Après la citation à comparaitre le 20 avril prochain par-devant le Tribunal correctionnel de Grande instance de la Commune I du district de Bamako de notre confrère Chahana Takiou, directeur de publication du journal «22-Septembre«, par le Syndicat autonome de la magistrature (Sam), la Maison de la presse, l’Association des éditeurs de presse privée (Assep) et le Groupement patronal de la presse écrite (GROUPE) ont entamé une médiation entre les deux parties, le vendredi 8 avril 2016. La Maison de la presse se félicite de la compréhension et de l’esprit d’entente des deux parties.
Elle félicite le SAM pour avoir fait montre d’une très grande disposition à aller dans le sens de l’apaisement.
Elle reconnait que par endroits, l’article incriminé présente les magistrats comme des comploteurs. Ce qui est loin d’être le cas. Bien au contraire, la presse a toujours considéré la magistrature comme l’un des piliers de la démocratie.La presse et les magistrats sont des maillons essentiels de notre démocratie et ne sauraient être des adversaires.
Au nom de toute la presse, la Maison de la presse présente ses excuses aux magistrats pour le préjudice que l’article a pu causer à leur image.
La Maison de la presse remercie le Sam pour son esprit de compréhension qui lui a permis d’éteindre l’action qui était en cours dans l’intérêt de la démocratie et de la paix sociale.
Fait à Bamako, le 16 avril 2016
Le président de la Maison de la presse
Dramane Aliou Koné
Chahana doit payer pour ce qu’il a dit. C’est un homme qui parle sans réfléchir et qui ne tarde pas à insulter les gens. Pour rappel, sachez que c’est bien lui que le bouillant député de l’URD, Mamadou Hawa Gassama Diaby, a giflé dans les couloirs de l’Assemblée nationale. cette fois-ci, il doit payer pour ce qu’il a dit.
Comments are closed.