Quelques jours après le lancement du nouveau rendez-vous d’Alger, qui rassemble une fois encore les mouvements signataires du processus de paix, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) continuent d’affûter soigneusement leurs arguments. Si le MNLA et le HCUA semblent avoir pleinement acquis leur place autour de la table, le MAA a fait l’objet au cours des dernières semaines d’attaques virulentes de la part de nombreux journalistes, qui pointent du doigt le problème de légitimité de certains de ses membres. C’est oublier un peu vite que le MAA est un rouage essentiel du processus de paix ; il ne fait aucun doute que le MAA saura prendre les mesures adéquates pour sortir des négociations les mains propres.
A différents niveaux, les trois leaders du processus de paix ont manifesté à plusieurs reprises des intentions rassurantes ces dernières semaines, qui augurent des lendemains meilleurs. En dépit de ces déclarations, auxquelles il est nécessaire d’accorder le bénéfice du doute, une partie de l’opinion a préféré se focaliser sur un homme, Yoro Ould Daha, chef militaire du MAA à Tarkint et Tabankork, dans la région de Gao.
Le procès bien légitime fait à cet homme, dont plus personne n’ignore les méfaits, occulte une donnée majeure de l’équation : le MAA a une voix qui compte, et qu’il ne faut surtout pas étouffer. C’est aussi accorder bien peu de crédit au MAA que d’imaginer un instant que ses dirigeants laisseront un criminel les représenter. OUI, d’anciens terroristes d’AQMI, d’Ansar Dine ou du MUJAO ont essayé d’infiltrer les groupes signataires, OUI, certains d’entre eux sont soutenus financièrement par des narco-trafiquants, OUI, Yoro Ould Daha est le pire des hommes, MAIS ne faisons pas d’amalgame : le MAA mérite mieux que cela.
Comment imaginer un instant que des mouvements aux ambitions si divergentes supporteraient de se réunir si régulièrement depuis des mois pour trouver des solutions ensemble s’ils n’étaient pas animés par le désir commun de vivre dans un pays pacifié ? Comment imaginer que ces mouvements supportent de voir mourir leurs hommes dans des conflits interminables ? Comment imaginer que ces mouvements pourraient s’entendre sur un soi-disant partage de trafics étant donnée la multitude d’acteurs périphériques sur lesquels ils n’ont qu’un contrôle très relatif ? Soyons raisonnable, concentrons-nous sur l’essentiel et donnons une chance à la paix. Le MAA, de son côté, saura quoi faire pour éviter le pire, en écartant les éléments dangereux.
Une contribution de Mr. Boubacar Sidibé
Une question toute simple (hélas 🙄 ) vient à l’esprit:
POURQUOI CE SONT LES MEDIAS QUI DENONCENT OU POINTENT DU DOIGT LA PARTICIPATION DE CE CHIEN, PLUTOT QUE LE GOUVERNEMENT???… 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
La présence d’un criminel terroriste avérée ne pourrait être cautionnée par PERSONNE, si notre gouvernement la dénonçait à la communauté internationale!
En un mot: QU’EST CE QU’ILS ATTENDENT A KOULOUBA, ET QUOI SERVENT NOS RESPONSABLES QUI PARTICIPENT A CES ECHANGES? 🙄 🙄 🙄
Est-ce aux journalistes de s’inquiéter de ça, ou plutôt AUX AUTORITES? 👿
LE gouvernement a bien fait cette fois si pour tout le monde participer de négociation inter-maliens sur la table ronde et non sous la table ronde…
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