Monsieur Ibrahim Siratigui DIARRA, Chef de Cabinet du Président de la République du Mali, était l’invité d’honneur du premier salon de l’aérosurveillance maritime (S.I.A.M), les 9 et 10 décembre 2014, sur l’aéroport du Castellet dans le Var.
Aujourd’hui, l’évolution des menaces asymétriques du Golfe d’Aden au Golfe de Guinée place le Mali au cœur d’un système global où le règlement des violences en mer doit d’abord trouver des réponses à terre par le traitement efficace des foyers de violences.
La présence du Mali lors du salon SIAM est un symbole important qui souligne la régionalisation des facteurs de crises et inscrit au même plan les actions contre la piraterie en mer et la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne.
Les verrous technologiques auxquels les industriels sont confrontés dans le développement de réponses dédiées à l’aérosurveillance maritime sont de même nature que ceux rencontrés dans l’aérosurveillance d’une façon générale et au Sahel en particulier.
Les 9 et 10 décembre 2014, tous les acteurs de cette filière se sont réunis sur le site du Castellet à l’initiative des différents pôles de compétitivité de la région PACA dont le cluster EDEN, Pégase et Optitec.
Des conférences ainsi qu’une zone d’exposition statique et de démonstrations dynamiques ont illustré des thèmes tels que : sûreté maritime et menaces asymétriques, sécurité des installations (oil and gaz), lutte contre les trafics (narcotrafic, armement …), sécurité environnementale.
Monsieur DIARRA a animé une conférence sur le thème « Sécurité au Sahel et au MALI : l’aérosurveillance comme solution ? ».
Le MALI n’a certes pas d’accès à la mer, mais reste confronté à l’épineuse question du contrôle de son immense désert ainsi que de ses nombreuses frontières.
Il se doit donc se trouver les solutions idoines qui pourraient passer par l’aérosurveillance. En effet, Désert et Mer présentent des similitudes comme l’immensité, l’inaccessibilité, le difficile contrôle, la perméabilité, la dangerosité (pirates des mers et djihadistes et autres bandits du Désert) et l’instabilité.
L’intervention de Monsieur DIARRA a été suivie par un important panel de chercheurs, d’universitaires, d’industriels et de militaires.
Monsieur DIARRA a accordé des interviews à plusieurs organes de presse dont France 3, Var.
Des délégations venant notamment d’Arabie Saoudite, du Qatar, de la Somalie et du Pakistan étaient également présentes.
Marylène TEULIER
Chargée de Communication du SIAM
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/5-mai-1889-demain-400-negres-kanaks-et-annamites-seront-les-stars-de-l-expo-universelle-05-05-2012-1458309_494.php
Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce n’est pas une manif de sans-papiers avant la lettre, ni une réunion de rappeurs, mais les habitants du village indigène de l’Exposition universelle dont l’ouverture officielle est pour le lendemain. Attraction phare de l’Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l’immense honneur (!) d’être les habitants du premier “village indigène” organisé dans le cadre d’une “exhibition ethnologique”. Plusieurs expositions précédentes en Europe et en Amérique ont déjà montré de petits groupes d’individus, ou même des personnes seules, parfois même dans des cages. Mais plusieurs centaines d’indigènes du bout du monde répartis dans plusieurs villages, c’est du jamais-vu. Le gouvernement de Carnot garantit l’authenticité des Sénégalais, Gabonais ou Congolais ramenés de leurs forêts primitives ! On n’est pas allé les chercher à la Goutte-d’Or ou encore dans le 13e arrondissement… Il s’agit de vraies pièces originales ! Approchez, approchez ! Touchez ! Certains savent même parler et, qui plus est, français ! Le jour de l’inauguration, seul Dieudonné brandit une banderole sous les objectifs des caméras : “Stop au continuum colonial et esclavagiste”.
Vingt-huit millions de visiteurs
Les organisateurs de l’Exposition universelle sont finalement animés par les meilleurs sentiments : ce qu’ils désirent avec l’étalage de cette chair fraîche, c’est montrer comment une nation civilisatrice comme la France a tiré de leur obscurantisme ces êtres primitifs entre animaux et hommes. C’est l’Occident tendant la main aux maillons manquants de l’évolution humaine ! Le pire, c’est qu’ils le croient sincèrement !
Pendant près de 6 mois, 28 millions de voyeurs défilent sur les Invalides pour épier ces malheureux répartis dans une demi-douzaine de villages reconstitués. Les brochures expliquent aux visiteurs que leurs habitants vivent, travaillent et s’amusent exactement comme au pays. Il y a là des Arabes, des Kanaks, des Gabonais, des Congolais, des Javanais, des Sénégalais… et Harry Roselmack en immersion… Les visiteurs mais aussi les scientifiques se précipitent. Pour une fois qu’ils ont l’occasion d’observer, de palper, de parler à ces primitifs sans avoir à courir à l’autre extrémité du monde.
Fantasmes du Blanc
À vrai dire, les villages ne sont pas construits avec un grand souci d’authenticité. Décors, costumes, accessoires… sont censés représenter leur “milieu naturel”, mais tout est mis en scène, caricaturé, stéréotypé. Par exemple, le village pahouin (tribu habitant la rive droite de l’Ogooué) n’est pas habité par des Pahouins, mais par des Adoumas et des Okandas. “Au premier abord, on ne percevra pas grande différence entre ces deux races, et tous ces nègres sembleront appartenir au même type”, note alors le géographe et archéologue Louis Rousselet. À propos du village sénégalais, le même auteur remarque : “Ici, c’est la mare où nous voyons accroupie une des femmes du village, dont les attributions sont de laver le linge des habitants. Et vous pouvez être certains qu’elle ne chôme pas. Les nègres sont propres et aiment à porter des vêtements toujours frais.” Et s’il avait connu Obama, il aurait pu ajouter qu’ils sont également blagueurs…
On demande même parfois aux indigènes de jouer la comédie ! Ici, des femmes aux seins nus se livrent à des danses soi-disant guerrières. Un panneau stipule qu’elles appartiennent à la tribu des Femen… Là, des hommes battent tambours en inventant carrément des rituels pour l’occasion. Ce qui marche très bien auprès des visiteurs, ce sont les combats, forcément simulés… Pas question de décevoir le public venu chercher de l’exotisme. On leur demanderait presque de se bouffer entre eux juste pour confirmer aux Blancs qu’ils ont raison de les croire cannibales.
Liberté, égalité, fraternité
Pour autant, les indigènes présentés ne sont pas des comédiens engagés pour l’occasion. Ils ont été recrutés dans leurs pays d’origine par des imprésarios ou des chefs d’expédition, aidés souvent par des chefs de village, les fixeurs de l’époque… Ils sélectionnent les beaux spécimens, leur font passer de véritables castings. Le public de l’Exposition universelle se croit souvent au zoo, n’hésitant pas à railler à voix haute les traits simiesques. On compare ces sauvages à des singes, montrant du doigt leurs lèvres énormes, leur teint huileux, leurs cheveux crépus. D’ailleurs, comme devant la cage d’un singe, certains visiteurs jettent de la nourriture, des babioles. On a même surpris un touriste venu de Barcelone, lancer une banane… Beaucoup se moquent des indigènes malades, tremblant à la porte de leur case… Ils sont là pour se marrer, ils n’ont sûrement pas payé pour pleurer sur leur sort. Horrible…
En marge de l’Exposition, loin du cadre officiel, des petits malins ont compris qu’il y avait de l’argent à se faire en exhibant eux aussi des sauvages. C’est le cas du Hollandais Godefroy, qui rassemble des Angolais rue Laffitte. Tandis qu’un certain Gravier installe 18 Accréens (des Ghanéens de la région d’Accra) au 62 quai de Billy (actuel quai Branly). Il les avait déjà montrés à Amsterdam en 1880, mais, fait curieux, ils étaient alors 23. Que sont devenus les cinq manquants ? Nombreux sont les participants à ce genre d’exhibition qui ne rentreront jamais chez eux, victimes de maladies occidentales comme la variole, la tuberculose… Des victimes collatérales… On oublie alors que l’Exposition universelle de 1889 est censée symboliser le centenaire de la prise de la Bastille, et la devise républicaine : liberté, égalité et fraternité.
😈
Mali à l’honneur lors du premier salon de l’Aérosurveillance maritime
DONC LE MALI EST PROJETÉ, ON NE SAIT COMMENT, DANS L’ESPACE; ET MAINTENANANT IL EST EN CHUTE LIBRE DANS LA MER ( OU L’OCÉAN ) SANS SAVOIR NAGER 👿 👿
Monsieur 😆 Ibrahim 😆 Siratigui 😆 DIARRA 😆 , Chef 👿 de Cabinet 👿 du Président 👿 de la République 👿 du Mali, NOUS A, JUSQUE LÁ, CACHÉ QUE LE MALI EST UNE :
1- PUISSANCE AÉRONOTIQUE 👿
2- PUISSANCE MARITIME 👿
NON, CE LARBIN A TOUT JUSTE ÉTÉ L’OBJET D’UNE EXPOSITION DE NEGRE …
Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce n’est pas une manif de sans-papiers avant la lettre, ni une réunion de rappeurs, mais les habitants du village indigène de l’Exposition universelle dont l’ouverture officielle est pour le lendemain. Attraction phare de l’Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l’immense honneur (!) d’être les habitants du premier “village indigène” organisé dans le cadre d’une “exhibition ethnologique”. Plusieurs expositions précédentes en Europe et en Amérique ont déjà montré de petits groupes d’individus, ou même des personnes seules, parfois même dans des cages. Mais plusieurs centaines d’indigènes du bout du monde répartis dans plusieurs villages, c’est du jamais-vu. Le gouvernement de Carnot garantit l’authenticité des Sénégalais, Gabonais ou Congolais ramenés de leurs forêts primitives ! On n’est pas allé les chercher à la Goutte-d’Or ou encore dans le 13e arrondissement… Il s’agit de vraies pièces originales ! Approchez, approchez ! Touchez ! Certains savent même parler et, qui plus est, français ! Le jour de l’inauguration, seul Dieudonné brandit une banderole sous les objectifs des caméras : “Stop au continuum colonial et esclavagiste”.
L’avenir des pays sous-développés africains est une simple image : lorsque les ressources naturelles seront épuisées, leurs peuples miséreux ( sans infrastructures sociales viables, sans ressources humaines capables de créer, d’inventer et d’innover, sans institutions économiques et financières solides ni tissu industriel appuyé sur une recherche scientifique et technique de pointe et des politiques publiques réfléchies), verront leurs dirigeants (comme les rats du bateau qui coule) s’enfuir et leurs institutions et territoires se disloquer. Et à la domination politique et socio-économique, jusque-là latente, qu’ils subissaient, se substituera une tutelle non pas sur des Etats mais sur des territoires arides qui, au mieux, serviront à l’enfouissement des résidus industriels des pays développés. Ce qui a déjà commencé.
Les populations, quant à elles, se disperseront et pour le grand nombre ce sera la migration (encore) vers les pays occidentaux, qui auront déjà érigé des murs littoraux explosifs, creusé des ravins infranchissables et miné les frontières océaniques contre les boat people.
Scénario apocalyptique n’est-ce pas ? Mais le sous-développement est une voie vers l’apocalypse.
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