Marimpa Samoura, Ministre délégué chargé du Budget : Ne cédez pas au chantage permanent

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 Sous le prétexte pour le moins  outrageant, de fouiner dans  les CV des ministres de   la République  (A quel titre et pour  quelle fin ? sommes-nous  bien  en droit de  nous interroger ,  même si  en réalité nous savons à travers d’autres sources, que ce vilain subterfuge  cache bien évidemment une sordide cupidité)  ,certains  petits  canards de la place n’ont vraiment  trouvé de mieux à faire que  de distiller  au sein d’une opinion peu soucieuse de bons discernements, de  fausses informations et d’accusations parfois  « gravissimes »  sur  la vie et la  carrière de certains  hauts cadres  assez respectés dans  notre pays, pour  leur grande technicité  et  un sens élevé  de l’intérêt  public  à l’image donc de  Marimpa Samoura,  le ministre délégué chargé du budget, que l’on continue de  présenter  à tort et de manière insolente et  gratuite, comme celui qui « aurait été un ancien bagnard » au cours de sa longue et riche carrière de cadre du trésor. Comme si la précaution infantile  de mettre  une telle infamie au conditionnel  était  assez suffisante pour calmer la colère des personnes offensées et humiliés  dans leur dignité et leur intégrité morale.

Blanc comme neige

Marimpa Samoura : ministre budget

Mais  nous savons d’ores et déjà  que les lecteurs lucides et vigilants c’est-à-dire tous ceux qui savent lire entre les lignes ne se laisseront pas abuser par cette technique grotesque et grossière connue sous le nom de « chantage permanent » et qui est devenue hélas une arme favorite de  certains  scribouillards (au   nom d’un usage désordonné et insensé de la liberté de la presse) d’extorquer des sommes importantes à certains cadres véreux et corrompus de notre administration. Le ministre Marimpa Samoura  qui reste tout de  même « blanc comme neige » ne se reproche absolument rien sur ce plan et rassurez- vous, ceux qui espèrent le faire chanter par le biais de  cette détestable supercherie devront plutôt vite se raviser.  IL ne  donnera pas un Kopeck à qui que ce soit.

C’est un grand ami de la presse , dont il comprend à sa juste mesure les difficultés liées à cette corporation , mais il est aussi bon de rappeler que nous sommes  jusqu’à preuve du contraire dans un état de droit et  nous pensons que   les voies de recours judiciaires existent naturellement pour mettre un holà  définitif à ces viles et odieuses  pratiques délétères  qui n’honorent pas –encore une fois – la presse malienne. Par ailleurs il existe effectivement des cadres du trésor, dont nous ne citerons pas leurs noms  qui ont connu quelques ennuis judiciaires -sans gravité – dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans la cité des balanzans, sa nomination avait  été vivement saluée et accueillie  par un vrai  concert d’éloges.

Pour tous ceux qui ne le savent pas, c’est contre l’existence et la multiplication de pratiques viles , détestables que Marimpa alors trésorier –payeur à Ségou avait perdu son poste .Pour la simple raison que le bras de fer qu’il se verra contraint ( au nom justement d’une certaine éthique financière) d’engager en décembre 2005 contre le tout puissant gouverneur de Ségou de l’époque Abou Sow, pour ne pas le nommer – eut surtout pour conséquence ultime de l’éjecter —presque au forceps —de son fauteuil  de trésorier et de lui faire subir par la suite moult péripéties humiliantes et dégradantes. Son seul tort ayant été cependant de faire appliquer dans toute sa rigueur (comme il se doit à son avis dans un Etat respectueux de ses propres valeurs et textes), les principes qui régissent le bon fonctionnement d’un serviteur  relevant de sa seule compétence.  La sévère incompréhension entre les deux hommes atteignit son paroxysme  suite à la gestion de la régie du directeur régional du budget de Ségou (pour laquelle il n’existait à cette époque aucun acte de création –au regard de la réglementation en vigueur –et au non-paiement des mandats émis  au nom du régisseur que le gouverneur avait nommé à cet effet). Soucieux du respect de l’orthodoxie et de celui des textes, Marimpa Samoura   justifiait ainsi son refus ferme , mais poli envers ce supérieur hiérarchique, par le rappel d’un arrêté  fixant les modalités  de fonctionnement des directions du budget  qui ne crée pas une « régie d’avance »auprès de cette direction , mais la cite en complément de deux divisions que composent la structure. Il ne donnait pas non plus de « délégation » au gouverneur pour la créer. Mais très vite ce dont Marimpa Samoura était loin de se douter  fut aussitôt la mise en place d’une redoutable machine destinée à le broyer.

M.S un ex-agent, du trésor à la retraite à SEGOU

 

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