Le Mali des grands Empires fchet Royaumes ; le Mali pays des vielles civilisations et de grandes sagesses ; le Mali de Kouroukanfouga ; le Mali cité à l’échelle mondiale comme exemple de démocratie naissante ; ce Mali ne mérite pas cette gestion laxiste que lui font subir ses enfants et au troisième millénaire. Cependant ces enfants sont issus d’élections. Donc d’un choix du peuple dont le mérite devrait être confirmé par plus de détermination et de fermeté à défendre les principes et valeurs fondant la République du Mali : liberté, solidarité, fraternité, justice… et dont la devise est Un Peuple, Un But, Une Foi. Donc de grâce, il faut sécuriser nos longues et poreuses frontières à l’image de certains pays voisins qui ne sont pas plus nantis que nous. La démocratie comme toutes les grandes sagesses ne peut survivre qu’accompagnée d’une forte dose de fermeté…
BELLAHTOUMAST ET BREF RAPPEL DES DATES HISTORIQUES DE L’OCCUPATION DE L’ESPACE PAR LES COMMUNAUTES EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA :
– Les noirs habitants de l’Afrique au Sud du Sahara y sont arrivés en provenance de l’Egypte pharaonique après le XIe S AV J.C sous le vocable El Fellah exceptés les peulhs. El Fellah ou Fellah identifie exclusivement le cultivateur de carrière ; (information tirée dans plusieurs documents historiques particulièrement le livre intitulé : La Vie Quotidienne en Egypte au temps des Ramsès ; XIIIe – XIe S de Pierre Montet) ; – Boubou Hama du Niger lui parle d’une arrivée plus récente qui se situe aux environs du IIIe S av J.C (tirée du livre intitulé : les Actes des Colloques des Scientifiques africains tenus à Niamey Niger en 1976 – 1977.) Plus tard le nom El Fellah disparaitra pour laisser place à l’actuel nom Bellah (longue histoire) ;
– Les Nomades sahariens descendants des Berbères sont arrivés en Afrique au Sud du Sahara au VIIIe S de notre ère avec le nom Tadamaket ; d’abord en ordre dispersé. Il faut reconnaître qu’ils ont petit à petit occupé toute la bordure Sud du Sahara où ils avaient exercé toutes sortes d’exactions sur les noirs leurs voisins ou leurs cohabitants. Bref, cette pression des nomades sahariens a poussé les noirs à imaginer des organisations en vue de résistance. Certaines des ces organisations ont vu leur forme achevée en Empire. C’était le cas de l’Empire de Wagadou ; de l’Empire Songhaï… Ces organisation n’avaient pas pu mettre fin aux immixtions de l’envahisseur qui a continué ses razzias et ses rapts… sur les populations noires ; même après l’invasion marocaine en 1591 au XVIe s… Ce n’était qu’au XIXe s lors de la pénétration coloniale et pour être précis à Tombouctou en fin 1893 à travers la colonne Bonnier qui a pris la décision de libérer en ces lieux les noirs du joug touareg : je cite «Après la conquête du Macina par Archinard, celle de Tombouctou s’impose pour plusieurs raisons. D’abord, il faut que nous soyons maîtres de tout le cours du Niger qui baigne le Macina, afin d’empêcher toute incursion et razzia des Touareg dans cette contrée riche en grains et en bétail. Puis Tombouctou est le point de départ et d’arrivée des caravanes du Sahara. Le centre aussi du trafic des esclaves vers le Maroc depuis qu’il ne peut plus se faire vers l’Algérie et la Tunisie, trafic qui doit être supprimé. Enfin, il faut faire disparaître de Tombouctou la brutale domination des Touareg, qui en sont les maîtres tyranniques, brimant, rançonnant les habitants, vivant à leurs dépens. Un Touareg sur son cheval, rencontrant n’importe quel Tombouctien, se penche simplement et cueille sur le passant le boubou, la couverture ou le sac de provisions qu’il convoite, sans que le dépouillé n’ose protester. Le Touareg est une menace perpétuelle pour les régions limitrophes dont il est la terreur» (tirée du livre : Objectif Tombouctou du Lt Louis Frère Jean membre de la colonne Archinard et de la colonne Bonnier 1893-1894) (longue histoire).
Bref ; ceci appartient à l’histoire car le Mali avait scellé et consolidé son unité au départ des Colons quand ces derniers avaient miroité un projet de création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) consacrée par la loi Française N° 57-7-27 du 10 janvier 1957 publié au journal officiel Français ; en vue de diviser un peuple malien déjà soudé par le sang et la sagesse (longue histoire). Si bien que les évènements à répétition comme ceux qu’on avait connus le 23 mai 2006 et ceux des dernières évolutions nées de la crise Libyenne n’honorent pas un tel Mali dirigé par un Général… Néanmoins au vu de ce qui se passe actuellement au Nord ; il y a lieu de se poser une dernière question : que pouvons-nous attendre des dispositifs militaires du comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) installé à Tamanrassat en Algérie dont les pays du champ sont le Mali, l’Algérie, le Niger et la Mauritanie ?
Auteur : AG Intazoumé Mossa
66 76 85 23
très intéressant mais l’histoire change beaucoup selon celui qui la raconte et oublie de préciser certaines chose
alors que cet Empire de Wagadou ou appelé “empire du Ghana” était en Afrique de l’ouest , des touarègues y sont descendu aussi a partir de leur terre nord mali .
mais à la fin du IX siècle, les souverains de Ghana étendent leur autorité à l’ouest de l’empire sur la région aurifère du Galam et sur le Tekrour, à proximité de Djenné et de Tombouctou, et au nord sur certaines tribus berbères du Sahara. 8)
Au X siècle, les Berbères d’Aoudaghost se révoltent contre l’autorité du tounka (roi) de Ghana, qui est mis à mort par le chef des insurgés
comme quoi l’histoire se répète 😆 (dommage hollande est venu sauvé la tete de sanogo )
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