Croissance du nombre de chômeurs, précarité, il y a pas de perspective favorable pour 2016 au Mali. Le gouvernement sera bien obligé de reconnaitre qu’il n’y arrivera pas. On est dans la démission, l’abdication. En plein début d’année, donc à un moment où personne ou presque ne se serait rendu compte que les chiffres économiques (réels) sont catastrophiques.
Nous avons donc un président de la République complètement discrédité, qui avoue qu’il n’arrivera à rien sur le front du chômage des jeunes et de la lutte contre la corruption, après avoir passé deux ans à tenter de le faire croire.
Pour bien dire les choses, nous vivons un moment au Mali, ou quand on creuse, on finit par rencontrer la roche.
Nous sommes au pied du mur. Toutes les vieilles ficelles, utilisées par les précédents gouvernements, sont usées et cassées.
Peut-être que dans un dernier sursaut (ça arrive, dans les agonies), la technostructure administrative Malienne arrivera à produire un nouveau pansement, qui permettra au gouvernement de “tenir” quelques mois ou quelques semaines. Mais c’est du provisoire, du soin palliatif.
Que va-t-il se passer ? C’est très compliqué à prédire, mais je ne suis pas si pessimiste que cela.
Un Militaire au pouvoir, je n’y crois pas.
Certes, ils ont enregistré une certaine popularité après la chute de ATT en 2012, mais ils doivent autant à la déception qu’à une réelle popularité d’un régime dictatorial. Si les militaires avaient une nouvelle chance de prendre le pouvoir au Mali, ça serait déjà fait.
Ils ne font que profiter de l’érosion des partis politiques, incapables de se renouveler.
Le jour où une véritable alternative politique émerge face au gouvernement des corrompus, les soldats se dégonfleront.
J’observe aussi une grande vitalité de la “société civile’’. Il y a encore des gens pour s’investir dans du collectif. Le seul problème vient d’un blocage politique, certains “espaces sociaux” ayant été quasiment privatisés au profit d’une petite élite, qui sait très bien se reproduire et coloniser les lieux de pouvoirs.
Certes, le système Malien (Les Anciens du mouvement démocratique de 1991) présente des avantages. Ce sont en général des personnes intelligentes. Cela donne aussi une cohérence d’ensemble à la direction d’un pays, avec des liens entre les différents secteurs, vu qu’ils sont tous remplis de gens qui ont fait leurs études ensemble et continuent à se fréquenter. Il existe une véritable fluidité entre la politique et l’économie. Mais ce système rencontre actuellement au moins deux problèmes.
L’assise et le recrutement de cette élite est trop étroit et fermé. Les voies de promotion interne sont restreintes et si vous les empruntez, vous ne serez qu’un membre “de seconde zone” de l’élite politico-administrative.
Il vous manquera toujours le réseau et le label “protégé de…”, justement ce sur quoi repose un peu trop le système. Mais cela se corrige, ce n’est pas le problème principal.
Le vrai drame du Mali, c’est l’assèchement et la sclérose intellectuelle et idéologique de son élite, doublée d’un conformisme insupportable.
J’ai eu l’occasion de voir et d’entendre des hauts fonctionnaires Maliens, lors d’interventions publiques (en privé, ceux que je fréquente sont très différents). C’est affligeant !
Des technocrates passe-murailles, où même les jeunes de 30 ans ont l’air d’en avoir 50.
Aucune idée nouvelle ne sort, et les “phares intellectuels”, ceux qui à qui on confie les rapports de prospectives sont les mêmes depuis un quart de siècle.
Franchement, il serait temps d’envoyer la génération de Modibo Kéita au musée.
Ces hommes sont quelque part le symbole des dérives de l’élite Malienne, dont ils ont toutes les qualités et les défauts. Ils sont brillants, intellectuellement pétillants. Mais ils n’ont pas évolué depuis 30 ans, finissent par radoter et se sont révélés incapables d’assurer la mise en œuvre de quoi que ce soit.
A part vendre leur carnet d’adresse, ils n’ont rien fait de concret !
La porte de sortie de la crise viendra de cette élite. Ne rêvons pas, il n’y aura pas de grand soir.
Nous n’avons pas d’élite de remplacement, et virer tous ces gens serait une perte énorme, car objectivement, ils sont les meilleurs. La reproduction est la seule vraie réussite de l’élite Malienne.
La solution viendra d’un changement dans la manière de gouverner, avec deux axes, une vraie “participation” de tous, où l’élite administrative coordonne plus qu’elle ne dirige, et un renouvellement intellectuel, qui ne soit pas un retour des vieilles lunes.
Pour la participation, ça existe déjà, parfois embryonnaire, mais ça avance. L’open data, ce n’est pas seulement mettre à disposition les données, c’est aussi accepter de co-construire les politiques publiques avec ceux qui s’emparent des données, dans un processus ouvert et transparent.
Tout l’inverse de ce qui se pratique actuellement, qui tient du deal occulte entre une administration en déclin et des commerçants ayant perdu tout sens de l’intérêt commun. Techniquement, les outils sont au point, la culture du participatif qui va avec et aussi en plein boom. Bien entendu, il reste encore du chemin, mais l’acculturation “numérique” a pris, et il ne faudrait pas qu’elle soit étouffée.
Le risque est réel que le Mali passe à coté d’une révolution “participative” dans l’exercice du pouvoir.
Pour le renouvellement intellectuel, je suis plus inquiet, car je ne vois pas grand chose poindre à l’horizon.
Nous sommes des champions pour ressasser de vieilles idéologies avec une constance pour se jeter dans les impasses extrémistes. Quand on est jeune, on est passionnément engagé dans l’associatif, parce que c’est romantique, idéaliste. Et puis on se retrouve à devoir gérer l’intérêt général, et là, on s’aperçoit que le bagage idéologique acquis dans la jeunesse n’est d’aucune utilité. On le jette alors par dessus bord.
Le drame de la génération de 1968 est de ne pas avoir réussi à se reconstruire une idéologie après avoir liquidé leur valeur du « Mouvement pionnier » de jeunesse.
On est passé directement de 1968 à pour finir au vide intellectuel illustré par certains commentateurs sur internet et les radios privées de Bamako.
Sur le renouvellement, mon inquiétude est peut-être simplement une incapacité à voir les signes. C’est toujours plus facile de les voir rétrospectivement.
J’ai quand même une lueur d’espoir. Le mouvement “participatif” sécrète une culture politique, s’appuie sur des valeurs qui peuvent être un socle pour une relance idéologique de l’action publique.
C’est encore bien faible et balbutiant, ce sera sans doute insuffisant, mais il y a quelque chose qui peut servir d’axe porteur.
Au final, le Mali de demain dépendra ce que ma génération, les 25-40 ans, fera dans les 5 ou 10 ans qui viennent.
En bon Musulman, je me méfie de la “divine providence” et préfère me baser sur le sens de la responsabilité de chacun : “on a ce qu’on se donne” !
Séga DIARRAH
Président du Think Tank la R.A.D.E
Conseiller en fusion-acquisition à la Société Générale Corporate Banking (Paris – France)
Diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse)
Diplômé de Institut d’études politiques de Paris ( SciencesPo Paris – France)
Le scientifique il ya quelques instants
Revoilà les natankolon qui sont venus pollué le forum en mon absence.
Bande de lache comme leur boss dabaraba bourama.
Donc c’est tiebelen qui empêche ce pays de fonctionné. On aurait tout vu.
Jusqu’à preuve du contraire le gros idiots ventru voleur n’a encore rien de concret à son actif si ce n’est le vol institutionnalisé.
– On nous vol jusqu’à jour notre due pour le redonner à cela même qui nous meprise , et nous massacre au nom d’un chiffon soit disant accord de paix. Une pu.te comme nina Wallet qui a encouragé et soutenus le VIOL COLLECTIF ET MASSIF des femmes noires est redevenu subitement une malienne.
– Koulouba est devenu la latrine des deche.ts comme bilal et cie.
C’est quoi le bilan de votre dabaraba Bourama si ce n’est le VOL et le NEPOTISME SANS EGAL.
J’imagine que ce developpement c’est à travars les vols des milliards de ton employeur dabaraba bourama.
– 129 MILLIARDS pour achéter des chaussettes , des sac de couchages et des imperméables.
– 60 MILLIARDS pour de l’engrais frélaté avec comme resultat le Burkina nous depasse ;
– 21 MILLIARDS pour un viel boeing LOUÉ/ACHÉTÉ datant de 1999 .
– 14.6 MILLIARDS pour le budget de Koulouba alors que le budget de tout les hiopitot du mali n’est que de 14 MILLIARDS;
– 10 MILLIARDS pour la renovation de sa maison personnel ;
– 10 MILLIARDS pour la renovation du pavillon du secretaire général à Koulouba alors qu’elle n’a subit aucun dommage ;
– 1 MILLIARDS pour achéter des motos de parade soi-disant cortège présidentielles ;
– Nommination en cascade des membres de sa familles et sa belles familles à tous les postes clé de l’administration ;
– fils nommé deputé puis president de la commission defense pour couvrir le vol du siècle ;
– Deroute de l’armée malienne (qui n’existe plus que non ) avec la perte total de la region de Kidal ;
– 98 VOYAGES à l’exterieur avec ZERO comme retombés ;
Au final le bonogo sanogo n’avait pas tellement tord .
NI I SARA MALIKO LA , FOU YE TA.
Si tu meurs en defendant ce maudit pays qu’est le mali, alors tu es morts pour Zero.
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Gloire perpétuel à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
Vive le GANJISME, vive la science universelle !
Connaissez-vous le communisme ? Non pas le communisme soviétique mais celui dont la condition est la formation de travailleurs multi-métiers ? Pour ce mouvement, seul une révolution violente ballera la misère actuelle.Et là, on ne se sacrifie pas pour le Mali, mais pour soi-même mais en se sacrifie pour soi-même, on se sacrifie pour sa patrie.Ce vrai communisme suppose que l’intérêt du salarié converge avec l’intérêt de l’Etat.
Aujourd’hui, si le Mali forme ses travailleurs dans le plus grand nombre de métiers possibles, il deviendra la population la plus riche de la planète.Nous n’avons de leçon à recevoir de qui que ce soit(La communauté internationale), nous avons une révolution à faire.
La condition de notre richesse aujourd’hui est la suppression de l’asservissement à la division du travail et cela passe par la nationalisation de toute les entreprises industrielles, de toutes les banques, du commerce extérieur et des grands fermes.
En ce qui concerne les petits paysans, ils seront regroupés en coopératives et plus-tard en fermes d’Etat(Puisqu’il faut qu’ils deviennent salariés pour qu’il puisse s’enrichir en se formant dans le plus grand nombre de métiers possibles et donc se retrouveront avec de très haut salaire).
La condition de la richesse du salarié est la formation dans le plus de métiers possibles, c’est cela l’avenir des maliens.
Le capitalisme est production de pauvreté et de chômage, il faut le dépasser.
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