Monsieur Le Gouverneur,
Je viens par la présente vous exposer une situation qui dure et me semble un peu compliquée, mais ne vous engage pas. Seulement, je me fais un devoir de vous l’exposer, en tant que successeur de ceux qui l’ont initiée.
J’étais à Ségou comme Directeur de l’Espace Culturel Mieru Ba.
Il se trouve que j’avais écrit un texte que j’ai cédé au cercle de Ségou dans le cadre de
Il ne m’a plus rappelé et je ne suis plus revenu pour aborder le sujet. Mais le Directeur Régional de
Au retour de Kayes, toutes mes tentatives pour le rencontrer sont restées vaines. Quelques mois après, il était promu Secrétaire d’Etat.
J’ai appelé un de ses collaborateurs pour savoir la démarche à suivre. Lui m’a conseillé de voir le représentant de BUMDA à Ségou. J’ai donc repris contact avec la représentante d’alors qui m’a accompagné dans le bureau de l’intérimaire qui nous a dit n’avoir eu aucun mot dans la passation. Il a quand même promis de s’en occuper dès que possible. Nous en avons encore informé le BUMDA à Bamako.
Plusieurs jours après, j’ai pris contact avec le Directeur de Cabinet qui assurait l’intérim.
Il m’a demandé de venir avec le Directeur de
Le Bureau des Droits d’Auteur a envoyé un représentant officiel qui m’a un jour accompagné dans le bureau du Chef de Cabinet.
Pendant l’entretien, le Conseiller Yacouba Samoura est entré et il lui a dit de s’asseoir pour écouter. Lui aussi a confirmé être au courant puisqu’il m’avait un jour annoncé et le Gouverneur l’avait chargé de me dire qu’il s’acquitterait de cela dès que les temps seraient cléments. Ce jour-là, l’intérimaire s’est « engagé sur l’honneur à gérer le problème ». Il a promis d’en parler dans sa passation et je ne lui ai plus demandé s’il l’a fait.
Ce qui est sûr, à ce jour, tous les artistes qui ont fait
Je m’en remets à votre sens de la justice.
Je n’ai pas de contrat écrit avec la région de Ségou, rien ne vous engage à me payer quoi que ce soit, mais je ne crois pas que justice ait été rendue à mon endroit.
Si Monsieur Le Gouverneur, vous pensez que je n’ai droit à rien, je vous prierais d’oublier cette lettre.
Espérant un écho favorable à ma démarche, je vous prie de recevoir, Monsieur Le Gouverneur l’expression de mon profond respect.
Ségou, le 05 Mai 2010
Mamadou Sangaré
Responsable de développement culturel en Région-Kidal