A Monsieur le Président de l’Assemblée nationale du Mali
A Monsieur le Président de la Cour Suprême du Mali,
A Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle du Mali,
A Monsieur le Président du Haut Conseil des Collectivités,
A Monsieur le Président de la Haute Cour de Justice,
A monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
A tous les démocrates maliens,
Messieurs,
Au moment ou nous assistons passivement à la dislocation de notre pays le Mali, qui il y’a seulement quelques jours étaient considéré comme un de modèle de démocratie et de développement (infrastructures, logement agriculture, santé emploi) partout dans le monde, le devoir m’incombe de vous interpeller en tant que citoyenne malienne car ne comprenant pas votre silence et immobilisme face à au processus de décadence du Mali entamé.
Le cri d’Ousmane SY dans le Mémo qui accompagne le Manifeste du FRONT UNI POUR LA SAUVEGARDE DE LA DEMOCRATIE, est l’analyse la plus lucide que j’ai lue à ce jour de la crise politique, sécuritaire et militaire que traverse notre pays, depuis l’irruption d’officiers subalternes, à la tête de notre pays, sous la houlette du Capitaine Amadou Aya SANOGO.
Le ministre Ousmane SY ne peut être nullement être soupçonné d’être un affidé de Amadou Toumani TOURE .Pendant plus de neuf ans que le second est au pouvoir, le premier n’a jamais couru derrière les fauteuils ni les honneurs ; bien au contraire, il a plutôt mis en avant son expertise reconnue sur les questions de gouvernance, décrochant au passage le prestigieux Prix Roi Beaudoin de Belgique pour ses travaux sur la Décentralisation.
Que dit Ousmane SY ? je le cite « je lance un appel à tous de se constituer et de porter plainte contre ces fils indignes pour haute trahison »
La saillie vise ces soldats de rang qui n’ont pas assez de moyens pour se battre contre les rebelles au nord mais disposent d’assez d’armes pour pilonner le Palais de la république, vestige des temps colons pendants plus de 10h à coups de mitrailleuses et de lance-roquettes montés sur des BRDM.
Il est clairement démontré aujourd’hui que ces gens étaient venus pour exécuter le PR TOURE sinon pourquoi concentrer leur tir sur le deuxième étage de l’aile gauche du bâtiment, précisément là ou se trouve le bureau du Chef de l’Etat ?
Après leur forfait et une insoutenable attente, les maliens, mi-amusés, mi-sidérés on vu surgir sur les écrans comme le diable sortant de sa boite, des soudards, la mine sombre, le verbe hésitant annoncer qu’ils mettaient fin au régime en place, suspendaient la constitution et tiraient un trait sur les Institutions de la République.
L’ambigüité pour ne pas dire l’incongruité de l’argument du redressement démocratique avancé par le Capitaine SANOGO pour s’emparer du pouvoir d’Etat, n’a pas encore fini de heurter le bons sens des démocrates que les putschistes en inventèrent un autre, non moins saugrenu.
En déclarant que le président Amadou Toumani Toure « pourrait faire l’objet de poursuites judicaires pour haute trahison et malversation financière », le Chef du CNRDRE cherche plus à faire divertir qu’à convaincre.
Visiblement, il est décidé à glaner plus de sympathisants nationaux pour faire face au désaveu de l’extérieur.
Il tente aussi de détourner l’attention des ses contempteurs pour la braquer sur un problème qui n’en est, en réalité pas un. La junte malienne sait bien que son échec dans la tentative feinte ou réelle de faire mieux qu’ATT face à la rébellion, est déjà consommé.
Ce qui équivaut à un total échec de la mission qu’elle prétend s’être assignée en renversant le président démocratiquement élu. La junte, au lieu de tirer les leçons de son incapacité et de rendre le tablier, elle croit avoir trouvé en la personne du chef de l’Etat déchu le bouc émissaire.
Que dit encore Ousmane SY ? « Ils ont pris l’école malienne hier en otage, c’est le processus démocratique et tout un peuple qu’ils prennent en otage aujourd’hui, sans respect ni considération de leur choix. S’ils ne peuvent pas comprendre que la seule voie du changement provient dees urnes et qu’ils ont la possibilité de constituer un contre-pouvoir, il faut le leur faire comprendre »
L’ancien ministre peut être sans le savoir touche au cœur de la cible : les mentors et inspirateurs du coup d’état, les esprits faibles et certains politiciens véreux en sont le bras armé.
Messieurs les Présidents des 3è, 4è 5è 6è 7e et 8è Institutions, vous existez parce que les premières et deuxièmes institutions existent ; le président de la République a été victime d’un putsch et la moitié des membres du Gouvernement est arbitrairement détenue.
Comment pensez-vous jour votre rôle en restant muré dans ce silence pendant que la République fout le camp ?
Notre pays aujourd’hui si on n’y prend garde deviendra le nouvel Afghanistan, une base arrière de la nébuleuse Al-Qaïda et la République du Mali disparaitra.
C’est un grave disfonctionnement du processus démocratique organisé par un groupe d’extrémistes politiques et à son seul profit. Ces personnes ne croient pas à la démocratie du suffrage universel et fidèle à cette conviction, ils fondent leur stratégie de conquête du pouvoir sur le complot et la violence. Nous en avons fait l’expérience le 29 mars à la bourse du travail.
Le coup d’état du 22 mars n’a donc rien d’une éruption spontanée, mais bien la première étape d’un projet rigoureusement pensé et adossé à une implacable volonté pour sa mise en œuvre.
Mr Ousmane SY est plus précis quand il dit je cite : « La lecture des événements (coup d’état à 45 jours des élections) me conduit à tirer la conclusion que des forces occultes veulent faire un forcing pour écarter les acteurs actuels de la scène politique. Ils ne voient d’autres moyens d’accéder au pouvoir qu’un coup de force étant donné que jamais le peuple ne commettra l’erreur de les choisir »
Que dit-toujours Ousmane SY ? Je cite « Sachant que le Mali avait besoin d’unité, de cohésion de toutes les forces vives pour sortir de la situation de guerre, sachant que la communauté internationale à travers l’UA et la CEDEAO étaient entrain de se mobiliser pour nous aider à sortir de la crise, ils ont osé avec la complicité d’hommes politiques qui se disent démocrates(paradoxe) affaiblir l’état, plonger le pays dans le désarroi, isoler le pays sur la scène internationale, jeter les bases d’une crise économique qui ne saurait être évité, pour cela ces énergumènes méritent de passer devant une cour martiale et leurs acolytes politiques devant les juridictions compétentes pour haute trahison ».
Tout comme Ousmane SY, Mr Said DJINNIT, le représentant spécial de Ban Ki-Moon, pour l’Afrique de l’ouest a été on ne peut plus clair.
Mr DJINNIT qui a été la dernière personnalité internationale a avoir rencontré le Président
TOURE le mercredi 22 mars a déclaré de passage Genève je cite :
« Le coup d’état au Mali est inacceptable ; ce coup d’état est d’autant plus inacceptable qu’il intervient contre un Président démocratiquement élu au moment ou la Communauté Internationale état prête a apporter son soutien décisif pour une solution pacifiée au nord du Pays. »
Il a conclu son propos en exigeant le retour à l’ordre constitutionnel normal.
Le dépit est à al mesure de la dureté des propos qui traduisent une implacable vérité : ce putsch est le plus beau cadeau fait à la rébellion depuis le déclenchement des hostilités le 17 janvier dernier.
Eh oui Messieurs les présidents, le mali est aujourd’hui est un pays divisé ; 10 jours seulement après le coup de force dont fut victime ATT et la démocratie, le mali est entrain d’aller à vau-l’eau sous le régime de la Grande muette, parce que régenté par un groupe dont la seule stratégie est la kalachnikov, la désinformation et l’intox. Son procédé de diversion a d’autant moins de chance de prospérer que les acteurs de la crise malienne ont bien d’autres chats à fouetter.
Gao, Tombouctou, la perle du désert jadis réputée pour accueillir des milliers de touristes est devenue la capitale de bandits armés, de terroristes doublés d’islamistes farouches.
Après avoir été sous les feux de l’enfer, abandonnées à leur triste sort et livrées aux démons du MNLA et de Ancardine, nos régions du Nord sont désormais le théâtre de pillages et de violences les plus atroces (viols des femmes atrocités de tout genre).ceux qui ne parlent pas Tamachèque ou arabe sont devenus des étrangers sur la terre des SONI et des ASKIA.
Et oui, devant notre silence et notre immobilisme, le capitaine Sanogo a demandé aux forces loyalistes de se retirer.
Malgré la condamnation ferme et unanime de la communauté internationale, de la CEDEAO et de l’UA, l’apprenti boulanger pense être assez intelligent pour rouler tout le monde dans la farine.
Après la mise en scène, organisée à l’aéroport pour « chasser » les chefs d’Etat de la CEDEAO démocratiquement élus, celle non moins grotesque de ses sorties fulgurantes sur les ondes pour affirmer que l’ordre constitutionnel est rétabli et faire des nominations le lendemain, la junte présente des signes de frilosité (report de la mascarade dénommée Convention Nationale) qui sont symptomatiques d’un pilotage à vue.
En plus de tout cela, le signal d’alerte sur les conséquences au plan économique de cette folie militaire vaut aussi qu’on s’y attarde. Tous nos partenaires au développement (multilatéraux et bilatéraux) ont suspendu leur coopération avec notre pays.
Faut-il aussi rappeler tous les pillages dans les banques, des organismes privés et certaines directions étatiques comme la douane qui après le passage de la horde sauvage mettra de longues semaines, voire de longs mois à retrouver son niveau de recouvrement en l’absence de traitement automatique des données, les serveurs ayant été saccagés.
Nos braves douaniers sont revenus à l’âge de pierre taillée en traçant des registres de leur main pour les opérations de dédouanement.
Mali, as-tu fais tout ce chemin pour te retrouver au stade de « république bananière » même si nous n’en produisons qu’une petite quantité dans la région de Sikasso ?
Le ministre Ousmane Sy indique le chemin de l’honneur, de la dignité quand il dit :
« Il faut que toutes les forces vives se lèvent, assiègent ces individus jusqu’à ce qu’ils cèdent, il y ava de notre crédibilité, de notre dignité. Il faut un retour à l’ordre constitutionnel sans conditions et délai. Le mali est à un tournant de son histoire et c’est le moment ou jamais de prouver qu’on est un peuple mature, responsable et prêt à se battre pour ses choix et ce choix sans conteste est la démocratie nous laissons passer ca, plus personne ne nous prendra au sérieux et nous aurons participé à la décadence de notre pays, ce dont nous aurions à répondre devant les générations futures ».
Alors messieurs les Présidents d’institutions, l’ordre constitutionnel ayant été réinstauré depuis le dimanche dixit le capitaine Sanogo, qu’attendez vous pour jouer votre rôle et réclamer le retour des deux premières institutions dont vous dépendez directement ?
Si la première institution n’est pas reconnue c’est que vous non plus n’avez pas d’existence légale.
Art 47, 59, 83,84 et 85 de la Constitution de 1992.
Soit vous vous effacer, soit vous appliquer la loi fondamentale dans son intégrité c’est-à-dire en exigeant sans délai au peule malien d’appliquer l’article 121 qui dit clairement ceci.
« le fondement de tout pouvoir en république du mali réside dans la constitution.la forme républicaine de l’Etat ne peut être remise en cause. Le peuple a le droit à la désobéissance civile pour la préservation de la forme républicaine de l’Etat.
Tout putsch ou coup d’état est un crime imprescriptible contre le peuple malien »
Cette disposition finale de notre constitution me donne le droit à moi et à tous les démocrates maliens de se mettre debout sur les remparts, face à la junte, au MNLA, à Ancardine afin de rétablir la chaine de commandement qui a été brisée le 22 mars, toutes choses permettant de rétablir l’ordre constitutionnel et d’aller à la reconquête de nos contrés perdues.
Messieurs j’en appelle à votre sens du patriotisme, à la sacralité du serment que vous avez juré d’honorer, et particulièrement au Président de la cour Constitutionnelle qui est le juge de la Constitutionnalité des lois et qui garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques (art 85 de la constitution), remettez de l’ordre dans notre pays.
Réagissez face à ce chaos et jouez pleinement votre rôle ; faites comme Ousmane Sy, ayez ce sursaut nécessaire et poussez ce cri du cœur !!!
Exigez sans plus tarder le retour à l’ordre constitutionnel et sauvons le Mali ; plus les jours passent plus le notre pays bascule vers un précipice sans fond. Prions pour que Dieu nous épargne d’une guerre civile imminente.
Il faut vivement, ardemment et sincèrement souhaiter que le ministre Ousmane SY puisse jouer un rôle important dans la recomposition politique qui va s’opérer au lendemain que nous souhaitons immédiat, du retour de l’ordre constitutionnel dans notre pays. Hors le chemin de la digité qu’il nous montre, tous les politiciens aigrefins qui pensent leur heure arrivée n’auront que les yeux pour pleurer à l’heure du bilan.
On me taxera surement d’être une pro ATT ! Et oui ; je le suis et je l’assume…
Mais dites moi à part certaines brebis galeuses que tout le monde connait, quel dirigeant (politique, administratif, judiciaire, operateur économique et surtout chef d’institution) ne sa targuait pas d’être un proche du Président TOURE ? D’aucuns en faisaient même du trafic d’influence. Alors restons dignes et n’ayons pas la mémoire sélective.
Dites vous bien que rien n’est jamais acquis dans la vie.
Fatoumata SAKO,
Citoyenne malienne et fière de l’être en tout cas (avant le 22 mars 2012)
Accueil Contributions
Je me rappelle lors d’une émission télé où Ousmane Sy disait qu’étant Ministre de l’Intérieur en charge des élections, la police a pris une personne en flagrant délit de fraude avec des cartes volées en main et que lui a été obligé de relacher le fraudeur parce que des parents par-ci, des amis par-là ont téléphoné pour intercéder. Prière de ne pas citer ce monsieur.
Ne nous detourne pas des realites du terrain
Vous qui vous dites democrate ou etiez vous pendant que la societe malienne se disloquait: armee,ecole,famille,education,….
C’est des apatrites comme vous et vos complices qui au contraire,meritez de passer devant les juridictions competentes pour haute trahision.
On crie sur tous les toits l’exemple de democratie au Mali,qu’on ne se trompe pas,les acteurs de cette mascarade de democratie sont en realite un Groupement d’Interet Economique savemment organise qui a pris le peuple en otage. Qu’on me dise,a part les elections de 1992,est ce que les taux de participation ont reellement depasses les 25% ces dernieres annees?
Patriotes soyons vigilants,ne laissons pas cette ocasion nous filer entre les doigts,comme celle de 1991 d’ou sont partis les leaders politiques actuels.
Cette lettre ouverte de Fatoumata Sako est la preuve que la mediocrité a trouvé son salut sous le regime Att.Pourquoi n a-t elle pas ecrit cette lettre au moment où Att et son clan mettaient le pays à genoux?Qui a permit aux bandits armés de fouler le sol malien avec armes et bagages?Qui etaient les complices de ces bandits et trafiquants de drogue?Si Ousmane Sy et Fatoumata sont incapable de faire une analyse objective qu’ils aillent au diable.
Chaque malien est libre de penser , croire et de dire ce qu’il veut(libeté d’expression)mais tout ce que je sais c’est que sanogo et ses hommes ont osé montré qu’ils sont au dessus de la loi (detruire et refaire une autre constitution) et les garants de la republique: civils , militaires haut gradés en particulier les présidents des istitutions comme la 3è,4è,5è ,6è,7è et 8è qui sont censé nous garantir ont préféré se laisser manipuler bien que dissoute.Une fois que l’ordre constitutionnelle est rstauré,démandez à retablir la legalité de droit si non vous suivrez cette transition les têtes baissées.Ce qui est encore très mauvais pour votre credibilité. 😉 😉 😉
Ne soyons pas dûr envers notre soeur qui a fourni des efforts intellectuels pour contribuer au débat même si je sens beaucoup de provocations de sa part.
AUCUN PAYS N’A ACCEPTE MAIS LE MALI ..OUI
ACCEUILLIR DES BANDIT LOURDEMENT ARMER LEUR OFFRIR DE L’ARGENT EN ESPECES
C’EST TRES BIZARD CAR COMMENT PEUT ONT FAIRE UNE CHOSE PAREIL PUIS AVOUER çA ALA TELE COMME SI RIEN N’ETAI.LES MALIENS SONT PASSIFS.
DIX ANS DE POUVOIR SANS EQUIPEMENT ARMER.QU’AVEZ VOUS FAIT DES BUDGET VOTEZ CHAQUE ANNEE. GRACE A SANOKO ONT LE SAIS AUJOURDHUI.
L’ECOLE MALIENNE DEGRADER DEPUIS 10 ANS…
ETC……. [ FATOUMATA DIS MOI QUE ATT N’A PAS TRAHI SON PAYS ]
ma soeur si vous aviez pense par vous meme alors on aurait pu discuter…mais de la a “commenter” ce que Ousmane sy a maneuvre…
vous oubliez que ce meme ousmane Sy est l un des responsable de ce qui nous arrive aujourdh8 , car nous n avons pas la memoire courte ..nous avons vu ce meme monssieur bafoullier la dignite du peuple malien en contribuant a la venue frauduleuse de ATT a la tete de notre pays.
Mediocre mlle
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