Félicitation à vous, pour votre courage, votre engagement et votre détermination à combattre ce qui fait aujourd’hui la honte et le déshonneur de l’école malienne. Merci pour avoir été la première à joindre l’acte à la parole, car jusque-là, la lutte contre la corruption, la malversation et la fraude dans l’espace scolaire, n’avait été que de simples déclarations d’intentions. Merci pour avoir frayé le chemin, en montrant que la lutte contre la corruption n’est pas une utopie. Avec une réelle volonté, dont vous venez de faire preuve, le fléau, à défaut d’être éradiqué, sera considérablement diminué.
Madame, ne pensez pas à démissionner, car votre démission serait synonyme de la victoire des forces du mal sur celles du bien que vous incarnez. Le président IBK vous a placé sa confiance, en vous nommant à ce département à problèmes ; alors ne le décevez pas en donnant raison aux ennemis du Mali.
Le combat que vous venez d’enclencher est noble et digne ; mais soyez rassurez, il sera dur. Un réseau de malfrats, ayant une existence de plus de quinze ans, ne sera pas facilement détrôné. Tout sera mis en œuvre par vos adversaires pour faire foirer toutes vos initiatives. Mais restez sereine. L’espoir est permis. La partie saine du peuple malien vous soutient. Résistez aux différentes formes de pressions et de chantages. Veuillez continuer vos investigations jusqu’au démantèlement complet de ce réseau, constitué d’apatrides et de délinquants, avides de gains sales et faciles. Situez toutes les responsabilités, sanctionnez et faites sanctionner les coupables pour que de telles pratiques ne se reproduisent plus jamais car l’une des tares de l’administration malienne est bien l’impunité. La victoire appartient aux audacieux : Oser croire, c’est oser vaincre.
Bakoni Ballo, nommé tout récemment par vous-même en qualité de Directeur National du Centre national des examens et concours, a été suspendu de ses fonctions à cause des fuites de sujets du DEF et du Baccalauréat. Il est pourtant un homme reconnu pour son travail, son sérieux, son intégrité et sa rigueur. L’homme serait-il victime d’actes de sabotages et de jalousie de la part de ceux-là qui n’ont pas intérêt à ce que la boîte soit assainie? Ces bandits et voleurs de la République l’en veulent ils parce qu’il a osé partager l’idéal prôné par Mme Togola Jacqueline Nana, en s’engageant dans la dynamique de la lutte contre la corruption, ou serait-il lui-même complice de ce gang ? Les jours à venir nous s’édifieront certainement. De toute façon, vous venez de donner le ton comme quoi que rien ne sera comme avant.
Alors bonne chance à vous et que le Bon Dieu vous donne les moyens de vos ambitions. Le même Dieu qui a délivré le peuple d’Israël des mains de Pharaon, et qui a donné la victoire à David, futur Roi d’Israël sur le Philistin Goliath, vous accordera la victoire sur les ennemis du Mali. Sans vous laisser distraire, restez plus vigilante et plus décidée pour que l’école Malienne retrouve ses marques de noblesse qu’elle a perdue, il y a presque deux décennies, par la faute des vampires, dénués de tout sens de nationalisme.
Vive la reconversion des mentalités et le changement de comportements pour que vive à jamais un Mali qui gagne. Que Dieu sauve le Mali !
N’Golo Marc DEMBELE, Enseignant Chargé de cours de Philosophie au LBAD de Bamako
Le malien vit de mensonge. Ce phénomène existe depuis plus d'une décennie. Maintenant qu'un ministre a eu le courage de s'y attaquer on fait comme si elle est une nouvelle invention de cette dernière. Et ce qui fait mal c'est de voir des hommes politiques sans vergogne essayer de faire une récupération tout simplement parce qu'on est de l'opposition. Et des cadres de l'éducation qui instrumentalise le mensonge devenu leur raison de vivre. Personne n'est dupe ce phénomène de fuite aux examens n'est nouvelle au Mali mais ce qui est nouvelle c'est la volonté de le combattre et qui du coup dérange ceux qui ont la ferme volonté de sacrifier l'avenir d'une nation pour des ambitions
sordides.
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