu faire des réalisations au Nord, construire par exemple ?
Pourquoi un tel acharnement, plus ou moins, géographique ?
Prof Ouattara : Analysons la situation de l’administration malienne. Elle est quasi dominée par les nordistes plus particulièrement les sonrhaïs. Les nordistes ne valent pas 1/10 de la population malienne cependant 30 % des postes dans l’administration leur revient. D’ailleurs eux-mêmes disent que cela s’explique par le fait qu’ils sont, eux, des’’ cadres’’ sous – entendant que ce sont eux qui doivent gouverner. Les sudistes sont quoi alors ? Des cancres évidemment. Dans cette tache, ils ont toujours bénéficié de la complicité des différents gouvernements et l’apogée a été atteint sous ATT qui a contribué à exacerber les choses par son favoritisme pour les nordistes lors des nominations dans les institutions de l’état : ministères, gouvernorats, préfectures, directions, projets juteux, ambassades, douanes, et même dans les recrutements dans l’armée, et surtout l’octroi des marchés publics, etc. Les nordistes sont dans les rouages de l’état et dans la majorité des cas ils ne vivent que de l’argent public, tandis que les sudistes sont au soleil. Faites une analyse, vous verrez que tous les arguments que j’avance sont vérifiables. Faisons l’audit des sommes d’argent qui étaient destinées à être déversées au Nord durant tout ce temps. Elles ont servi à enrichir illicitement les dignitaires du Nord. Faites un peu l’audit des propriétaires d’immeubles de l’ACI 2000. Curieusement Gao n’a pas été construit, Tombouctou non plus, encore moins Kidal. Faites l’audit des actionnaires des grandes sociétés du Mali, la vérité blesse mais c’est bien d’appeler le chat par son nom. Tout le monde garde la langue de bois, personne n’ose le dire. Toute vérité n’est pas bonne à dire mais celle là il est grand temps qu’on la dise.
Pourquoi l’utilisation répétée du vocable ‘’Nordiste’’ dans vos propos ?
Prof Ouattara : J’utilise le vocable de ‘’Nordiste’’ parce que ces derniers temps, ce sont eux- mêmes qui se sont individualisés dans le pays avec la création de nombreuses associations comme : le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN), Association des ressortissants du Nord, Association des femmes ressortissantes du Nord, Association des jeunes ressortissants du Nord… ils se succèdent tous les jours à la télévision nationale comme si nous autres n’avons rien perdu dans la crise. Y a-t-il l’association des ressortissants du sud à Tombouctou ou à Gao. De toutes les manières au sud les nordistes ne s’intègrent pas aux sudistes. Si cette intégration existe, elle est de façade sinon les nordistes vivent entre eux. Il y en a qui vivent au sud plusieurs années mais ne peuvent même pas placer une seule phrase en ‘’ bambara’’ hors au nord les sudistes s’y intègrent agréablement. Cela dit, n’est-il pas temps que les sudistes prennent conscience de leur situation dont ils ignorent la réalité. Qui à son avenir plus incertain aujourd’hui : les nordistes ou les sudistes ? Bien sûr ce sont les sudistes qui risquent de ramasser à la longue les pots cassés.
Vos impressions sur l’imposition de la charia au Nord ?
Prof Ouattara : les nordistes sont nés et ont grandit dans la charia que Tombouctou a incarné depuis belle lurette. Cela dit, la triste réalité est que les ressortissants du Nord n’ont rien à perdre, si le Mali restait longtemps dans cette situation. Beaucoup d’entre eux, voir tous au fond du cœur approuvent la situation actuelle et beaucoup d’entre eux en réalité sont en contact permanent avec les ‘’ nouvelles autorités ‘’ du nord avec lesquelles ils collaborent d’ailleurs. Beaucoup disent d’eux que ce sont les medias qui dramatisent la situation au nord alors qu’en réalité rien d’alarmant là- bas. La situation va durer puisque nous continuons à nourrir les touaregs sécessionnistes soi-disant que nous amenons de l’aide à des populations sinistrées. Ces tristes réalités sont au Mali depuis l’indépendance de la république. Tous les présidents maliens n’ont t-ils pas mener leur guerre contre la rébellion. Cela dit plusieurs maliens parlent du nord ne sachant pas en réalité qu’est ce que c’est que le nord du Mali.
Qu’est ce que le Nord Mali alors selon vous ?
Prof Ouattara : Le nord mali est une entité différente du sud Mali sur tous les plans. Il y a une frontière naturelle entre le nord et le sud Mali, c’est la marre de Gossi, une vérité que les gens honnêtes vont approuver.
Je ne vais pas me permettre de vous le cacher mais c’est un leurre de penser qu’à partir de Bamako on peut appréhender les problèmes du nord et gérer le nord. Depuis l’indépendance, c’est cette stratégie qui est menée et qui n’a jamais aboutit à quelque chose de concrets. Ceux qui devaient développer le nord ont démissionné et sont tous couchés à Bamako. Exemple un député, un ministre, un premier ministre, Dieu seul sait combien les nordistes en ont eu, qui facilement a acquis une parcelle au sud et qui y a construit un building climatisé et n’a plus de quoi faire avec le nord sa vraie ‘’patrie’’. Ils ne savent même plus où se trouve, Tombouctou ou Gao. Qui va aller développer le nord du Mali si ce n’est en premier lieu les nordistes eux-mêmes dont les cadres refusent catégoriquement d’aller servir chez eux.
Que proposez-vous pour une sortie de crise rapide et durable ?
Prof Ouattara : Disons d’emblée que nous ne voulons pas de solution militaire car nous ne voulons pas que le Mali devienne la Somalie ou l’Afghanistan où les occidentaux et autres partenaires tels que l’Union Africaine et la CEDEAO, malgré leurs moyens, n’ont pas pu mettre à genoux leurs adversaires. En commençant une guerre de nos jours, personne ne sait comment les choses vont évoluer et quelle en sera l’issue. La solution pour une sortie de crise et d’une façon honorable et durable est simple. Il faut tout simplement dire la vérité et admettre la réalité sur le terrain. Cette réalité et cette vérité est que depuis le départ des français, les nordistes surtout les Touareg et les sonrhaïs n’ont jamais accepté d’être administrés à partir du sud et que du fond de leur cœur ils nourrissent tous une velléité de sécession, quand bien même les sonrhaïs ne font pas trop confiance aux touaregs qui ne se gênent pas à aller chercher des armes et qui font planer le spectre d’une société esclavagiste au nord par rapport à la population noire. La réalité est que dans le passé, il y a eu l’empire songhaï qui s’étendait plus vers l’actuel Niger et le Nigeria que vers le sud. La vraie vérité est qu’un gouverneur français était à Kidal et que les différents gouvernements maliens ont petit à petit bradé le nord et reconnu que les régions du nord devraient bénéficier d’un ‘’ statut particulier ‘’. Cette réalité remonte depuis 1990 où le Mot Azawad est reconnu par les autorités du Mali (lire le livre blanc sur le problème du nord, les accords d’Alger). La réalité est que l’état malien a accepté de démilitariser le nord du Mali et sans oublier bien entendu l’attitude combien naïve d’ATT vis-à-vis de Kadhafi.
Sans oublier que les Touaregs et autres bandits armés d’Ansardine, militairement dans les faits, détiennent le nord et sont entrain de consolider leur position et qu’ils ont un allié virtuel de taille la France, sans oublier certains pays voisins et lointains du Mali (le Pakistan, le Qatar et l’Arabie Saoudite). N’oublions pas que le chef d’Ansardine a été longtemps Ambassadeur du Mali en Arabie. Il est en mission commandée pour venir détruire Tombouctou, pour que ce dernier un jour ne prétende à devenir un lieu de pèlerinage, or qui dit pèlerinage dit mobilisation d’épargne au profit de qui ? 2 300 000 (deux millions trois cent mille francs CFA par personne). Ajouter à cela qu’en réalité au fond du cœur la majorité des sonrhaïs courageux et honnêtes aspirent à une autonomie poussée, voir une indépendance du nord. En tout cas, n’approuvent pas que les problèmes du nord soient gérés à partir de Bamako. J’approuve cette position et je suis convaincu que le nord du Mali n’est pas le sud du Mali et que chaque entité doit impérativement être gérer par ces propres institutions autonomes domiciliés chez soi.
Qu’insinuez-vous, explicitement, par cette réflexion ?
Prof Ouattara : Il est temps de cesser la langue de bois, de voir les choses dans leur réalité. Il est temps de crever l’accès ‘‘Mali’’. Cela dit, considérant tout ce qui a été révélé en haut et ayant prit acte de la réalité des évènements que connaît notre pays depuis longtemps et de la situation qui prévaut aujourd’hui, je suis convaincu que la solution idoine, durable, honnête, juste, qui permet de gérer tous les autres problèmes sous-jacents et ceux qui vont surgir en amont est la proclamation de la république fédérale du Mali avec deux entités distinctes qui seront : la République autonome du nord-mali et la République autonome du sud-mali. Aussi, la République du nord ne sera pas une République ni des touaregs, ni des sonrhaïs mais celle de toutes les communautés. Cette démarche mettra chacune des communautés du nord ou du sud devant leurs responsabilités. Elle tuera en chacun l’assentiment de domination d’une partie par l’autre, ainsi que les suspicions mutuelles. Les problèmes de développement de chaque entité seront mieux appréhendés et mieux gérés. Sans doute que les problèmes du nord du Mali seront mieux gérés par des structures administratives solides domiciliées directement au nord et non à partir de Bamako à savoir une présidence, une assemblée, un gouvernement et d’autres institutions autonomes de la République. Cette démarche exclura d’emblée la solution militaire qui n’arrange personne. Un tel scénario va booster la coopération entre les deux républiques. Elle ouvrira une nouvelle ère de coopération fructueuse entre le nord et le sud Mali qui seront en réalité complémentaires dans les faits.
Cette réflexion ne serait-elle pas une élucubration d’esprit à votre avis ?
Prof Ouattara : Cela n’est point une élucubration d’esprit. Ce scénario met les uns et les autres devant leurs responsabilités. Nous n’aurons pas à inventer les modalités et politiques, administratives et économiques des Républiques autonomes et de la République Fédérale. Il suffira de s’inspirer des modèles de ceux qui ont franchit le pas avant nous pour résoudre les mêmes contradictions et problèmes similaires aux nôtres. Cela dit que certains ne pensent pas qu’ils sont plus patriotes que moi car je saurai leur démontrer le contraire.
Propos recueillis par
Dognoumé DIARRA et
Idrissa KANTAO
http://www.maliweb.net/news/contributions/2013/02/08/article,126122.html
Analyse on ne peut plus claire… Mon cher compatriote, le probleme du Mali c’est les politiciens. Je me demande comment ils “negocient” la paix avec ces maliens egares. Je crainds qu’ils ne baclent tout le temps leur travail. Ne prennent jamais la mesure des “engagements” qu’ils signent et concedent aux deliquants du Nord!…par peur de guerre. Au nom du Peuple Malien.
J’ai toujours dit que les problemes que ces gents du Nord soulevent sont presents dans toutes les Regions du Mali! Mais persone n’a pris de Kalachnikov pour se faire entendre! La voix la plus difficile est certes la lutte politique, au sein d’organizations legales.
Par ailleurs a notre frere tombe, et a toux ceux qui ont donne leur vies, ou partie de leur vie, je m’incline, je les salue. A leur famille mes pronfonds respects, et ma pleine gratitude. Ils sont plus “horons” que nous tous. Ils ont donne leur vie. Ce qu’un homme peut avoir de plus cher…
Très bonne analyse, il est que les autorités Malienne prennent leurs responsabilités pour une solution définitive face au problème du Nord.
Vive le Mali! dans sa diversité culturelle,ethnique et religieuse.
trés belle analyse. mes remerciements
Comments are closed.