Mouvement Mali Vert-Jaune-Rouge : Lettre ouverte à son Excellence, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République

1

Monsieur le Président,

En cette veille de l’édition 2017 du Sommet France-Afrique que notre pays s’apprête à abriter, le Mouvement vert-jaune-rouge  veut attirer votre attention sur trois (3) phénomènes qui contribuent à augmenter la pollution et les nuisances à Bamako : La brûlure des pneus et des déchets dans l’espace de la zone aéroportuaire, la divagation des animaux et le nombre de plus en plus élevé de vielles voitures dans la circulation à Bamako.

Monsieur le Président,

Des instructions fermes devront être données aux services compétents de l’Etat de la République du Mali, pour mettre fin urgemment à cette scène à l’allure d’un fléau dans la zone aéroportuaire.

Nous joignons, notre modeste voix, à celle des populations riveraines de l’aéroport International Président Modibo Keïta Sénou, pour lancer un cri de cœur, afin que les services compétents de l’Etat du Mali volent à leur secours, tant la situation y devient de plus en plus invivable.

Monsieur le Président,

Probablement par ignorance des conséquences néfastes de leurs actes sur l’environnement  et sur la santé des populations, des maliens préoccupés par la quête de leur pitance quotidienne, s’y adonnent à des actes répréhensibles : la brûlure de vieux pneus pour récupérer du métal à revendre.

Parallèlement à ces actes condamnables, d’autres maliens qui y détiennent des champs, soucieux d’augmenter leur production sans avoir recours aux engrais, transforment cet espace, qui du reste est le premier contact de l’étranger avec notre pays, en des décharges publiques que le feu aidera à transformer en humus, après avoir consumé tous les déchets plastiques.

Monsieur le Président,

Au petit soir, Bamako vu des hauteurs, ressemble à une bourgade  qui brûle, tant les fumées et la poussière enveloppent la ville. Nous croyons sincèrement que les feux sauvages de la zone aéroportuaire y contribuent énormément.

 

Soucieux de la préservation de notre environnement, de la santé des populations et surtout de l’image de notre pays en cette période du Sommet France-Afrique, nous pensons que des dispositions urgentes doivent être prises pour interdire ces feux sauvages à l’allure d’incendie.  A défaut, nous souhaitons qu’un dispositif soit mis en place par le ministère de l’intérieur et de la protection civile, à travers les agents de la protection civile, pour éteindre rapidement tous les feux qui seront allumés dans la zone aéroportuaire.

Monsieur le Président,

En plus de la prohibition d’allumer des feux dans la zone aéroportuaire, l’interdiction d’importation au Mali de  véhicules d’un certain âge, contribuerait énormément à lutter contre la pollution et les nuisances dans le District de Bamako.

Nous sommes convaincus qu’une réglementation adéquate de l’importation de véhicules communément appelés « Au revoir la France » aiderait notre pays à ne pas de devenir une grande poubelle  des véhicules qui ont déjà rendu de loyaux et agréables services aux Européens.

Monsieur le Président,

C’est aussi le lieu de dénoncer avec la dernière énergie nos concitoyens qui n’ont pas encore compris que vivre en ville à des exigences. Vous convenez avec nous que la divagation des animaux (bœufs, moutons et cabris…) est un phénomène qui provoque des nuisances incommensurables à Bamako.

En plus de nombreux accidents consécutifs au désordre que provoque cette divagation des animaux qui donne à notre capital l’allure d’un gros village qui refuse le développement, nous sommes convaincus que les nombreux parcs à bétails qui écument nos quartiers, contribuent à la prolifération de certaines pathologies dues aux mouches et aux moustiques.

Monsieur le Président,

Une petite volonté politique pourrait mettre fin à ces pollutions et nuisances qui portent une atteinte grave à notre cadre de vie et par conséquent à notre santé.

Au-delà des opérations de circonstances, il serait souhaitable que toutes les nouvelles mesures intègrent désormais notre quotidien.

Il est de notre devoir de léguer comme héritage pour la génération future un environnement sain. Mais, ce réflexe ne peut s’installer que sous l’impulsion d’une volonté politique avec à la clef des sanctions pour les contrevenants.

En tant que habitués des grands rendez, il me plait aussi d’attirer votre attention sur la sauvegarde des acquis matériels qu’immatériel après tant d’effort consentis.

Yagaré Baba Diakité

Président du Mouvement  Vert-Jaune-Rouge

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. arrêter vos histoires de monsieur le président votre lettre au président ne veut rien dire que sauf vous faire de la publicité,en quoi ce problème de la pollution concerne le président ? il y a un ministère non. ? et voilà c’est au ministre concerne qu’il adresser ta lettre ,arrêter de prendre chaque fois le président comme s’il est dieux ou comme s’il est seul à tout faire !!! s’il vous plait ‘laisser le le président souvent en dehors de certains problèmes qui ne relèvent pas de ses compétences .il faut que le peuple ( population)de Bamako soient sensibiliser sinon pourquoi pas éduquer pour les incivilités qui gangrènent le pays tout entière. je ne vous êtes responsables de quel politique !!! a vous et votre famille politique de montrer de quoi vous être capable ‘sur ce problème de pollution atmosphérique .l’occasion de vous mettre au travail
    il faut montre ceux tu sinon ceux que votre partie est capable d’apporter pour l’édifice mali .

Comments are closed.