En tant que Jeune, soucieux du devenir de son pays, je vous soumets mes opinions, par rapport à la situation de mon pays, et des pays africains en général. La situation économique du Mali doit interpeller l’ensemble des maliens, et il est plus que nécessaire qu’aujourd’hui, qu’on remette en cause notre politique économique. Car, de l’indépendance à nos jours, nos politiques n’ont pas permis d’être au rendez vous des nations émergentes. La crise sécuritaire de ces dernières années, nous a permis de constater avec amertume la situation économique de notre pays. Le Mali bénéficie d’une situation, dont rêve actuellement beaucoup de pays développés. La population malienne est Jeune (Plus de 60% de la population ont moins de 25 ans). On peut se demander, comment le Mali avec une population jeune, avec ces richesses naturelles, ces grandes superficies de terres irrigables ; il n’arrive toujours pas à assurer l’autosuffisance alimentaire et stabiliser son économie après 50 ans d’indépendance ?
Ainsi, l’idée de soumettre quelques possibles solutions pour qu’on puisse sortir de cette situation pour un avenir meilleur pour les générations futures.
Il faut savoir déjà que, l’autosuffisance alimentaire est la première étape pour le développement d’un pays. Il faut que les ressources du pays, arrivent à nourrir sa population. Je base mon analyse sur un schéma pyramidal et c’est ainsi que je chercherai à apporter les solutions possibles au changement de notre situation. Je commence par présenter un schéma d’une bonne situation économique.
On peut voir que la pyramide est inversée. Le secteur primaire n’est pas assez développé, pour assurer l’autosuffisance alimentaire et le développement du secondaire. Par contre, on a un secteur tertiaire développé, dû à la politique de réduction du chômage, à travers l’entreprenariat. Cette condition fait que les offres sont limitées pour ces entreprises et qu’il y’a une forte dépendance à l’Etat. Car la majorité des opportunités viennent de l’Etat. D’où, lorsque l’Etat a des problèmes, c’est toute l’économie malienne qui est paralysée. Vous pouvez voir comme exemple à cette situation, lorsqu’il y a eu un embargo des pays de la sous région africaine après le putsch des militaires. Juste quelques semaines auraient suffi à mettre l’économie malienne à terre. On peut dire que cette situation est due, au fait qu’il n’y a pas eu de visions claires et de coordination dans les directives au sommet de l’Etat au fur des années. Je dirai surtout, qu’à force de vouloir aller trop vite, on a brûlé des étapes. Choses qui ont fait qu’on sait parfois tromper de priorités et qu’on a fait des gâchis. Après analyse de cette situation, je demanderai qu’on prenne du recul, qu’on revoie nos bases, qu’on revoie notre système.
L’objectif sera d’aller vers le développement du primaire, avec comme volonté d’assurer l’autosuffisance alimentaire, et ainsi suivre les autres marches, avec le développement du secondaire. Des actions ont été mené et sont toujours en cours, mais ce n’est pas assez. C’est triste qu’au Mali, qu’on n’utilise toujours pas cette force majeure qu’on a, qui est la jeunesse. La jeunesse, elle seule, pourra assurer ce challenge. Il faut une adaptation de l’Education malienne par rapport aux besoins du pays. Le pays n’a pas besoin de milliers d’économistes, juristes…, chaque année sur le marché de l’emploi ; mais plus d’agriculteur, d’éleveurs, d’ingénieurs agronome…. L’idée est que l’Etat revoie son système éducatif par rapport aux besoins du pays. Au départ, il faut diriger vers le secteur primaire, et après stabilisation ; qu’on dirige aussi vers le développement du secondaire et ainsi de suite. On peut se demander comment faire pour pouvoir réaliser cette politique ?
Je proposerai la politique de la « main invisible », c’est-à-dire de créer des barrières d’entrée au sein des universités de droit, d’économie…, et en parallèle ouvrir des universités répondant aux besoins du secteur primaire (et par la suite secondaire). Cette stratégie a pour avantage de diriger la majeur partie de la jeunesse vers le secteur primaire, et aussi de limiter l’effectif des autres universités (économie, droit,…). Dans cette politique, l’Etat doit soutenir le secteur primaire, en assurant à ces jeunes qui finissent leurs formations dans les domaines du secteur primaire, des moyens d’exercer directement et de fournir des outils adéquats. L’office du Niger peut absorber cette masse, et aussi des structures comme l’ANPE ou la BNDA peuvent fournir les financements nécessaires à chaque vague de diplômés, qui pourront se regrouper en petites entreprises. Cette situation permettra de réduire le taux de chômage vers le nul. Car les jeunes des juristes, économistes, et des autres universités, seront très limités que le marché pourra facilement les absorber, et surtout ils auront une meilleure formation. Les autres jeunes intervenant dans le primaire bénéficieront des sources de financement leur permettant d’exercer directement après avoir fini leurs formations. Mais surtout, on ira vers l’autosuffisance alimentaire en quelques années. Vous pouvez voir que l’Etat a besoin de faire beaucoup de réformes, des réformes par rapport au système d’éducation ; aussi dans sa politique de création d’emplois, faire des réformes visant à créer des avantages fiscaux aux entreprises qui embauchent des jeunes diplômés. Cette situation assurera l’emploi des jeunes et permettra de lutter contre la pauvreté, les banditismes, la corruption, et surtout l’immigration. J’y reviendrai prochainement.
Mon analyse sera valable pour la majorité des pays africains et en développement qui vivent les mêmes situations que le Mali. Je terminerai par cet exemple d’une famille, dont les membres génèrent 5000 FCFA par jour comme ressource, alors que leur besoin journalier est de 10 000 FCFA. Le chef de famille, au lieu de réduire au maximum les besoins et trouver un moyen d’accroitre les ressources, préfère prendre des prêts auprès des plus riches avec des remboursements partiels jusqu’à ne plus avoir les moyens de s’en sortir et rentrer dans ce cercle vicieux de remboursement d’un emprunt par un autre. Cette situation représente la situation de la plupart des pays africains, et notamment du Mali.
Oumar Bocoum
Membre de l’Association des Jeunes Economistes du Mali (ANJEM) Etudiant à European Business School de Paris
Contact : oum_boc@yahoo.fr
Je suis d’accord avec toi, jeune Bocoum, que notre pays ne pourra jamais s’en sortir sans songer à développer certains secteurs, à savoir l’agriculture, élevage etc… et l’on doit orienter la jeunesse vers ces potentialités de notre pays.
Mais je te conseille d’améliorer ton français et de citer souvent tes sources dans ton article…. ou au moins paraphraser tes sources!
bon courage!
Voici le programme des FARE AN KA WULI en partie, un développement pyramidal de la base vers le sommet. Autosuffisance alimentaire (initiative riz ), développement des infrastructures pour lier les zones de production aux zones déficitaires. Adéquation entre formation et emploi, construire des écoles professionnelles dans chaque région et en conformité avec les avantages que recèlent cette région (agriculture, pèche, élevage, tourisme ….)
C'est une bonne initiative pour les jeunes de ce pays il est à encourager bruillant et cultivé s'il continu coe ça il est appelé un jour à servir ce pays in sha Allah courage le jeune Bocoum
C'est une bonne initiative pour les jeunes de ce pays il est à encourager bruillant et cultivé s'il continu coe ça il est appelé un jour à servir ce pays in sha Allah courage le jeune Bocoum
Comments are closed.