Mise en œuvre de l’accord d’Alger : Répliques de Dr ANASSER AG RHISSA aux critiques, de Dr SOUMANA SACKO et celles de l’opposition, relatives à l’accord d’Alger

44
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

 

 

Mise en œuvre de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali : Lettre ouverte en ligne au Président, aux Maliens et aux Partenaires portant sur les répliques de Dr ANASSER AG RHISSA aux critiques, Dr SOUMANA SACKO, relatives à l’accord d’Alger.

 

 

 

Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,

Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU.

Excellence Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Chef de la MINUSMA,

Excellence Monsieur le Chef de la File de la médiation,

Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,

Excellences Messieurs les médiateurs pour la crise Malienne,

Excellences Messieurs les facilitateurs pour la crise Malienne,

Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,

Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellence Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, chef de la délégation Malienne aux pourparlers inclusifs,

Excellence Monsieur le Haut représentant du Président Malien dans les pourparlers inclusifs inter-Maliens,

Excellence Monsieur le Ministre de la réconciliation nationale,

Excellence Monsieur le Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali,

Excellence Monsieur le Ministre de la sécurité et de la protection civile,

Excellence Monsieur le ministre de la communication, de l’économie numérique et de l’information du Mali, Porte-parole du gouvernement,

Mesdames et Messieurs les participants aux pourparlers inclusifs inter-Maliens,

Chers frères et sœurs Maliens,

 

Je suis patriote Malien de la société civile dont la motivation est de contribuer (1) à établir la vérité sur l’utilité de l’accord d’Alger pour les Maliens, (2) à la paix et (3) à la réconciliation au Mali.

 

Jean Jaurès avait dit que le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire.

 

En mettant en avant le Mali, prenons de la hauteur pour chercher cette vérité.

 

Mes répliques aux critiques du Dr Soumana Sacko et à celles de l’opposition vont dans ce sens.

 

Merci à l’ex Premier Ministre, Dr Soumana Sacko, Président du parti FASO-HERE, du travail d’analyse qui a conduit aux critiques relatives à l’accord d’Alger, pour la paix et la réconciliation au Mali malgré les contre vérités liées à ces critiques.

 

Malgré le fait que vous ayez fait des critiques avant et après la signature de cet accord, est-ce normal de parler de fronde contre l’accord alors même que :

 

– certains hommes politiques de l’opposition, dont Soumaïla Cissé, Tiébilé Dramé et Amadou Koïta, étaient présents à la cérémonie de la signature historique de cet accord, le 15 Mai 2015, à Bamako,

 

– toutes les parties prenantes Maliennes (la partie gouvernementale, la plateforme et la coordination) aux pourparlers d’Alger ont paraphé l’accord, ce qui signifie leur adhésion au projet d’accord d’Alger,

 

– deux des groupes de la CMA (coordination des mouvements de l’azawad) ont participé à cette cérémonie de signature et ont signé l’accord,

 

– dans les régions, en particulier, à GAO, Tombouctou, Sikasso, Ségou et Mopti,  les Maliens ont manifesté leurs soutiens de diverses façons (meeting, marches, ateliers, manifestations culturelles et sportives, …),

 

– les Maliens ont montré massivement leur support à cet accord à travers la grande manifestation du 26 Mai 2015, à Bamako, à laquelle j’ai participé, qui a eu lieu aussi dans certaines régions.

 

– la communauté internationale s’est mobilisée pour supporter cet accord qui a été conçu sous sa supervision et qui fait partie de son comité de suivi-évaluation : ce qui est inédit.

 

Devant cette impressionnante mobilisation, nationale et internationale, autour de cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qu’appelez-vous, alors, fronde contre l’accord ?

 

Comment votre chargée de communication, Mme Mariam Sacko, peut-t-elle parler de mépris vis-à-vis du peuple Malien avec une telle mobilisation pour le support de l’accord d’Alger ?

 

Compte-tenu de la grande mobilisation autour de l’accord d’Alger, pourquoi  généraliser en parlant de mépris du peuple vis-à-vis de l’accord, comme elle le fait, et  parler de fronde, contre l’accord comme le faites, alors que le peuple Malien ne souhaite que la paix, la réconciliation et la quiétude ?

 

Le moment n’est-il pas inadapté sachant qu’il y a eu des tables rondes sur les préaccords d’Alger auxquelles vous n’avez pas participé et qui pouvaient être l’occasion de partager avec les Maliens vos critiques ?

 

En tant que responsables politiques, vous devez, en cette période trouble pour le Mali, contribuer à la paix, à la réconciliation et à la quiétude au Mali.

 

Allez-vous y arriver en émettant des critiques acerbes, à un moment inadapté, contre l’accord d’Alger, déjà signé par la majorité des parties prenantes Maliennes aux processus d’Alger et supporté par la majorité des Maliens et des partenaires et qui a l’avantage d’être porteur d’espoir pour les Maliens ?

 

Je ne crois pas.

 

La seule attitude pour aller dans ce sens, c’est de prendre de la hauteur, de mettre en avant le Mali et de considérer l’espoir à travers la paix, la réconciliation, la quiétude, le développement durable des régions et pour l’avenir du Mali, Un et Indivisible sans fédération, qu’apporte cet accord.

 

Comment faut-il y contribuer ?

 

Pas à travers des meetings, dont vous parlez, pour dénoncer, comme vous le dites, l’accord qui hypothèque l’avenir du pays ?

 

Sachez que, contrairement à ce que vous dites, une des pertinences de cet accord d’Alger, est de donner la possibilité de refonder, TOUS, ENSEMBLE, indépendamment des bords politiques, l’avenir du Mali.

 

Cher frère, Dr Soumana Sacko, on attend plutôt votre contribution à cette refondation patriotique et collective du Mali pour un avenir radieux et pour le bien-être de tous.

 

Vous trouverez ci-dessous le lien entre l’accord d’Alger et la constitution Malienne et mes répliques aux critiques de Dr Soumana Sacko et à celles de l’opposition, relatives à l’accord d’Alger pour la paix et pour la réconciliation au Mali.

 

Il est à noter que mes répliques, s’adressent à Dr Soumana Sacko et à l’opposition, pour répondre à  leurs critiques relatives au projet d’accord d’Alger, devenu accord d’Alger, depuis le 15 Mai 2015.

 

  1. Démantèlement de l’Etat et Perte de la souveraineté : L’accord fera-il du Président, Ibrahim Boubacar Keïta, un Gouverneur d’Alger au Mali ?

 

Vous dites, à tort, qu’avec l’accord d’Alger, il  y aura démantèlement de l’Etat, perte de sa souveraineté et que l’accord fera  du Président, Ibrahim Boubacar Keïta, un Gouverneur d’Alger au Mali.

 

Le projet d’accord d’Alger met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.

 

La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un Etat décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions  avec les collectivités territoriales.

 

Ce partage ne doit pas être vu comme un effondrement ou un démantèlement de l’Etat central ou une perte de souveraineté.

 

Malheureusement, c’est ainsi que vous l’interprétez à travers l’élection des présidents de régions au suffrage universel direct.

 

Les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.

 

Donc, le peuple sera au centre de la gouvernance et de la gestion des régions et des collectivités territoriales.

 

Malgré l’existence d’une zone de développement des régions du nord (art 33), les demandes de la coordination de l’azawad, à savoir la création d’une entité géographique, politique et juridique représentant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni ainsi que l’assemblée interrégionale associée seraient impossibles à satisfaire même pendant la période de mise en œuvre de cet accord car une telle assemblée constituerait une exception à l’architecture institutionnelle et, en plus, l’entité azawad ne pourra être validé que lors de la conférence d’entente nationale qui aura lieu après la signature de l’accord.

 

Le contrôle de la légalité des opérations des collectivités territoriales sera assuré par le représentant de l’Etat central.

La coopération entre l’Etat central et les régions existeront.

 

Ce n’est pas grave qu’il y ait des régions qui créent des services et établissent des relations, avec des partenaires  et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.

 

On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes ou les rattachera à d’autres pays comme vous l’insinuez en disant que le Président,  Ibrahim Boubacar Keïta, deviendra un Gouverneur d’Alger au Mali ou fera perdre au Mali sa souveraineté.

 

En itérant votre raisonnement, le Président Ibrahim Boubacar Keïta, deviendra, donc, Gouverneur de chacun des pays participant à la médiation dans le cadre des pourparlers d’Alger et même de tous les pays de la communauté internationale qui supportent cet accord.

 

Dr Soumana Sacko, vos propos ne sont-ils pas excessifs ?    Sûrement.

 

Il y aura toujours des enjeux et des intérêts géostratégiques et géopolitiques et l’effet de la glocalisation (impact aux niveaux local et régional de la mondialisation) dont nos communes et nos régions pourront être victimes, mais, à travers leur responsabilisation, et leur renforcement de capacités, elles sauront gérer adéquatement les situations qui se présenteront en préservant leurs souverainetés et en contribuant à préserver celle du Mali. 

 

1.1. Y-aura-t-il perte de souveraineté avec l’application de l’accord d’Alger ?

 

D’après le constitutionaliste Allemand, Georg Jellinek, la souveraineté est la compétence des compétences.

 

Le souverain peut être l’Etat ou un citoyen ou une région ou une commune ou un peuple ou une nation, …. D’après Wikipédia, le souverain est celui qui décide, qui a le pouvoir de commander et comment il lui a été conféré.

 

Le souverain peut déléguer ou transférer des compétences sans  porter atteinte à sa souveraineté (ses fonctions régaliennes) tant qu’il possède la possibilité de reprendre ces compétences.

 

On peut, donc, faire du partage ou de transfert de souveraineté, exemples, transferts de la souveraineté de l’Etat aux citoyens, aux régions, aux communes, au peuple et à la nation.

 

D’où plusieurs formes de souveraineté :

 

– la souveraineté de l’Etat : administration organisée à l’intérieur de l’Etat, exercée à travers l’autorité (gouvernement légitime) et le contrôle (police et loi).

 

– celle qui est conférée à un citoyen, souveraineté appartenant à un citoyen, exercée à travers le suffrage universel direct,

 

– celle qui est conférée  au peuple : souveraineté populaire (souveraineté appartenant au peuple), exercée à travers des mandataires du peuple agissant pour les intérêts de leurs électeurs,

 

– celle conférée à la nation : souveraineté nationale (souveraineté appartenant à la nation), exercée à travers des représentants de la nation (régime représentatif), agissant pour l’intérêt général, et à travers le référendum.

 

Contrairement à ce que vous insinuez, Dr Soumana Sacko, ce n’est pas ce partage ou transfert de souveraineté qui fera perdre au Mali sa souveraineté.

 

Théoriquement, en droit international, tous les états sont égaux et indépendants (souverains).

 

Mais est-ce toujours possible ?

 

En pratique, des Etats peuvent être influencés  et même contrôlés par d’autres états ou des organisations internationales.

 

Il peut y avoir des impacts sur leurs souverainetés à travers, par exemples :

 

– la coopération et les relations internationales,

 

– la glocalisation ou la mondialisation ou les liens géostratégiques et géopolitiques,

 

L’accord d’Alger, à travers la régionalisation, le transfert des compétences et du pouvoir vers les citoyens, les communes, les régions, le peuple et la nation tout en garantissant les fonctions régaliennes de l’Etat, permettra au Mali de garder sa souveraineté à travers les différentes formes de souverainetés, qui, avec une utilisation et une coopération intelligentes, un renforcement de capacités, une veille et une implication de tous pour la mise en œuvre de cet accord et pour son suivi, éviteront que le Mali soit influencé voire contrôlé par des organisations ou des puissances extérieures.

 

Chacun (e) doit être gardien de la souveraineté du Mali, à travers la sienne, celle de sa commune, de sa région, de la nation et l’impact de la glocalisation, de la mondialisation, des coopérations, des relations internationales et des intérêts géostratégiques et géopolitiques sur cette dernière.

 

Pour la sauvegarder, l’implication et la participation de tous/toutes est indispensable.

 

1.2. Mutualisation, autonomie dans le cadre de la régionalisation et paix durable

 

Certaines des ressources de certaines régions, devenues puissantes, pourront être mises en commun avec celles d’autres régions et de l’Etat central pour éventuellement aider au développement des régions en retard ou créer de nouveaux investissements ou services.

 

Ainsi, il y a renforcement politique de l’Etat central à travers la coopération et la mutualisation des ressources entre l’Etat, les institutions régionales et les régions autonomes dans le cadre de la régionalisation.

 

L’autonomie dans le cadre de la régionalisation est différente de l’autonomie dans le cadre de la fédération ou de la confédération ou de l’indépendance dont vous parlez à travers la confédération.

 

Vous dites, à tort, que l’accord d’Alger propose un système confédéral entre le Mali et les régions du nord du Mali et que les régions deviendront indépendantes.

 

Si c’est le cas, pourquoi, la CMA (coordination des mouvements de l’azawad) demande que ses aspirations, qui sont essentiellement l’indépendance ou un système fédéral ou confédéral, soient prises en compte par l’accord d’Alger ?

 

Pourquoi, donc, n’a-t-elle pas signé l’accord d’Alger, le 15 Mai 2015 ?

 

Sachez que la confédération ne peut être établie dans un pays unitaire, tel que le Mali, car elle ne peut s’établir qu’entre pays indépendants avec des constitutions indépendantes.

 

La fédération, la confédération et l’indépendance mèneront à une guerre civile, ce n’est, donc, pas souhaitable au Mali.

 

Ce n’est pas le cas d’une autonomie dans le cadre de la régionalisation.

 

La paix durable s’établira par l’implication des acteurs et la confiance entre eux à travers la gouvernance participative (exigé dans le projet d’accord, dans tous les domaines y compris la sécurité, la défense et la réconciliation) et la conjonction de plusieurs éléments tels que :

 

– cette régionalisation et le développement équilibré qui s’appliqueront à toutes les régions mais aussi,

 

– les dispositions sécuritaires, de défense, de réconciliation, de justice et les actions humanitaires associées, et

 

– les garanties qu’apporte le dispositif de suivi-évaluation par le comité international de suivi de l’accord et l’observateur extérieur.

 

  1. L’Accord d’Alger et la constitution Malienne

 

Vous parlez, Dr Soumana Sacko, de violation de la constitution Malienne.

 

Sachez que l’article 3 de l’accord d’Alger le protège et  évite une telle violation pendant la phase de mise en œuvre de l’accord.

 

Cet accord met en avant les mêmes principes que la constitution à savoir : l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la souveraineté, la forme républicaine de l’état et le caractère laïc de l’Etat.

Il indique dans son article 3 que l’Etat prendra toutes les dispositions requises pour l’adoption des mesures règlementaires, législatives, voire constitutionnelles, nécessaire à sa mise en œuvre.

 

C’est lorsqu’au moins un article de l’accord, violant la constitution, devra être appliqué sans prendre les dispositions requises pour l’adoption des mesures règlementaires, législatives, voire constitutionnelles, qu’on peut vraiment parler de violation de la constitution.

 

Ce n’est pas le cas de l’accord d’Alger car avant l’application de ses articles toutes les mesures et les dispositions requises seront prises par l’Etat (art 3).

En plus, une période intérimaire, entre dix-huit et vingt-quatre mois, a été fixée, entre autres, pour que les dispositions et les mesures nécessaires à la mise en œuvre de l’accord soient effectives.

L’accord met en avant la régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée, et rejette la fédération, la confédération et l’indépendance, donc, le transfert (art 7) de pouvoir, de compétences et d’attributions de l’Etat central aux collectivités territoriales se fera à travers la loi et la mise en œuvre de l’accord n’exigera pas une grande révision de la constitution, cas de la création du sénat, et de toute façon, l’article 3 protège l’accord et évitera toute infraction ou violation de la constitution.

 

Vous avez raison, comme  dans son article 6 au niveau national, dernier tiret, l’accord permettra une meilleure représentation des populations du nord du Mali dans les institutions nationales, ce qui pourra être interprété comme  une violation de l’article 2 de la constitution Malienne si l’article 3 de l’accord d’Alger n’y était pas.

 

L’article 2 de la constitution Malienne stipule que tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux.

 

Sachez que l’accord d’Alger apporte un équilibre sur plusieurs points :

– dans son article 17, un des points retenus concerne l’inclusivité et la représentation significative de toutes les populations du Mali dans les forces de défense et sécurité du Mali.

– L’intégration/réintégration/réinsertion dans les forces de défense et sécurité du Mali se feront en utilisant des critères, qui seront les mêmes pour tous.

 

– dans ses articles 1 et 5, respectivement, l’accord  met en avant pour toutes les régions, la promotion du développement équilibré et la régionalisation, avec au centre de leurs gouvernances et gestions, des ressortissants de ces régions.

– dans l’article 32, au moins deux régions quelconques parmi les régions du Mali pourront promouvoir leur développement si elles le souhaitent.

 

  1. Mes répliques aux critiques de l’opposition et à celles de l’enseignant et consultant, Joseph Brunet-Jailly

 

D’une façon générale, les autres critiques du Dr Soumana Sacko, relatives à l’accord d’Alger,  rejoignent celles de toute l’opposition et celles de l’enseignant et consultant, Joseph Brunet-Jailly.

 

 

 

 

Vous trouverez, à l’adresse ci-dessous, mes répliques à ces critiques.

 

http://www.maliweb.net/lettres-ouvertes/accord-dalger-pour-la-paix-et-la-reconciliation-au-mali-repliques-de-dr-anasser-ag-rhissa-a-un-changement-du-processus-et-de-methode-du-projet-daccord-943402.html

 

  1. Conclusion

 

L’accord d’Alger met plus en avant la régionalisation au Mali et un système de gouvernance, basé sur la libre administration des régions, mettant les populations au centre du dispositif.

 

La paix durable s’établira par l’implication des acteurs et la confiance entre eux à travers la gouvernance participative (exigé dans le projet d’accord, dans tous les domaines y compris la sécurité, la défense et la réconciliation) et la conjonction de plusieurs éléments tels que :

 

– cette régionalisation et le développement équilibré qui s’appliqueront à toutes les régions mais aussi,

 

– les dispositions sécuritaires, de défense, de réconciliation, de justice et les actions humanitaires associées, et

 

– les garanties qu’apporte le dispositif de suivi-évaluation par le comité international de suivi de l’accord et l’observateur extérieur.

 

Au nom de la réconciliation nationale et de la paix, cet accord doit être mis en œuvre par toutes les parties prenantes sachant que, plus tard, une conférence d’entente nationale sera organisée pendant la période de transition, elle portera sur les causes profondes du conflit, les solutions idoines et la promotion de la paix et de la réconciliation nationale.

 

Pendant cette conférence le terme Azawad pourra être discuté.

 

Ce qui est important, aujourd’hui, c’est, indépendamment des bords politiques, de s’unir pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé le 15 Mai 2015 à Bamako.

 

  1. Contact

 

Dr ANASSER AG RHISSA

Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

E-mail : [email protected]

TEL au Mali : 78 73 14 61

Commentaires via Facebook :

44 COMMENTAIRES

  1. Bonjour Docteur RHISSA,

    Je me permets de saluer votre sincère opiniâtreté de combat pour la cause du Mali et la paix !
    Le chemin qui mène vers la paix est long et périlleux. il se fait sur un processus de long terme en condition d y croire et mettre la volonté !

    Mes frères maliens doivent croire aux changements, car « Il n’existe pas d’itinéraire pratique de la réconciliation. Il n’existe pas de raccourci ou de prescription simple pour cicatriser les blessures et les divisions d’une société après des violences prolongées. Créer un climat de confiance et de compréhension entre anciens ennemis est un défi extrêmement difficile à relever. Cependant, c’est un défi auquel il est essentiel de s’attaquer dans le processus de construction d’une paix durable. La réconciliation ne peut pas être imposée de l’extérieur, tout comme l’itinéraire de quelqu’un d’autre ne peut pas nous conduire à notre destination : la solution doit être la nôtre.» (International IDEA 2004).

    Il ne faut pas se voir dans le miroir des pays occidentaux, nous avons des contextes culturelles différents. Il ne faut pas non plus se douter de la véracité d’une chose pour la simple raison qu’ elle n’est pas appliquée ailleurs !

    Osons croire en nous et en ce que nous faisons pour la reconstruction de notre pays.

    Je remercie à tous ceux qui se donnent la peine de contribuer à enrichir le débat dans le plus grand respect, sans insulte ni toutes autres formes d’attaques.

  2. Ag RHISSA occupes toi de tes oignons et laisser les leaders de l’opposition, car même derrière celui qui cours pour ton namsongo ne peut rien les reprocher. La société a droit de critiquer, mais ils critiquent plus ceux qui sont au pouvoir que leurs opposants.

    La majorité des maliens au fond de leur sentiments ne partage le document d’accord, car aucun leader de la majorité ou du gouvernement n’a pas pu convaincu le peuple. Le peuple se retrouve entre inquiétude et désarroi.

    Soumaila, tieble Drame et amadou, et les autres qui ne sont parti qui sont indigne d’un accord de couac qui est visible sur les visages des participants que dans leurs discours.

    Pourquoi, vous et les autres vous vociférez tant a ce que des leaders politiques vous rejoignent? Les bonnes bases qui étaient les accords de Ouaga foules par IBK après plus de 8 mois. Parce qu’il était oblige de capituler le peuple et son armée après les événements de 21 mai de Kidal. C’est aussi a partir de la qu’on comprendre d’autres aspects.

    Zebre Ouedrago l’a dit a cours de la signature de l’accord, les accords de Ouaga était la bonne base car tous se reconnaissaient dans un Mali Un et Indivisible. C’est a partir du pre-accord d’Alger qu’on introduira la régionalisation et des conneries de revendications.

    La paix, la paix, tu connais comment on fait la paix?, il n’est donner a tout le monde d’être un leader de paix mon frère. Tout le monde n’est rassembleur, ce rôle est dévolu a IBK, les gens honnêtes ne vont jamais courrier derrière lui et pourquoi raison?

    La réussite de la marche et des manifestations que tu parle, si tu donnes de l’argent a des griots et des oiseaux qui ne cherchent que cet occasion ils s’engouffrent. L’argent du contribuable contribue a des conneries.

    Cette majorité analphabète qui sort pour applaudir comme leur morts, c’est pas une marche de soutien a l’accord, c’est une marche de protestation contre La France, MUNISMA et la Communauté Internationale. On a vu des drapeaux de la France Brulée, des mots contres la communauté Inter. Le malheur du Mali ce sont eux mêmes ces analphabètes, car IBK est imposteur, et il est facile pour lui de tromper en chaque qu’il a besoin.

    Si tu es digne de la socite civile tu dois critique les deboirs et la mauvaise gestion de IBK, c’est une honte pour ce peuple d’accepter ce voleur, imposteur et indigne de IBK.

    Ami et parrain des jihadistes de wassoudene et des autres deputes RPM du HCUA.

    • Bonjour,
      Merci à Badre, à tous ceux qui m’ont écrit en ligne et pour les très nombreux internautes et Maliens qui m’ont déjà téléphoné ou m’ont envoyé des messages pour me féliciter pour mes répliques aux critiques, du Dr Soumana Sacko et de l’opposition, relatives à l’accord d’Alger.

      Sachez que ce n’est pas fait pour importuner qui que ce soit.

      Depuis le début de la crise jusqu’à maintenant, je milite pour la vérité, pour la paix et pour la réconciliation nationale.

      Vous le savez, peut-être, que depuis le début de la crise, je gère une passerelle internet pour la réconciliation nationale et pour la paix au Mali et j’agis sur le terrain pour contribuer à la réconciliation nationale et à la paix, cas des meetings et ateliers de GAO et de Bamako et de l’aide aux communautés de GAO pour la définition et la conception de projets de développement durable.

      Mes idées vont toujours dans le même sens, contribuer à établir la vérité, la paix et la réconciliation au mali.

      Cette lettre ouverte dédiée à mes répliques aux critiques, du Dr Soumana Sacko et de l’opposition, relatives à l’accord d’Alger, va dans le même sens.

      Cet accord est parti des conclusions de l’accord de Ouagadougou en mettant en avant les mêmes principes de respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté de l’Etat, de sa forme Républicaine et de son aspect laïc.

      Il n’est pas parfait mais acceptable et équilibré car il est issu d’un compromis multi-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale et le suivi-évaluation assuré par un comité de suivi international appuyé par un observateur extérieur indépendant.

      Vous insultez IBK, c’est votre choix, mais sachez que cet accord n’est pas IBK.

      Il ne sert à rien de se focaliser sur IBK car IBK ou pas, cet accord sera mis en œuvre pour le bien-être des Maliens.

      La marche du 26 Mai 2015, à laquelle j’ai participé, était bien organisée pour le support de l’accord d’Alger.

      En tant que patriote Malien de la société civile, je contribue au rétablissement de la vérité, à la paix et à la réconciliation nationale à travers mes répliques.

      Je ne suis ni de l’opposition ni de la majorité, je suis juste un citoyen Malien de la société civile.

      Je n’ai aucun problème avec l’opposition (je connais personnellement certains de ses dirigeants qui sont des amis), je souhaite juste rétablir la vérité à travers mes répliques et permettre aux Maliens d’opter en connaissance de cause et en leur âme et conscience pour cet accord.

      Prenons de la hauteur et unissons-nous, indépendamment des bords politiques, pour la prospérité et l’unité du Mali, autour de cet accord d’Alger pour la paix et pour la réconciliation au Mali.

      C’est, entre autres, pour cette unité et pour la prospérité du Mali que nous souhaitons que toutes les forces vives (partis politiques de l’opposition, de la majorité, société civile) du Mali se mobilisent pour la mise en œuvre de cet accord.

      Ne ménageons aucun effort, prenons-nous la main dans la main, pour tirer notre pays de cette crise qui n’a que trop duré.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      E-mail : [email protected]
      TEL 78 73 14 61

  3. Merc i pour votre nième contribution Dr. Ag Rissa.
    Nous sommes tous et toutes preoccupés par cette crise jamais egalée au Mali. Très certainement je supporte une plus grande décentralisation du pouvoir et rendre nos regions et leurs dirigeants plus responsables. Mais les notions se presidents de regions avec leurs pleins pouvoirs m’inquietent sincerement. Je crois ces pouvoirs de la sorte devraient venir a tête reposee et tranquillement sinon ca risquerait d’etre comme Notre soit disant democratie malienne annoncé comme un elelphant qui a finalement accouchée d’une Souris. Jai peur que nos regions avec leurs prepresidents ne soient pire que Notre chef d’etat (et futurs ) et Koulouba.
    Je crois au Maliba Mais seulement a son Peuple, pas a ses politicards requins, crocodiles, coyotes, rapaces et vampires.
    Merci

    Vive le Maliba Un et Indivisible.

    • Bonjour,
      Merci 1FILSDUMALIBA de votre contribution.

      L’accord d’Alger met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.

      La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un État décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 et 7 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.

      Les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.

      Chaque président de région sera chef de l’exécutif, de l’administration et du législatif de sa région.

      Ce cumul de fonctions du Président de région n’est pas grave et n’est pas préjudiciable à la paix et à la sécurité, d’autant plus que la possibilité de déléguer certaines des fonctions à un ou des collaborateurs existe.

      Et en plus :

      – le suivi-évaluation des régions et collectivités territoriales permettra d’éviter les dérives,

      – il n’y a pas collision de rôles avec les niveaux national, sous-national (régional) et local de gouvernance.

      Chaque niveau de gouvernance a sa sphère de responsabilité et de souveraineté même si les niveaux doivent coopérer ensemble pour :

      – harmoniser la gouvernance globale du pays et l’adapter à la régionalisation et

      – pour garantir la souveraineté du pays (son indépendance) compte-tenu des impacts que pourront avoir, entre autres, les relations internationales, la coopération internationale et les intérêts géopolitiques et géostratégiques.

      Des régions pourront créer des services et établir des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.

      On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes ou les transformera en « monstres » qui dérogeront, comme certains l’insinuent, aux règles de coexistence et de coopération.

      Certaines des ressources de ces régions pourront être mises en commun avec celles d’autres régions et de l’Etat central pour éventuellement aider au développement des régions en retard ou créer de nouveaux investissements ou services.

      Ce qui permet de créer de la richesse et constitue un avantage.

      Le fait que le président de chaque région soit élu au suffrage universel direct, au lieu d’être élu par ses pairs comme on le faisait avant dans les conseils régionaux, est salutaire.

      L’avantage vient du fait qu’il sera élu directement par les citoyens, donc, les tricheries et corruption impacteront moins sur l’élection.

      La régionalisation telle qu’elle est prônée par l’accord d’Alger s’appliquera à toutes les régions et permettra aux régions une réelle gestion de leurs affaires avec les citoyens au centre de la gouvernance et gestion.

      Ce qui facilitera la responsabilisation, comme vous le souhaitez, et le suivi-évaluation.

      Engageons-nous autour de cet accord pour mettre en œuvre cet accord et cette régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  4. Dr Anasser Ag Rhissa,
    Dans votre explication et contributions qui sont pour ma part tres Lucides.
    J’ai une preocupation majeure:
    Pourque tout cela marche en harmonie il faudra avoir un Etat unitaire tres fort capable de defendre l’Integrite du territoire national et avoir une justice saine (sociale etc…) et et re capable de l’appliquer.
    Alors une question:
    Bamako la capitale du district etant tres faible, comment renforcer les capacites de surveillance et de controle de cette ville en matiere de defense et de justice pour tous les maliens residants dans les futures regions fortement decentralisees pour que la mayonnaise prenne?
    Nb: l’accord ne parle souvant que des futurs pouvoirs conferes aux differentes regions. Je pense que le reste du pouvoir reste a Bamako merite autant d’attention et de renforcement( defense nationale,justice,monnaie,et la diplomacie Internationale (signature de traite entre etats souverains).
    Merci d’avance pour votre reponse.
    Salif .S.

    • Bonjour,
      Merci sali S (Sys) de votre contribution et du fait de trouver mes explications et mes contributions lucides.

      Le district de Bamako peut être considéré comme une région particulière, seulement, l’assemblée nationale remplace l’assemblée régionale, il y a des conseillers nationaux et comme les autres régions des forces de défense et sécurité lui seront déployées.

      La justice, tout comme les forces de défense et sécurité, les finances incluant la monnaie, et les affaires étrangères, font partie des fonctions régaliennes.

      Une attention particulière est accordée à ces fonctions de souveraineté nationale.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  5. Dr AG RHISSA, peu importe l’appellation qu’on donne à ce système. Si en plus de ce qui a été dit il permet aussi aux régions de prendre en main les questions de défense et de sécurité, avoir un drapeau et participer à des compétitions internationales sous leurs propres bannières ce sera un confédéralisme de facto sinon plus !
    C’est un peu comme la situation actuelle, vous savez, nous somme en paix mais cela n’efface pas réalité de chaque jour (attaques, mines, morts, blessés……..) qui fait le quotidien d’un pays en guerre.
    Sauf si nous voulons inventer une JAMAHIRIYA à la Malienne sinon ici les régions auront plus d’attributs qu’un État confédéré. 💡 💡
    Mais c’est le MALI, à ce système aussi nous trouverons un nom (décentralisation poussée !)

    • Bonjour,
      Merci de votre contribution.

      Nous ne pouvons pas inventer une nouvelle terminologie. Les modes de gouvernances possibles sont : le mode centralisé/déconcentré, la décentralisation, la fédération, la confédération et l’indépendance.

      J’ai écrit en 2014, une lettre ouverte pour le choix idoine du mode gouvernance pour le MALI et ses régions, voir sur internet, par exemple sur maliweb parmi les contributions suivantes :

      http://www.maliweb.net/tag/anasser-ag-rhissa

      Je répète encore, la confédération ne peut exister qu’entre ÉTATS DIFFÉRENTS ET INDÉPENDANTS (Souverains) AU SENS DU DROIT INTERNATIONAL.

      Le mode de gouvernance qu’on établira au Mali à travers cet accord, c’est la décentralisation (décentralisation poussée), qu’on mettra en œuvre à travers la régionalisation.

      Les régions seront autonomes dans le cadre de la régionalisation MAIS n’auront pas leurs drapeaux propres et n’auront pas leurs forces de défense et sécurité propres SAUF la police territoriale.

      Il y a unicité AU NIVEAU NATIONAL des forces de défense et sécurité, dont une partie sera déployée dans chaque région ou dans des localités de cette région.

      Le déploiement de ces forces sera progressif et en fonction des besoins opérationnels.

      Les régions n’auront pas plus d’attributs qu’un état confédéré, qui, lui, a son drapeau, sa constitution, ses citoyens ont la double nationalité (celle de l’état confédéré et celle de la confédération), ses forces de défense et sécurité et est souverain (indépendant) au sens du droit international.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

      • J’ai compris ce point sur le confédéralisme, il ne peut exister qu’entre États différents et indépendants…. (Je ne sais pas si les Suisses Alémanique ou Romane ont déjà accédé à la souveraineté internationale), tout cela restera “au regard du droit international” .
        Au regard des fait je doute fort qu’un pays qui n’arrive pas à défendre son territoire et sa souveraineté puisse réussir un système aussi difficile à comprendre par ses citoyens mais espérons….
        Cette décentralisation poussée est très jolie mais si elle devrait être appliquée dans un pays qui n’a pas la légitimité des armes sur son propre territoire …………….

        • Bonjour,
          Merci Yugubané de votre intérêt à l’analyse détaillée du contenu de cet accord.

          Ce qui a permis :

          – pour TOUS, de revenir sur des éléments importants de l’accord qui pourront intéresser plusieurs acteurs Maliens et

          – à vous-mêmes d’approfondir et de comprendre pourquoi les modes de gouvernance de type confédération, fédération et d’indépendance, ont été écartés de l’accord d’Alger en mettant en avant la régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée.

          Concernant la souveraineté internationale, elle est accordée comme reconnaissance internationale d’un état par d’autres états et par des organisations internationales.

          Depuis 2002, la Suisse avait adhérée à l’ONU. Des ambassades étrangères sont présentes en Suisse, cas de l’ambassade de France.

          Il y a bien une souveraineté internationale de la Suisse.

          Malgré cette grande crise qui a ébranlé le Mali, il a su, avec l’aide de la communauté internationale, sauvegarder sa souveraineté.

          L’accord d’Alger va garantir au Mali une défense et une sécurité efficaces de son territoire, un développement durable de ses régions et du pays tout entier et la sauvegarde de sa souveraineté malgré les impacts que pourront avoir, entre autres, les relations internationales, la coopération internationale et les intérêts géopolitiques et géostratégiques, sur le Mali.

          Suite à la généralisation qui sera faite de la régionalisation au Mali, la coopération entre niveaux (national, sous-national (régional), local) de gouvernance est indispensable et renforcera cette souveraineté.

          Un renforcement de capacités sur l’accord d’Alger est indispensable, c’est pourquoi, une restitution de cet accord doit être faite à tous les niveaux, dans les collectivités territoriales et dans les communes.

          Comme indiqué dans cette lettre ouverte, dédiée à mes répliques aux critiques de l’accord par Dr Soumana Sacko, chacun (e) doit être gardien de la souveraineté du Mali, à travers la sienne, celle de sa commune, de sa région, de la nation et l’impact de la glocalisation, de la mondialisation, des coopérations, des relations internationales et des intérêts géostratégiques et géopolitiques sur cette dernière.

          Pour la sauvegarder, l’implication et la participation de tous/toutes est indispensable.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
          TEL 78 73 14 61

  6. Vous qui perdez votre temps à vous en prendre aux internautes, venez donner votre visions du processus de réconciliation. Enfin un journaliste qui se démarque de la pléthore des totos qui se font passer pour intellos alors qu’ils n’en sont rien de tout cela.
    Respect Docteur. Un monsieur qui assume ses écrits, on n’en voit de moins en moins. Sauf bien entendu nos éditorialistes, nos spéculateurs. Pour le Docteur Sacko, on va juste retenir qu’il a été maladroit et irresponsable à ce moment, mais j’espère qu’il ne le restera pas longtemps, sinon il sera un boulet pour la République.
    Pour les autres qui continuent de poser des questions. Je dis modestement que nous pouvons servir notre pays sans être au sommet de l’Etat.
    Moi je garde espoir.
    “Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste et avoir toujours raison. ”
    Soyons optimisme et voyons si nous nous sommes trompé.

    • Il y a le pessimisme, le realisme et l’optimisme, nous autres sommes realistes et sommes pas des gamins qui a chaque reunion pense que le monde va changer et que toutes les solutions sont pretes. Quand a Zorro je dirai qu’il aime son Mali et il l’a demontre devant nous tous et toute sa vie durant, il est un tres grand republicain mais comme le disait Fily Dabo Sissoko “quand tu veux montrer le soleil par ton bout de doigt, le Naloma ne voit pas le soleil mais ton bout de doigt” A bon etnedeur, salut.

    • Bonjour,
      Merci frères Le patriote et Kinguiranke de vos contributions.

      Frère Kinguiranke, soyez réaliste mais aussi optimiste.

      Sans optimisme, le rêve et l’espoir sont-ils permis ?

      Difficilement.

      Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ?

      Sachez qu’en principe, aucune solution n’est toute prête et que c’est à nous d’adapter telle ou telle solution à nos besoins.

      Vous dites que Dr Soumana Sacko aime son pays, notre pays, et il est très grand républicain, c’est tout à son honneur, mais devant la vérité, il doit se retrouver, avec nous, autour de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali pour faire prospérer le pays comme voudraient tous les patriotes Maliens sans discrimination.

      Ainsi, on verra le “soleil” et la valeur ajoutée qu’apportera l’accord d’Alger sous l’angle qu’on souhaitera tous.

      Soyons optimistes et travailleurs pour aboutir à cette valeur ajoutée pour le bonheur de TOUS.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  7. Vraiment il mérite un standing ovation, félicitation pour ce très bon article !!! 😉 😉 😉 😉

  8. Bonjour, Dr ANASSER AG RHISSA
    Il ne faut pas que la régionalisation créer autonomie puis indépendance, donc il faut bien analyser d’abord. Je suis d’accord pour la régionalisation mais ce qui me craint une région peut signer un contrat avec d’autres pays sans accord de l’état ?
    Je pense que la régionalisation, la région de Kayes sera le gagnant car le gouvernement ne fait rien à Kayes et aussi certains région au nord car avec le découvert de gaz, pétrole et uranium. 😳

    • Tout d’abord, pour rappel, la confédération se fait entre, au moins, deux pays indépendants et ayant des constitutions différentes.

      Le transfert de compétences et d’attributions se fait à travers la constitution confédérale.

      Donc, dans un pays unitaire, comme le Mali, il ne peut pas y avoir de confédération.

      Au Mali, après application de cet accord, la régionalisation induira une architecture institutionnelle dans chaque région avec le président de la région élu au suffrage universel direct.

      Il gère aussi l’exécutif d’une région et son administration.

      Effectivement, l’exécutif de la région peut établir des liens de coopération avec des partenaires nationaux et internationaux et, même, développer de nouveaux services sans passer par l’état central.

      Il faut s’y habituer, ce sont des points importants de cette régionalisation.

      L’Etat sera décentralisé : les compétences et les pouvoirs idoines seront transférés aux régions.

      N’oubliez pas que les régions vont gérer leurs propres affaires, elles auront, donc, une autonomie de gestion dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée.

      Vous savez, la coopération décentralisée existe en France depuis des années. Ce qui fait que Kayes (Mali) est jumelée avec Evry Courcouronnes (en France).

      Dans le cadre de cette coopération décentralisée, des projets de développement financés par la région Ile de France, à travers Evry Courcouronnes, sont exécutés à Kayes sans que l’Etat central n’ait quelque chose à dire.

      Bien sûr, au préalable, une enveloppe pour la coopération décentralisée a été allouée à la région par l’Etat central.

      Le financement des projets de coopération décentralisée peut aussi se faire par des fonds, propres à la région, obtenus à partir de la vente de services produits dans la région.

      Ce type de mécanisme pourra se produire au Mali, dans le cadre de la régionalisation, avec des partenaires d’une région donnée.

      Je crois au génie Malin et au génie de TOUS pour mettre en œuvre ce système de régionalisation au Mali à condition que tous les Maliens y participent et le fassent marcher.

      Il faut que les Maliens aient confiance en eux-mêmes, changent de comportement, s’ouvrent aux autres et se mettent au travail.

      Il faut, donc, s’impliquer, participer et être optimiste, comme je l’avais dit au départ.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

      • Bonjour,
        Merci Ipizz de votre message.

        Comme je l’avais déjà dit, la régionalisation est l’opérationnalisation de la décentralisation.

        A travers notre accord d’Alger, les régions, dans un Mali unitaire, Un et indivisible sans fédération, auront une autonomie de gestion de leurs affaires dans le cadre de cette régionalisation MAIS ne seront pas des états indépendants.

        L’accord d’Alger met en avant cette régionalisation et écarte la fédération, la confédération et l’indépendance.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
        TEL 78 73 14 61

  9. Le USA PATRIOT Act « Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme ». Elle est une loi antiterroriste qui a été votée par le Congrès des Etats-Unis et signée par George W. Bush le 26 octobre 2001. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    En d’autres termes, L’USA PATRIOT Act était une loi qui invitait les américains à rester uni derrière l’autorité qui venait de se lancer dans la guerre en Irak 2001.
    Les américains se devaient de soutenir l’autorité en dépit des divergences politique, car la lutte contre le terrorisme était une affaire de tous. Ils se devaient d’être Un, pour que l’ennemis n’ait plus accès. Même les médias ne se devraient pas de critiquer, mais d’accompagner l’action de ceux qui dirigeaient à ce temps-là. Je pense modestement que c’est le même message que de Dr ANASSER AG RHISSA veut nous faire passer.

    Alors au lieu d’accuser la France et la MINUSMA à tout bout de champs, il est peut-être temps que la nation se remette en cause elle-même.
    L’ennemi ne saura déstabiliser notre MALIBA que si nous ne sommes pas unis.

    Les adeptes de la critique non porteuse, pensez y 😯 😯 😯 😯

      • Bonjour,
        Merci et Badra et Yugubané de vos commentaires.

        Yugubané, notre frère Badra a présenté un excellent exemple, USA PATRIOT Act, de patriotisme et de mobilisation pour lutter contre le terrorisme.

        Vous savez après la guerre d’indépendance des USA, il fallait développer l’esprit patriotique, l’américain Tocqueville a proposé aux USA, le patriotisme “intéressé” c’est-à-dire faire coïncider les intérêts personnels avec l’intérêt général (travailler à la prospérité du pays) afin de faire adhérer les américains au patriotisme (fierté nationale).

        C’était une grande réussite.

        Il serait aussi intéressant au Mali, à travers le patriotisme, de trouver un mécanisme pour pousser TOUS les Maliens, sans exception, à adhérer à la mise en oeuvre de l’accord d’Alger en travaillant TOUS à la prospérité du pays.

        L’idée américaine du patriotisme “intéressé” peut être judicieuse ou une autre : l’essentiel, c’est de motiver à travers le patriotisme pour faire adhérer TOUS les Maliens, indépendamment des bords politiques, à la mise en oeuvre de l’accord d’Alger en travaillant TOUS à la prospérité du pays.

        A travers le patriotisme, mobilisons TOUS les acteurs, indépendamment des bords politiques, autour de la mise en oeuvre de l’accord d’Alger.

        Ensemble, nous y arriverons.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
        TEL 78 73 14 61

  10. Wouaaah !!
    Si on était dans un stade j’exigerai que l’on fasse un standing ovation au Dr ANASSER AG RHISSA.

    Voici un monsieur qui a compris la situation du pays. En effet, l’heure n’est plus à la discorde ou à la manipulation. Aucun patriote n’a pris le temps de décrypter et d’expliciter les accords d’Alger comme le Dr ANASSER AG RHISSA vient de le faire.

    Nous avons plutôt constamment lu des énergumènes qui passent leur temps à critiquer et à inciter à l’insurrection.
    Dr SOUMANA SACKO a fait preuve d’irresponsabilité quand il a déclaré ‘’qu’IBK avait trahi le peuple malien’’. On ne peut aimer son pays et tenir un tel propos dans des telles circonstances.

    Et cela est dommage, parce que ce genre de propos trouve preneur. Des gens qui passent leur temps à coller des étiquettes aux nouveau venus sur ce forum, alors qu’ils eux même des envoyés de l’Opposition pour mettre en mal l’action du président de la République.

    Au lieu de passer votre temps à écrire des éditos de réflexions pour en dormir les maliens. Nous devrons nous mettre ensemble derrière le président actuel pour aller vers une paix durable.

    Vos enfantillages des plaintes et des critiques peuvent venir après, si cela est votre unique souci. 💡 💡 💡 💡

    Mais moi je pense que pour des gens qui réfléchissent, l’unité de la nation devrait prendre le dessus sur nos sensibilités politiques. 😯 😯

    Nfp et sa bande de voyou, voici un exemple de personne qui rédige des articles et parle sur forum à tête voilé. Nous vous invitons à faire autant.
    Faites nous preuve d’honnêteté intellectuelle pour une fois.
    Il y a toujours une place pour des hommes digne dans notre pays. Tu ne seras pas clébard toute ta vie, mon chers compatriote. :mrgreen: :mrgreen:

    • Et pourtant ces critiques qui vous agacent tant ne sont que des critiques du système ou celles des faits avérés mais apparemment votre bande n’est là que pour des attaques personnelles. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

      • Bonjour,
        Merci Vick de votre standing ovation qui me va droit au cœur et merci de trouver que j’ai pris le temps pour décrypter et expliquer l’accord d’Alger.

        Merci Yugubané de votre message.

        Yugubané est optimiste maintenant sur l’issu de cet accord si je me réfère à son message où il me demandait de lever quelques doutes pour qu’il soit optimiste comme moi.

        C’est maintenant chose faite.

        Je le remercie pour ce fait et cette honnêteté.

        Concernant les attaques personnelles, nous devons les mettre de côté afin qu’entres frères nos échanges soient productifs.

        COMME DIT VICK, METTONS DE COTE LES DISCORDES ET LES ATTAQUES PERSONNELLES.

        Mettons l’unité et la prospérité de la nation au dessus de tout et retrouvons-nous, INDÉPENDAMMENT DES PARTIS POLITIQUES, autour de l’accord d’Alger pour le bien-être des Maliens.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC, Gouvernance et sécurité
        TEL 78 73 14 61

  11. Mr ANASSER, je ne peux que vous féliciter de cette très bonne remarque. Votre article est vraiment formidable, et vous avez une très bonne analyse de la situation!! Si tous les journalistes pouvaient faire comme vous, faire appel pour une mobilisation de soutien au président de la république pour une sortie définitive de cette crise.

    • Bonjour,
      Merci le Vieux de votre contribution et du fait de me féliciter pour la pertinence de cette lettre ouverte dédiée à mes répliques aux critiques, du Dr Soumana Sacko, relatives à l’accord d’Alger et de l’analyse qui a abouti à cette dernière.

      Merci de votre support.

      Vous avez raison, la mobilisation autour de cet accord doit être généralisée et chaque acteur doit contribuer à cette dernière.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  12. Je ne suis pas Jean Jaures, mais je sais que le courage, c’est surtout reconnaitre son tort (ici avoir menti) et de l’avouer. Parole de …..

    • Bonjour,
      Mrci T.Sankara de votre contribution.

      Effectivement, il est plus difficile de reconnaître sont tort et de l’avouer.

      Et pourtant, cet effort doit être fait par les uns et les autres, en leur âme et conscience.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  13. Quelle disposition constitutionnelle faut il prendre en dehors de celle qui existe déjà et qui prône l’égalité des citoyens devant la loi? Je suis un peu confus, question juste de compréhension Docteur.
    Je suis d’accord avec l’accord pour que la paix règne au Mali,mais je suis pas aussi optimiste que vous dans son application effective et sa compréhension par tous les maliens. Vous savez les maliens sont tous unanimes sur le fait que seule dans une situation de paix qu’on peut se développer ,mais pas dans une discrimination qui crée certains citoyens de seconde zone. On ne va pas créer d’autres catégories de maliens plus méritantes de la nation .C’est tout le problème des premières intégrations et autres faveurs accordées à ceux qui ont pris les armes pendant que nos enfants sonrai ,peulh de Gao ,Tombouctou et Kidal passent par la fonction publique et tous les autres test possibles pour mériter leur emploi. La lecture de l’accord explique clairement que le senoufos de Sikasso ne sera pas intégré, ni ne bénéficiera de rien dans cet accord que l’architecture institutionnelle de la régionalisation poussée commune pour toutes les régions du Mali. Or, on nous dit que la fonction publique des collectivités en partie sera constituée de ressortissants des régions du Nord. Qui est ressortissant du nord? Il va falloir déterminer les critères. A notre entendement seul les touaregs sont ressortissants du nord puisque un Maiga ou Touré, un Kampo peut résider pendant des années à Kayes, Sikasso et Koulikoro par exemple et ne même pas connaitre le nord. Il faut qu’on soit prudent dans l’application de cet accord que je ne rejette pas pour autant. Quoi qu’on dise, il s’agit dans cet accord de faire des concessions pour nos parents du nord et singulièrement ceux qui ont pris des armes sous le prétexte qu’ils ont toujours été marginalisé. La reforme de notre système de gouvernance est imposée, elle est loin d’être une émanation du peuple malien. La signature de cet accord ne garantie pas la paix, mais elle en constitue une étape d’où son appropriation par le peuple malien avec toutes les imperfections qu’il contient. Que Dieu bénisse le Mali.

    • Bonjour,
      Merci Diango de votre réponse à cette lettre ouverte et merci de supporter de cet accord.

      Vous avez raison, il faut qu’il y ait des restitutions de cet accord aux citoyens et aussi qu’ils prennent, si possible, le temps de le lire.

      Vous savez, comme dans son article 6 au niveau national, dernier tiret, l’accord permettra une meilleure représentation des populations du nord du Mali dans les institutions nationales, ce qui pourra être interprété comme une violation de l’article 2 de la constitution Malienne si l’article 3 de l’accord d’Alger n’y était pas.

      L’article 2 de la constitution Malienne stipule que tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux devant la loi.

      On peut résoudre ce problème au nom de l’équilibre social entre les régions et le district de Bamako ou en introduisant un article dans la constitution.

      Cette dernière une fois modifiée, en y ajoutant tous les articles nécessaires pour la mise en œuvre de l’accord, cas par exemple de la création du sénat, fera l’objet d’un référendum pour son adoption. Ce qui se fera pendant la période intérimaire de dix-huit à vingt-quatre mois après la signature de l’accord.

      Ce qui est important à noter, c’est que, compte-tenu du fait que le transfert de pouvoir et compétences aux régions se feront à travers la loi, seuls quelques articles seront ajoutés dans la constitution.

      La mise en œuvre de l’accord étant graduelle, on travaillera, dans un premier temps, avec la constitution actuelle et des lois pour le transfert de compétences aux régions et, dans un deuxième temps, on fera adopter la constitution modifiée à travers un référendum.

      Je rappelle que l’article 3 de l’accord protège l’accord contre toute violation de la constitution.

      La mise en œuvre graduelle de l’accord tiendra compte de cela.

      Donc, les articles, qui seront rajoutés ou modifiés dans la constitution, une fois la constitution modifiée adoptée, pourront être mis en œuvre : c’est ainsi qu’on évitera la violation de la constitution à travers l’article 3 de l’accord d’Alger.

      Il est à noter que toutes les dispositions (art 4) s’appliquent en général à toutes les régions du Mali sauf celles dédiées exclusivement pour les régions du nord du Mali (afin de rattraper le retard et que leur indice de développement humain soit égal à la moyenne de ceux des autres régions du Mali).

      C’est dommage cette gestion de quotas, ils auraient dû être gérés à travers la bonne gouvernance et la gestion au mérite.

      Seules dans les forces de défense et sécurité, cet aspect a été géré à travers l’utilisation des critères, voir ci-dessous.

      Sachez que l’accord d’Alger apporte un équilibre sur plusieurs points :

      – dans son article 17, un des points retenus concerne l’inclusivité et la représentation significative de toutes les populations du Mali dans les forces de défense et sécurité du Mali.

      – L’intégration/réintégration/réinsertion dans les forces de défense et sécurité du Mali se feront en utilisant des critères, qui seront les mêmes pour tous.

      – dans ses articles 1 et 5, respectivement, l’accord met en avant pour toutes les régions, la promotion du développement équilibré et la régionalisation, avec au centre de leurs gouvernances et gestions, des ressortissants de ces régions.

      – dans l’article 32, au moins deux régions quelconques parmi les régions du Mali pourront promouvoir leur développement si elles le souhaitent.

      Cet accord n’est pas idéal mais il est acceptable car il est issu d’un compromis multi-parties prenantes Maliennes à travers des pourparlers inclusifs inter-Maliens.

      Il représente un grand espoir pour les Maliens.

      Il faut l’union de TOUS les Maliens, indépendamment des bords politiques, pour mettre en œuvre cet accord.

      Donc, l’implication et la participation de TOUS est indispensable.

      Je vous remercie de votre contribution qui a eu comme avantages de préciser certains points de l’accord et d’aborder des éléments de mise en œuvre de l’accord.

      Le comité international de suivi de l’accord se focalisera sur ces éléments dès qu’il sera constitué.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  14. Dr une chose est évidente vous travaillez pour la France et les nations unis contre le Mali. Votre rhetorique est basée sur des conditionelles qui n’existent que dans des premises peu probables. La vérité comme vos dites est relative a l’âme et a la conscience de chacun d’entre nous. Permettez moi de douter de votre sincérité.

    • Bonjour,
      Merci ISSA2 de votre message.

      Croyez-moi ou pas, je suis sincère, je travaille exclusivement pour la paix, le développement et la réconciliation au Mali.

      JE NE TRAVAILLE PAS POUR LA FRANCE ET LES ÉTATS UNIS CONTRE LE MALI.

      MA CONSCIENCE, MON HONNÊTETÉ ET MON PATRIOTISME NE ME PERMETTENT PAS D’AGIR AUTREMENT.

      Vous savez, je vais vous faire une confidence : suite à mes contributions, mes propositions et à mes lettres ouvertes pour une sortie durable de la crise Malienne, je reçois constamment des appels, des fois très tard dans la nuit, avec des menaces de mort, de ma personne et/ou de mes parents, provenant souvent de personnes inconnues car, pour elles, je travaille pour le Mali, j’aide exclusivement le Mali et je refuse d’aider la CMA (coordination des mouvements de l’azawad).

      Certaines personnes se présentent en disant qu’elles sont des membres de la coordination des mouvements de l’azawad et d’autres cachent leurs identités.

      Si votre conscience vous le permet, continuez à douter de ma sincérité.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ
      TEL 78 73 14 61

  15. Mon cher Ag Rhissa, même le Président de la république Ibrahim Boubacar KEITA, chef d’orchestre de cette campagne a affirmé sur le petit écran de l’ORM que ” personne n’a dit que cet accord est bon..” Nous savons tous que le Gouvernement malien avait émis beaucoup de réserves sur certains articles avant de paraphé. Cet accord nous a été imposé par la communauté internationale. Donc ce n’est certainement pas seulement Soumana Sacko et l’opposition qui ont trouvé cet accord mauvais peut être ce sont eux qui l’on dit ouvertement. Avec tout le respect que je vous doit, vous n’avez pas apporté la preuve du contraire des arguments avancés par Sou. Nous aimons la paix, notre pays, mais nous ne rentrerons jamais dans la compromission.

  16. M. Ag Rhissa du même nom qu’Ambéry

    ça ne m’étonne pas. êtes-vous vraiment un malien?
    moi j’en doute.

    Si c’est l’Etat qui vous paie pour superposer des contre-vérités, dites-vous que la jeunesse malienne n’oubliera plus jamais ce que fait ou ce dit chacun du Mali.

    • Bonjour,
      Merci Kalisso de votre commentaire.

      Je suis bien un Malin, soyez-en sûr.

      De par mon engagement et mon attachement au pays, vous auriez dû vous en rendre compte avec les milliers des contributions que j’ai eues à publier concernant la crise Malienne.

      Je contribue à établir la vérité sur l’utilité de l’accord d’Alger pour le Mali à travers mes répliques, je ne peux pas me permettre de dire des contre vérités.

      Justifiez ce que vous dites.

      Concernant la jeunesse, sachez qu’elle me connait très bien pour avoir animé plusieurs ateliers dédiés à elle dont certains concernent la restitution de l’accord d’Alger, la réconciliation nationale et la régionalisation.

      Ne vous inquiétez pas, mes contacts sont excellents avec la jeunesse.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et sécurité
      TEL 78 73 14 61

      • Salut,
        Bon je vais aussi penser comme les autres pour vous appeler Docteur. Votre seule phrase me suffit : “Je suis bien un Malin, soyez-en sûr.” Effectivement celui qui vous suit depuis longtemps connait tes vraies intentions. Vous êtes malin. Mais retiens aussi que les autres ne sont pas aussi bête que vous pensez. Même IBK lui-même, son gouvernement, les partenaires que vous citez da

  17. J’aimerais être aussi optimiste que vous mais cela après que je trouve une réponse à un certain nombre de questions.
    Tout d’abord, comment ne pas parler de confédération si en plus d’être élu au suffrage universel direct, l’exécutif d’une région peut établir des liens de coopération avec des pays étrangers sans passer par l’État central ?
    Connaissez-vous un pays en Afrique ou même en Europe (au delà de la Suisse) où ce système a marché ?
    Zoumana SACKO est certes un oiseau de mauvaises augures mais croyez- vous au génie du peuple Malien pour mettre en oeuvre ce système si compliqué ?

    • Bonjour,
      Merci Yugubané de votre contribution.

      Soyez optimiste.

      CONTINUEZ A L’ETRE CAR L’IMPLICATION, LA PARTICIPATION ET L’OPTIMISME PERMETTENT SOUVENT D’ATTEINDRE DES RESULTATS PROBANTS.

      Tout d’abord, pour rappel, la confédération se fait entre, au moins, deux pays indépendants et ayant des constitutions différentes.

      Le transfert de compétences et d’attributions se fait à travers la constitution confédérale.

      Donc, dans un pays unitaire, comme le Mali, il ne peut pas y avoir de confédération.

      Au Mali, après application de cet accord, la régionalisation induira une architecture institutionnelle dans chaque région avec le président de la région élu au suffrage universel direct.

      Il gère aussi l’exécutif d’une région et son administration.

      Effectivement, l’exécutif de la région peut établir des liens de coopération avec des partenaires nationaux et internationaux et, même, développer de nouveaux services sans passer par l’état central.

      Il faut s’y habituer, ce sont des points importants de cette régionalisation.

      L’Etat sera décentralisé : les compétences et les pouvoirs idoines seront transférés aux régions.

      N’oubliez pas que les régions vont gérer leurs propres affaires, elles auront, donc, une autonomie de gestion dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée.

      Vous savez, la coopération décentralisée existe en France depuis des années. Ce qui fait que Kayes (Mali) est jumelée avec Evry Courcouronnes (en France).

      Dans le cadre de cette coopération décentralisée, des projets de développement financés par la région Ile de France, à travers Evry Courcouronnes, sont exécutés à Kayes sans que l’Etat central n’ait quelque chose à dire.

      Bien sûr, au préalable, une enveloppe pour la coopération décentralisée a été allouée à la région par l’Etat central.

      Le financement des projets de coopération décentralisée peut aussi se faire par des fonds, propres à la région, obtenus à partir de la vente de services produits dans la région.

      Ce type de mécanisme pourra se produire au Mali, dans le cadre de la régionalisation, avec des partenaires d’une région donnée.

      Je crois au génie Malin et au génie de TOUS pour mettre en œuvre ce système de régionalisation au Mali à condition que tous les Maliens y participent et le fassent marcher.

      Il faut que les Maliens aient confiance en eux-mêmes, changent de comportement, s’ouvrent aux autres et se mettent au travail.

      Il faut, donc, s’impliquer, participer et être optimiste, comme je l’avais dit au départ.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 78 73 14 61

  18. Petit Ag Rhissa, le Dr Sacko a fait ses preuves au Mali pendant toute sa vie durant, alors ce n’est pas le meme niveau, il faut apprendre a respecter ceux qui aiment le Mali et qui ont demontre qu’ils sont en effet patriotes et des vrais Maliens.

    • Bonjour,
      Merci Kinguiranke de votre message.

      Kinguiranke, les appréciations sont relatives et dépendent de la personne et des critères qui ont permis de les établir.

      Qui sont les vrais Maliens, dont vous parlez ?

      Et les autres, comment vous les appeler ?

      Mes seules motivations, c’est d’établir la vérité sur l’utilité de l’accord pour les Maliens et de contribuer à la paix et à la réconciliation nationale.

      L’ESSENTIEL POUR NOUS, AUJOURD’HUI, C’EST DE METTRE EN LUMIÈRE LA VÉRITÉ.

      Une réplique a pour but de contribuer à établir la vérité sur l’utilité de l’accord d’Alger pour les Maliens (impact positif sur la paix, sur la sécurité, sur la réconciliation, sur la justice, sur le développement, sur les institutions, …, sur leur vie en général).

      Il y a deux tendances, les pro-accord (qui supportent l’accord d’Alger) et les autres (émettant des critiques contre l’accord d’Alger).

      Étant des frères et sœurs de la même famille Malienne, nous ne sommes pas en compétition ni en guerre entre nous, mais en quête de cette vérité pour le bien-être des Maliens.

      Pourquoi, cherchez-vous à me comparer avec Dr Soumana Sacko ?

      Dès qu’on avance un argument ou une critique, les uns et les autres se rangeront du côté de la vérité en leur âme et conscience.

      Devant tous mettre le Mali avant toute considération, les Maliens s’uniront sur la base de cette vérité autour de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

      Aujourd’hui, une dynamique est enclenchée pour l’union autour de cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui a été signé le 15 Mai 2015 à Bamako.

      Renforçons-la.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      E-mail: [email protected]
      TEL 78 73 14 61

      • Mon cher Ag Rhissa, avec tout le respect que je vous dois, je souhaiterai avoir votre réponse de ces quelques questions de mon frère Yugubané qui me paraissent très importantes :
        1 – Tout d’abord, comment ne pas parler de confédération si en plus d’être élu au suffrage universel direct, l’exécutif d’une région peut établir des liens de coopération avec des pays étrangers sans passer par l’État central ?
        2 – Connaissez-vous un pays en Afrique ou même en Europe (au delà de la Suisse) où ce système a marché ?
        3 – Croyez- vous au génie du peuple Malien pour mettre en oeuvre ce système si compliqué ?
        Merci de votre compréhension. Q’Allah bénisse le Mali.

        • Ma preference dans cette affaire d’accord… aurait ete d’appeler le chat par son nom….

          Bien que Yugo cree de gros problemes a mon mon bourankhe… j’admets que ses questions sont tres pertinentes…

          Moussa Ag,… Il faut appeler les choses comme telles…. et continuer …. c’est plus facile …

        • Bonjour,
          Merci Bazouka et Soldat raté de vos contributions.

          Comme je disais à Yugubané, soyez aussi optimistes.

          CONTINUEZ A L’ETRE CAR L’IMPLICATION, LA PARTICIPATION ET L’OPTIMISME PERMETTENT SOUVENT D’ATTEINDRE DES RESULTATS PROBANTS.

          Tout d’abord, pour rappel, la confédération se fait entre, au moins, deux pays indépendants et ayant des constitutions différentes.

          Le transfert de compétences et d’attributions se fait à travers la constitution confédérale.

          Donc, dans un pays unitaire, comme le Mali, il ne peut pas y avoir de confédération.

          Au Mali, après application de cet accord, la régionalisation induira une architecture institutionnelle dans chaque région avec le président de la région élu au suffrage universel direct.

          Il gère aussi l’exécutif d’une région et son administration.

          Effectivement, l’exécutif de la région peut établir des liens de coopération avec des partenaires nationaux et internationaux et, même, développer de nouveaux services sans passer par l’état central.

          Il faut s’y habituer, ce sont des points importants de cette régionalisation.

          L’Etat sera décentralisé : les compétences et les pouvoirs idoines seront transférés aux régions.

          N’oubliez pas que les régions vont gérer leurs propres affaires, elles auront, donc, une autonomie de gestion dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée.

          Vous savez, la coopération décentralisée existe en France depuis des années. Ce qui fait que Kayes (Mali) est jumelée avec Evry Courcouronnes (en France).

          Dans le cadre de cette coopération décentralisée, des projets de développement financés par la région Ile de France, à travers Evry Courcouronnes, sont exécutés à Kayes sans que l’Etat central n’ait quelque chose à dire.

          Bien sûr, au préalable, une enveloppe pour la coopération décentralisée a été allouée à la région par l’Etat central.

          Le financement des projets de coopération décentralisée peut aussi se faire par des fonds, propres à la région, obtenus à partir de la vente de services produits dans la région.

          Ce type de mécanisme pourra se produire au Mali, dans le cadre de la régionalisation, avec des partenaires d’une région donnée.

          Je crois au génie Malin et au génie de TOUS pour mettre en œuvre ce système de régionalisation au Mali à condition que tous les Maliens y participent et le fassent marcher.

          Il faut que les Maliens aient confiance en eux-mêmes, changent de comportement, s’ouvrent aux autres et se mettent au travail.

          Il faut, donc, s’impliquer, participer et être optimiste, comme je l’avais dit au départ.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
          TEL 78 73 14 61

Comments are closed.