Les maliens dans leur écrasante majorité ont démontré à travers des marches, sit-in depuis leurs hameaux, villages, villes et campagnes qu’ils sont contre “ l’institutionnalisation du racisme, le favoritisme, le népotisme” pour un groupuscule d’individus se cachant derrière une organisation criminelle et terroriste dénommée MNLA.
En réponse à cette demande, la commission de négociation sous l’égide de la communauté internationale a fait un document de synthèse qui ignore toujours les revendications légitimes de ces hommes et femmes du Mali, à savoir pas d’Azawad sous quelque forme.
En tant que sponsor de ce mouvement qui a violé, tué et perpétré toute sorte de crimes à Aguel Hoc avec l’assassinat de plus de 150 soldats maliens, à Ménaka, nous en passons, la France, comme elle a l’habitude de le faire, s’est portée volontaire comme porte étendard du MNLA.
En effet, à travers une publication en ligne de RFI sur Maliweb, l’organe de presse officiel des autorités françaises, stigmatise le point de vue des autorités maliennes de « radical » alors qu’elles représentent purement la voix des maliens de Kidal jusqu’à Kayes. Pas d’Azawad, pas de régionalisation, pas de racisme institutionnel pour un groupe de personnes en fonction de la couleur de leur peau et cela puisse-t-il être le MNLA.
Cette situation transgresse les dispositions des articles 2 et 26 de la Constitution du 25 Février 1992 qui disposent que « tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée. » et l’article 26 d’ajouter « la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »
Les 15 millions de maliens à travers ses 147 députés et son gouvernement ont dit NON, alors si vous nous forcez la main, vous serez responsables de ce qui adviendra.
Sieur Hollande, encouragerez-vous vos concitoyens à violer ou prendre des actes qui violent la constitution française ? Si oui, alors accordez l’indépendance aux Corses !!!!
De ce fait, nous invitons les maliennes et les maliens de sortir massivement pour dénoncer à travers des marches de protestation pacifique et de boycott des produits français ou de tout autre pays soutenant les terroristes du MLNA.
Nous disons « NON « à ce comportement inacceptable de la communauté internationale, car de Kidal a Kayes, les maliens désapprouvent le concept d’Azawad, non au racisme et à la discrimination institutionnels fondés sur le simple fait d’être touareg ou d’appartenir au MNLA.
Que dire alors de l’immense majorité des touareg qui ne supportent pas le MNLA ?
Quid des Sonrai, des Peuls, des Bozos, des Bellas, des Arabes, des Dogons,…. majoritaires à 98% au nord ?
Leurs voix ne comptent-elles pas si réellement la démocratie est le pouvoir de la majorité ?
Maliennes et Maliens des villes et campagnes, cette étape constitue le dernier jalon des négociations d’Alger. Si nous aimons notre pays, c’est le moment d’agir ou de se taire jamais ! Ce qui équivaudrait la mort de notre pays. Car nos dirigeants ont le couteau à leurs gorges respectives à cause de la perfusion internationale sous laquelle notre pays se trouve. Le sauveur véritable est le peuple qui doit dire NON à cette discrimination intentionnelle et institutionnelle ou l’on accordera par exemple 50% du quota de la fonction publique au MNLA.
Que dire donc de nos filles et de nos garçons qui vivent a Kayes, Koulikoro, Sikasso, Segou,.. ?
Le Reseau de Citoyens Actifs-Mali
Simples Citoyens Maliens
De L’Ecole de la Vie et de L’Amour du Pays