Dans une contribution parvenue à notre rédaction, un collectif fustige la «paralysie de la commune IV du fait de la gestion clanique et partisane de l’équipe intérimaire actuelle à la mairie». Il réclame l’installation de la délégation spéciale et le départ Secrétaire général. Texte intégral.
Les vieilles habitudes ont la vie dure. Le Secrétaire général de la mairie de la commune IV du district de Bamako continue la gestion opaque, dans les différents domaines qui impactent la vie des populations de la commune.
Un collectif vient de se constituer pour solliciter l’installation de la délégation spéciale et le départ du Secrétaire général qui s’illustre par des pratiques pires, que celles du conseil municipal dissout.
Qu’il s’agisse de la spéculation foncière, des aides humanitaires, des recrutements à la mairie, des autorisations pour l’installation anarchique des bars, du dossier de chefferie traditionnelle dans la commune, la participation de la société civile et de la jeunesse dans les activités de la commune, la gestion du comité de gestion et de développement des quartier, la gestion des ASACOLA, le secrétaire général assurant l’intérim fait montre d’un zèle qui défie le bon sens et tranche d’avec les principes d’une gestion consensuelle, au profit des intérêts des populations de la commune.
Nous avons été informés de nombreux cas de violation continue des droits des populations, cas que nous révélerons au fur et à mesure, pour attirer l’attention des autorités de tutelle sur le danger de la gestion actuelle des affaires courantes à la mairie.
Force est de constater qu’aujourd’hui plus que jamais, la commune IV est paralysée du fait de la gestion clanique et partisane de l’équipe intérimaire menée par le duo Aboubacar BOUGODOGO-Aboubacar FANE, respectivement secrétaire général de la mairie et chef de la brigade urbaine pour la protection de l’environnement à la mairie de la commune IV. Ce duo s’en donne à cœur joie, au mépris des principes élémentaires de la gestion des collectivités.
Le collectif dont je suis le Porte-Parole entreprendra les démarches que lui confère la loi, pour faire cesser ces pratiques d’un autre âge afin qu’elles ne puissent plus se produire à la mairie de la commune IV.
Vivement l’installation de la délégation spéciale et le départ du Secrétaire général et de ses complices. La lutte continuera jusqu’à l’aboutissement de nos efforts.
Pour le collectif
Drissa KAMISSOKO, Porte-Parole du Collectif pour le salut de la délégation spéciale et la mutation du SEGAL.