Peuple Souverain du Mali,
Les conditions sont-t-elles réunies pour des élections transparentes et démocratiques le 29 juillet 2018 ? Vous convenez avec moi que la réponse réaliste à cette question est non. Mais, alors donc pourquoi s’entêter à organiser des élections le 29 juillet 2018?
Contrairement aux états major des potentiels candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, nous disons haut et fort que les élections annoncées n’auront aucune capacité à résoudre les problèmes au Mali. Pire, ces élections vont les exacerbés à un moment où notre pays à besoin de toutes ses filles et fils à son chevet.
Peuple Souverain du Mali,
Dans le contexte actuel du pays, les maliens ont de fortes chances de sortir de ces élections plus divisés qu’en y rentrant.
Il est clair que malgré les déclarations du Gouvernement d’organiser des élections transparentes et crédibles, vous convenez avec nous que cela n’est pas du tout possible dans le contexte actuel du Mali.
En réalité le Gouvernement n’a pas le choix. Il doit tout faire pour respecter les délais constitutionnels. Mais, en se comportant ainsi, le Gouvernement malien embarque le Peuple dans la politique de l’Autruche : refuser de voir la réalité.
Peuple Souverain du Mali,
Il est évident et plus que certain que le Gouvernement de la République du Mali est dans l’incapacité totale d’organiser les élections sur au moins 40% du territoire, pour faire modeste. Si non dans des proportions réalistes, l’on pourrait sans risque de se tromper dire que l’Etat du Mali, n’a pas la possibilité d’assurer la sécurité des élections sur au moins 60 % du territoire national.
La situation au nord du pays est très volatile. Le Centre du pays est sous le contrôle des hommes d’Amadou Koufa, qui y règnent en maîtres absolus. Dans une moindre mesure, à la date d’aujourd’hui, seule la région de Sikasso est à l’abri du désordre exceptionnel qu’il nous est donné de voir ailleurs. Et, même là, ce n’est pas parce que des dispositions particulières y sont prises.
Comment penser que ce sont des élections mal préparées et qui seront certainement mal organisées, qui pourront sortir notre pays de la catastrophe annoncée et perceptible à tout bout de champ ?
Peuple Souverain du Mali,
Tout comme le Gouvernement, nombreux sont les leaders politiques maliens qui sont conscients de l’impossibilité d’organiser des élections crédibles et transparentes, dans le contexte actuel du Mali. Loin de se soucier de la petite vie des maliens qui se battent contre vents et marées pour s’assurer la pitance quotidien, à eux et leurs progénitures, nos leaders politiques sont tous pressés à occuper le fauteuil présidentiel. Ils refusent d’admettre que le Mali n’est pas à mesure d’organiser des élections claires et transparentes à hauteur de souhait et de nature à mettre le pays à l’abri d’une crise postélectorale. Certains candidats potentiels soutiennent haut et fort que des élections, même bâclées, valent mieux que pas d’élections du tout. Mais, ils ne disent pas qu’ils sont entrain de fourbir leurs armes pour descendre dans la rue pour contester les résultats, tant qu’ils ne seront pas les gagnants.
Il est encore temps et grand temps d’éviter que le fauteuil présidentiel du Mali, ne devienne un banc présidentiel. Si les élections étaient organisées dans les conditions actuelles que nous vivons, il est clair que le Mali risque d’avoir plus de trois présidents autoproclamés. Et, ce sera bonjour les dégâts.
Peuple Souverain du Mali,
Evitons à notre pays une situation de chienlit pendant qu’il est encore temps. Réveillons-nous comme un seul homme pour en imposer aux hommes politiques qui ne voient pas souvent plus loin que leur volonté d’accéder à la magistrature suprême du pays.
Nous devons nous donner les moyens pour leur imposer « une transition consensuelle » à la place des élections du 29 juillet 2018.
Cette transition consensuelle sera dirigée par Ibrahim Boubacar Keita, actuel Président de La République, avec l’engagement ferme de ne pas être candidat à sa succession et de ne soutenir aucun candidat, au bout de 30 mois (2 ans 6 mois).
Ibrahim Boubacar Keita, en sa qualité de Chef d’Etat consensuel, va mettre en place un Gouvernement d’Union nationale, composé des partis politiques qui comptent au Mali et des acteurs crédibles des forces vives de la nation.
Ce gouvernement aura deux missions principales :
- Travailler à restaurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire du Mali ;
- Mettre en place un dispositif pour organiser des élections claires et transparentes, pour le choix du nouveau Président du Mali.
Aucun membre de ce Gouvernement n’aura la possibilité de se présenter comme candidat à l’élection Présidentielle.
Peuple Souverain du Mali,
Cela n’est pas impossible. Et surtout n’est pas au-delà de nos capacités. Pour l’amour du Mali éternel, faisons en sorte que les élections soient une fête de la démocratie au Mali.
Bamako, le 19 Janvier 2018
Yagaré Baba Diakité
Président du Mouvement Vert-Jaune-Rouge
Des gens qui ne savent même comment se fait une élection sont au devant de la scène . Les plus idiots parlent de la victoire d’IBK des le premier tour. Quelle méconnaissance du système électoral . Il avait presque tout le monde avec lui en 2013, cela n’a pas empêché d’aller au second, comment en 2018, il n’a personne avec lui que les traîtres ademistes peut il penser a se faire élire des le premier tour? Une façon de préparer l’opinion publique , mais si jamais cela se passait, il ne va pas gouverner un seul jour. Des opportunistes qui sont près de lui, vont l’inciter à commettre la parjure , il sera le seul a gérer les conséquences . Au lieu de se retirer pour incapacité , il veut un second mandat, je me demande ce qu’il viendra faire encore .
Merci , je suis d’accord en partie avec vous, il nous faut une transition consensuelle , mais sans IBK. Il est a la base de cette situation que les maliens vivent. Pourquoi le faire participer encore? Il est incapable de gérer le Mali, vraiment il n’a qu’à partir . Désormais le destin du Mali doit se jouer sans IBK et son système de mal gouvernance. Tout bon malien sait très bien , que le régime IBK n’a aucun moyen s’organiser une élection présidentielle propre . Il n’a rien résolu : sécurité , politique, administration , école , santé etc…. Comment voulez vous faire participer cet homme encore. Il y’a environ plus de 6 mois que deux figures historiques du Mali se sont prononcées sur l’élection présidentielle de 2018: Dr Seydou Badian KOUYATE et le Dr Ousmane SY, qui ne sont plus à présenter aux maliens. Chacun dans son analyse propre a émis des doutes sur l’organisation de l’élection présidentielle et ils ont fait des propositions concrètes . Des apatrides a l’époque ont tenu des propos sur ces illustres personnalités . Maintenant à moins de 3 mois, il y’a cette incapacité du gouvernement s’organiser l’élection présidentielle sur l’ensemble du territoire national, sur plusieurs lèvres . Mais aussi et surtout la détérioration de la situation sécuritaire au centre du pays, le Nord toujours inaccessible aux autorités maliennes ( civiles et militaires). Le cas devient préoccupant . Le destin de Mali est en jeu. Afin d’éviter son effondrement, il nous faut un sursaut national, mais sans qu’IBK ne soit le maître d’œuvre . Nous savons tous que l’homme est incapable de diriger le Mali, il nous faut le mettre hors de cause, en mettant en place une transition consensuelle pour une durée de 2 ans, avec deux missions principales: réinstaller sur l’ensemble du territoire national la SÉCURITÉ et organiser les élections générales (Predidentielle, législatives , communales et pourquoi pas le référendum ), mais sans IBK. Maintenant s’il veut être candidat pour un second mandat, il pourra competir avec les autres candidats . Oui pour une transition consensuelle sans IBK et son système .
Comme un certains “oduesp” pseudo à l’envers tellement qu’il manque d’inspiration
Regardez moi ces loups blancs avec leurs préoccupations $t€riles de jaloux de l’histoire des autres
parce qu’ils savent qu’ils ne pourrant jamais rattraper
lopinion.fr/edition/international/etats-unis-se-preparent-choc-civilisation-chine-185874
Ils n’ont pas pû formater ce pays à leur standard occidental alors ils fu$tig€nt!
DROIT DE RÉPONSE AU MOUVEMENT VERT-JAUNE-ROUGE:
Mais y a des personnes qui sont réellement inqualifiable quoi. Et si se petit malin, nous disait d’après lui et les autres tenants de cette option de «transition» tel que: Ousmane Sy et consors a quand, ils prévoit la fin de cette transition. 5,10 ou 15 ans peut être parce que d’après les expert en stratégie militaire ce pays en a pour au moins 10 ans avant d’être pacifié et tout les observateurs avisé sont du même avis. Vous croyez qu’un pays sans armée et avec un état en lambeau peut gérer une telle crise en si peu de temps, une élection en demi teinte dans le cas du Mali vaut mieux qu’une situation d’exception qui va ouvrir la porte à des situations regrettable. Les Ousmane Sy s’adonne à des parades médiatiques juste pour étaler leurs savoirs le syndrome de l’intellectuel Africain, toujours dans les discours, mais jamais de solution à proposer. Ce que vous proposer ne peut fonctionner que si il y a consensus, mais malheureusement pour nous autres Africains, nos hommes politiques non pas cette grandeur d’âme et la maturité nécessaire pour s’asseoir et s’entendre comme des adultes pour gérer une transition en tenant compte que des intérêts du peuple, en 2012 croit tu que si la communauté international n’était pas intervenu qu’on allait pouvoir ce mettre d’accord pour une transition? la réponse est non!. On avait vu déjà des individus qui achetait déjà des armes pour en découdre. S’il vous plait arrêté vos niaiseries laissé nous avec vos histoires de transition dont vous n’avez aucune idée de comment ça pourra finir, nos hommes politiques n’ont pas assez de maturité pour ça, c’est des petites personnes sans honneur, ils vont brûler nôtre pays
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