«Mon Président, chez nous au Mali, il y un proverbe malinké, qui dit ceci : “Douwawou den bé seguen, n’ga a té malo (Les enfants bénis souffrent, mais ne connaissent jamais l’humiliation)”. Tenez bon, car l’Histoire est témoin de tout ce que vous avez subi pour la cause de votre peuple. Sachez que votre souffrance contre la domination néo-coloniale francaise n’est pas vaine et vous ne connaîtrez jamais l’humiliation, comme l’ont voulu ceux qui vous combattent, car nombreux sont les Africains, qui comprennent maintenant le sens de votre combat pour votre pays, la Côte d’Ivoire, ainsi que pour l’Afrique, et qui souhaitent vous voir en liberté et en bonne santé ! ». Telle est la substance de son message. Lisez !
«Très cher président Laurent Gbagbo,
Le lynchage médiatique dont vous avez été victime, ces dernières années par la presse occidentale, notamment française et vu la gouvernance des nouvelles autorités installées au pouvoir par la France de Sarkozy, qui a lieu actuellement en Côte d’ivoire, gouvernance devant laquelle, nous observons un silence complice de ces même médias, qui ne rataient aucune occasion pour vous diaboliser ainsi que votre régime, ont davantage poussé ma curiosité à m’intéresser à votre personne et à comprendre enfin la vraie nature du conflit ivoirien. Ainsi, je me suis rendue compte que vous êtes un Homme d’État et un grand Homme, dont l’Afrique a besoin. Vous êtes un digne fils de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique ! Et cela me rassure de savoir qu’en 2016, l’Afrique a un successeur de Lumumba et Sankara : il se nomme LAURENT GBAGBO !
Monsieur le Président,
Je retiens de tout votre parcours politique, qu’il faut sincèrement et profondément aimer l’Afrique pour prendre les risques que vous avez pris, car si vos prédécesseurs, Sankara et Lumumba, n’ont pas eu la chance de survivre pour mener jusqu’au bout leurs rêve d’une Afrique libre et indépendante. Je considère que vous êtes désormais l’espoir de l’Afrique contre le néo-colonialisme, car vous êtes encore en vie. Personnellement, je rends Grâce à Allah pour cela ! Car, la jeunesse africaine, consciente aux quatre coins du monde, voudrait vous voir libre dans un futur très proche, dans votre village Mama, Inch Allah !
Sachez, Monsieur le président que le combat que vous avez commencé depuis plus de 30 ans, nous le continuerons et nous l’enseignerons à nos enfants ! On leur parlera de vous en leur rappelant aussi un autre grand Africain, Nelson Mandela, qui s’est battu contre la domination et l’oppression blanche dans son pays l’Afrique du Sud. Nous leur parlerons de vous comme nos parents au Mali le font pour Soundjata Kéita, digne fils de l’empire Mandingue qui s’est battu toute sa vie pour la dignité et la grandeur de son peuple, comme Patrice Lumumba qui a osé dire NON à l’impérialisme et à l’asservissement du Congo, comme Thomas Sankara qui a tourné le dos à la FrançAfrique, comme Kwamé N’krumah qui a prôné l’indépendance culturelle, économique et politique de son Ghana et de l’Afrique toute entière.
Pour finir, je vais me permettre de vous appeler affectueusement Mon président, tout simplement, parce vous avez vécu et vous continuez de vivre une vraie histoire d’amour avec votre peuple et aussi pour votre amour pour l‘Afrique ! Mon Président, chez nous au Mali, il y un proverbe Malinké, qui dit ceci : ” Douwawou den bé seguen, n’ga a té malo (Les enfants bénis souffrent, mais ne connaissent jamais l‘humiliation)”. Tenez bon, car l’Histoire est témoin de tout ce que vous avez subi pour la cause de votre peuple, sachez que votre souffrance contre la domination néo-coloniale française n’est pas en vain et vous ne connaîtrez jamais l’humiliation, comme l’ont voulu ceux qui vous combattent, car nombreux sont les africains, qui comprennent maintenant le sens de votre combat pour votre pays la Côte d’ivoire ainsi que de l’Afrique, et qui souhaitent vous voir en liberté et en bonne santé !
FATIM WALETT
Citoyenne malienne débordant d’énergie pour la cause africaine !