Le Premier ministre, Dr Choguel K Maïga, est depuis sa nomination l’objet de critiques acerbes par une partie de la classe politique. Celle-ci l’accuse de vouloir remettre en cause les acquis de la démocratie. Ce qui est une manière pour la plupart des hommes politiques de détourner le regard des Maliens sur les faits de corruption de mauvaise gestion des affaires du pays dont ils sont accusés.
« Pourfendeur des acquis démocratiques, arrachés de haute lutte dans le sang par le peuple malien ». C’est l’accusation portée par une partie de la classe politique comme l’ADEMA-PASJ, le Parena et bien d’autres contre le Dr Choguel K Maïga. Cette classe politique ne rate aucune occasion pour flinguer le Premier ministre comme s’il était le principal responsable de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le Mali. Ce qui est une façon pour elle de détourner les regards des Maliens sur les faits de corruption et de mauvaise gestion dont ils se sont rendus coupables durant les années de gestion du régime IBK.
Selon nos informations, la majorité des responsables des partis politiques sont entendus ou en voie de l’être par les autorités judiciaires dans le cadre des multiples détournements de fonds opérés sous le régime IBK. Pour se soustraire de la justice, il invente toutes sortes de stratagèmes pour se faire passer pour une victime. Alors qu’il n’en est absolument rien.
A ce niveau, il faut rappeler que les rapports des structures de contrôles du pays évoquent des détournements de milliards de FCFA. Les cas les plus emblématiques restent l’achat de l’avion présidentiel et des équipements de matériels et de couchage au profit des forces armées de défense et de sécurité où de manquements ont été décelés par le rapport du Bureau du Vérificateur Général.
En vérité, nous-a-t-on dit, la majorité de la classe politique a peur du Premier ministre, Dr Choguel K Maïga. Sachant sa détermination à lutter sans relâche contre la corruption et la délinquance financière, il faut absolument l’affaiblir ou même l’abattre. C’est ce qui explique l’acharnement de la classe politique contre lui. Car si jamais l’homme réussissait son combat, beaucoup d’entre eux se retrouveront derrière le barreau. C’est aussi la raison pour laquelle ils appellent à la tenue de l’élection présidentielle le 27 février prochain.
Moussa Tigana, Administrateur civil