Madani Tall, Président de L’Adm « Aujourd’hui, ceux qui représentaient la compétence, l’ordre ou la gouvernance sautent du gouvernement »

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Madani Tall
Madani Tall

C’est avec un profond sentiment d’humilité que nous devons face aux problèmes de notre pays, nous poser sans passion ni colère, certaines questions qui touchent chaque malien au plus profond de sa conscience.

Car nos convictions sur le destin commun des maliens ne pourront résister à la marche forcée de l’histoire, si elles ne sont pas fondées sur la vérité, les faits, le respect de soi et celui des autres, qu’ils soient maliens ou étrangers.

La première question est : Le Mali n’a-t-il pas d’alliés ?
Au regard d’une certaine opinion, nous avons été trahi par la CEDEAO qui pourtant s’est portée au chevet du Mali, par la France dont les fils sont morts aux portes de Konna, par le FMI qui mobilise à travers le monde des ressources pour nous, puis par l’ONU qui soutient notre droit, et bientôt par l’UA composée de nos frères.

Les soutiens de thèses d’un complot mondial dont le Mali serait la victime ne réalisent même pas que cela signifierait que le monde entier est contre nous. Ainsi, tout le monde : Occidentaux, Asiatiques, Africains, a tort sauf nous qui avons raison sur le monde entier. Pourquoi donc ne pas continuer à fermer les yeux ? Et s’indigner quand un ami nous dit la vérité ou ne nous soutien pas dans l’erreur.

La seconde : Avons nous une stratégie ?
Nous attaquons, nous fuyons ; nous allons en guerre (contre notre propre pays !), nous négocions ; nous devons nous unir, nous nous accusons mutuellement ; nous devons soutenir l’armée, nous la discréditons ; nous sommes souverains, mais n’osons passer la nuit chez nous mêmes. En somme, une conscience collective faite de victoires à la Pyrrhus : Si ce sont là nos seules victoires, nous sommes perdus. Est-ce dans cet état de désorganisation que nous pourrons faire face aux enjeux immédiats et futurs, à la fabrique de la nation et à la forme de notre République ?

Aujourd’hui, ceux qui représentaient la compétence, l’ordre ou la gouvernance sautent du gouvernement. A préférer la flatterie de ceux qui n’osent lui dire la vérité, aux critiques et visions pour le bien de la nation, le Président est devenu le fusible de son gouvernement.

La troisième : IBK va t-il changer de cap ?
Lorsque tant de capital se perd en si peu de temps, il est impératif de remettre en cause les choix opérés. Nous sommes arrivés à un point où, les pouvoirs publics ne peuvent plus éluder leurs responsabilités. Les maliens dans leur ensemble souffrent jusque dans les moindres villages. Et l’union qui fait la force n’a pas été jusqu’à présent la direction donnée aux maliens. Nous avons assisté à plus de division, là où les maliens étaient en droit d’espérer une nation réconciliée et résolument tournée vers l’avenir. Dieu veille.
Madani Tall, président de l’ADM

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2 COMMENTAIRES

  1. Madani le blablateur un autre veritable fafelu, le Mali a ete trahi par ses propres fils comme toi et c’est cela la realite. Pendant combien d’annees tu as touche un salaire comme ete conseiller special d’ATT pour les affaires economiques alors que le Mali n’avait pas d’economie. A toi on doit ajouter deux autres traitres c’est IBK et Mara. Avec des enfants comme vous le Mali sera toujours la mere-escorpion.

  2. Mr TALL, vous n’afez que poser des questions évidentes que tout le monde connait ,en tout cas tous les maliens; ce que nous voulons ce sont les propositions de solutions pour sortir du bourbier. Moi je propose un sursaut national où IBK va se défaire de son avion, les ministres et députés de leur avantages, les fonctionnaires à tous les niveaux du sacrifice d’un mois de salaire et allons y sur le front; 14 millions de malliens contre un millier d’appatrides ; donnons nous au bombes de la MINUSMA, ET DE serval; l’histoire retiendra le génocide du Mali qui se battait pour préserver l’unité de son territoire. A NOUS LA VICTOIRE.

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