Proposition d’un Guide et d’une Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne.
Excellence Monsieur le médiateur de la CEDEAO pour la crise Malienne,
Excellence Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement de transition du Mali,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les responsables du comité d’organisation des concertations nationales,
Chers sœurs et frères Maliens,
Devant la gravité de la situation au Mali induite par les crises institutionnelle, sécuritaire mais aussi économique, je me permets de vous écrire cette lettre ouverte pour vous faire :
(1) une proposition portant sur la gouvernance, l’utilité des concertations nationales et la condition de sortie de la crise Malienne. Téléchargeable [2] depuis le portail agora21, sur internet, elle est intitulée :
[Proposition] GOUVERNANCE, UTILITE DES CONCERTATIONS NATIONALES ET SORTIE DE LA CRISE MALIENNE
(2) une proposition de sortie, honorable pour tous, de la crise Malienne. Téléchargeable [3] depuis le portail agora21, elle est intitulée sur internet :
Mali : SECURISER LA POPULATION PUIS OPTER POUR UNE SORTIE DE CRISE HONORABLE POUR TOUS EN GARANTISSANT LA RECONCILIATION ET L’UNITE NATIONALES PAR UNE SOLUTION NEGOCIEE VIA UNE CONFERENCE GLOBALE DE COMPROMIS ENTRE MALIENS
(3) une proposition d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne. Elle [1] fait l’objet de cette lettre ouverte.
Ces propositions ont été enrichies par les très nombreux échanges que j’ai eus sur internet, en particulier sur maliweb, essor, tamtaminfo, agora21, facebook, avec des milliers d’internautes au sujet des conférences nationales et de la solution à la crise Malienne. Je profite pour les remercier pour leurs contributions et leur engagement.
J’ai déjà envoyé en ligne des éléments de ces propositions à son Excellence Monsieur le Président par intérim de la République du Mali, Dioncounda Traoré, au Premier Ministre du Mali, Cheick Modibo Diarra, et au médiateur.
La crise Malienne met les Maliens dans une situation critique poussant certains à des actes (amalgames, non participation aux concertations nationales et aux négociations, insultes, …) qui divisent au lieu d’unir. Dommage, parce que de tels actes ne font qu’empirer la situation.
La coexistence au Mali, en particulier, dans les régions du Nord entre plusieurs ethnies (tamasheq, songhay, peulh, arabe, bambara, …) s’est toujours faite malgré des heurts car des liens historiques très forts existent entre ces ethnies, ne perdons pas tout cela de vue.
Cette fois-ci, les plaies sont plus ouvertes avec des actes très criminels de la part des groupes armés et une grande incidence sur le Mali tout entier.
Malgré tout, en établissant des principes et des conditions à respecter (dépôt des armes, indivisibilité du Mali, laïcité et respect des droits de l’homme) par le MNLA et Ansar Dine, mais aussi la non impunité et des critères d’inviolabilité des accords futurs mais aussi la création d’un comité pour leur suivi, le dialogue et les concertations nationales doivent s’installer entre frères et sœurs Maliens, n’acceptant pas le terrorisme, pour, qu’ensemble, ils cherchent le chemin qu’ils emprunteront pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, tout en garantissant la paix, la sécurité, la reconstruction de l’unité et la réconciliation nationale, et que plus jamais ne se répète ce qui s’est passé.
Pour ce faire, vous trouverez ci-après une proposition d’un guide et d’une plateforme, qu’il est souhaitable que tous les Maliens utilisent pour y arriver.
Il est souhaitable qu’ils soient utilisés par le gouvernement de transition du Mali et le comité d’organisation des concertations nationales comme faisant partie des bases de discussions et comme Guide et Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne.
Ils peuvent aussi être utilisés par le médiateur comme guide et plateforme de négociation pour une sortie durable de la crise Malienne. Les parties prenantes sont les représentants du gouvernement de transition, les représentants des partis politiques, la société civile, tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes (non impunité et respect des droits de l’homme) et conditions (dépôt des armes, respect de l’intégrité territoriale de la laïcité) sur lesquels se reposent les concertations et négociations.
Ce guide et cette plateforme, intitulés « Guide et Plateforme de consultations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne », constituent un seul document intégré composé de plusieurs points :
– au point 1, les principes, conditions et proposition pour la gouvernance, pour montrer l’utilité des consultations nationales et pour une sortie durable de la crise Malienne,
– au point 2, la nécessité de l’ouverture des concertations nationales et des négociations à tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme, incluant ceux des régions et de la diaspora,
– au point 3, ce qui peut être négocié, avec qui et pourquoi mais aussi l’organisation des conférences de compromis dédiées aux négociations,
– au point 4, le type de guerre à mener pour éliminer efficacement le terrorisme au Nord Mali,
– au point 5, des éléments du futur souhaité (développement durable équitable dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, reconstruction de l’unité nationale et réconciliation nationale),
– au point 6, le lien avec la solution proposée par le gouvernement de transition du Mali, le haut conseil de l’Etat et ses composantes.
– au point 7, le lien avec la solution proposée par la CEDEAO
– au point 8, la conclusion.
1. Principes, Conditions et Proposition pour la gouvernance, l’utilité des consultations nationales et pour une sortie durable de la crise
TOUS LES MALIENS, N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME, DOIVENT S’ENGAGER, ENSEMBLE, A FAVORISER UNE SORTIE DE CRISE DURABLE :
EN ACCEPTANT :
– DE SE PARLER A TRAVERS LES CONCERTATIONS NATIONALES ET
– EN NÉGOCIANT CE QUI EST ACCEPTABLE POUR TOUS
SANS OUBLIER :
DE CONDAMNER LES ACTES COMMIS ET PUNIR LEURS AUTEURS CAR TOUT CE QUI RESTE IMPUNI VA FAIRE REPARTIR LA SPIRALE DE LA VIOLENCE ET DE L’INSÉCURITÉ,
AUTREMENT, LA GUERRE SERA INÉVITABLE ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE SERA DIFFICILE VOIRE IMPOSSIBLE.
Je remercie tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme qui contribuent à la résolution de la crise du Mali et à tous ceux, Maliens et étrangers, qui interpellent les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour revenir à la raison.
Il est temps que les Maliens n’acceptant pas le terrorisme s’accordent sur un ensemble de PRINCIPES dont le refus de l’impunité (la justice et les forces de défense et sécurité du Mali doivent faire leur travail), le respect des CONDITIONS d’indivisibilité du Mali, de la laïcité et de respect de droits de l’homme, et le fait de TRAVAILLER ENSEMBLE, en priorité, à travers les concertations nationales et les négociations, pour libérer le pays.
Les conditions de sécurité optimale doivent être assurées, à la fois pour la population, n’acceptant pas le terrorisme, vivant au Mali mais aussi pour les participants aux concertations nationales et aux négociations.
La justice doit faire son travail pour juger tous les actes commis par les groupes armés, MNLA, Ansar Dine et les autres, et doit déterminer avec exactitude ceux qui les ont commis.
Ce qui nécessite du temps, la preuve est que la CPI a déjà été touchée, pour ce faire, par le gouvernement Malien mais jusqu’ici les résultats sont attendus.
Je pense que si les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, acceptent les CONDITIONS SUIVANTES, A SAVOIR, déposer les armes et s’engager pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et la laïcité amis aussi le respect des droits de l’homme, alors le Mali doit accepter de les intégrer dans les concertations nationales et dans les négociations.
J’ai rappelé ces principes et conditions dans ma proposition portant sur la gouvernance, l’utilité des concertations nationales et sortie de la crise Malienne faite aux MALIENS, AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION ET AU PRÉSIDENT DU MALI à travers les sites internet maliweb, tamtaminfo, agora21 et facebook, sur lesquels elle a été publiée. Des extraits ont été publiés sur le site internet essor du Mali.
Conformément à MA PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE, la sécurité des populations et des conférences dédiées aux concertations nationales et aux négociations doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali avec le renfort du contingent de la CEDEAO/UA/ONU.
Tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme doivent s’engager, ensemble, à favoriser une sortie de crise durable EN ACCEPTANT en priorité:
– de se parler à travers les concertations nationales et
– en négociant ce qui est acceptable pour tous,
SANS oublier de punir les actes commis et leurs auteurs car tout ce qui reste impuni va faire repartir la spirale de la violence et de l’insécurité,
AUTREMENT la guerre sera inévitable et la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.
De toute façon, en cas d’échec des négociations, la guerre serait inéluctable.
2. Nécessité d’ouverture des consultations nationales et des négociations
Les concertations nationales et les négociations doivent concerner et intégrer tous les Maliens, n’acceptant pas le terrorisme, y compris ceux de la diaspora et ceux des régions.
Certains, actuellement, se sentent mis de côté.
Les organisateurs peuvent rectifier le tir avant la tenue de ces dernières car tous les Maliens doivent se sentir concernés.
Contrairement à leurs termes de référence actuels, elles ne doivent pas se polariser uniquement sur quelques éléments parmi les préalables (feuille de route, restauration de l’intégrité territoriale, élections, démocratie, décentralisation, sécurité), certes indispensables, mais aussi et surtout sur le futur souhaité (en donner les grandes lignes) par les Maliens. Les termes de référence doivent être modifiés en conséquence.
Les concertations nationales et les conférences de compromis dédiées aux négociations doivent avoir des ramifications au niveau régional pour fédérer tous les besoins et les préoccupations des communautés et de tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme.
Contrairement à ce que pensent certains, les concertations nationales ne doivent pas être l’occasion pour mettre de côté des éléments ou la totalité des institutions actuelles, en particulier le Premier Ministre ou le Président ou les Ministres ou l’assemblée nationale, au risque d’être vues comme une « chasse aux sorcières » et de faire repartir la spirale des mécontentements et de la division ou de les amplifier.
3. Négocier pour éviter, autant que possible, la guerre
Tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme doivent accepter les concertations nationales et les négociations pour éviter, aux régions du nord et au Mali, une guerre, avec ses conséquences désastreuses, que tout le monde regrettera si elle est mal préparée.
Ces négociations doivent utiliser des conférences de compromis.
3.1. Pertinence des conférences de compromis
D’un point de vue scientifique, une conférence de compromis ouverte à tous les Maliens, par son aspect aléatoire car tout Malien peut y participer, donne en général des résultats efficaces et pertinents, en ce sens qu’elle installe la confiance et prend en compte les vrais besoins des citoyens de base auxquels elle est ouverte ainsi que la durabilité sans oublier la solidarité entre les citoyens du pays et entre générations.
De ce fait, elle aide à l’unité et à la réconciliation, de façon durable, entre collectivités territoriales, entre communautés et entre citoyens et permet une sortie de crise honorable pour tous, sans guerre et sans dégâts collatéraux, avec le bonheur pour tous d’avoir été utiles en ayant participé à sa résolution.
3.2. Approches utilisées dans les conférences de compromis
3.2.1. QUI ? va négocier QUOI ? POURQUOI ? et avec QUI ?
Dans le contexte de la négociation/dialogue, à tous les niveaux, il est important que chaque citoyen ou représentant d’une communauté apporte une répondre aux questions pertinentes suivantes, auxquelles je réponds brièvement (ENTRE PARENTHESES) ci-dessous:
Qui ? va négocier Quoi ? Pourquoi ? et Avec Qui ?
QUI va négocier ? (LES MALIENS N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME)
QUOI négocier ? (PARVENIR A UNE VISION PARTAGEE DU DEVENIR (FUTUR) DU MALI EN PARTANT DES BESOINS ET DES REVENDICATIONS QUI SERONT JUGÉS LÉGITIMES ET PERTINENTS PAR LES CONFÉRENCES DE COMPROMIS EN AXANT LA REFLEXION SUR LES PRÉALABLES (RESTAURATION DE L’INTEGRITÉ TERRITORIALE, ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES, LA SÉCURITÉ, …), LA DÉCENTRALISATION, L’INTÉGRATION ÉQUITABLE DES COMMUNAUTÉS ET DES CITOYENS ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉQUITABLE. Ce dernier constitue le futur que le monde entier souhaite, comme l’atteste la conférence mondiale RIO+20 sur le développement durable, l’économie verte, le cadre institutionnel et la gouvernance du développement durable, qui a eu lieu à RIO du 20 au 22 juin 2012).
POURQUOI négocier ? (Pour la PAIX ET LA SÉCURITÉ du MALI ET SA DURABILITÉ mais aussi la PAIX ET LA SÉCURITÉ de la sous-région et au niveau international).
Avec QUI négocier ? (TOUS les MALIENS, N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME, ENTRE EUX INCLUANT LE MNLA ET Ansar Dine S’ILS ACCEPTENT LES PRINCIPES ET CONDITIONS VUS AU POINT 1).
3.2.2. Approche globale pour établir les compromis
Pour établir les compromis, une approche globale, composée d’une approche descendante (du global au local) suivie d’une approche ascendante (du local au global), est nécessaire.
Au début, par une approche descendante (du global au local), on définit l’objectif de la conférence globale de compromis qui est ouverte à tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme. En répondant, à tous les niveaux, aux questions données précédemment en 3.2.1, l’objectif est de définir la vision partagée du devenir (futur) du Mali en partant des besoins et des revendications jugés pertinents par la majorité, voire la totalité des participants, en axant la réflexion sur le développement durable et équitable, l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans un cadre démocratique et décentralisé.
Des responsables des rencontres régionales (sous-national et local) de compromis sont désignés lors de cette conférence globale de compromis.
Avec l’approche ascendante, les besoins et revendications pertinents sont remontés au niveau global à travers des rencontres régionales de compromis, qui sont des conférences de compromis au niveau régional. Elles auront lieu dans les différentes régions sous la direction des responsables des rencontres régionales de compromis et sous la sécurisation par les FDS Maliennes et des parties du contingent renfort de l’ONU/UA/CEDEAO dédiées à ces régions.
Elles recenseront les besoins et les revendications au niveau de ces régions (niveaux sous-national et local).
Le bilan final des résultats issus de ces rencontres régionales de compromis sera fait lors de la dernière conférence globale de compromis. Des représentants de toutes les rencontres régionales de compromis y assisteront. Les compromis et l’harmonisation, entre les différents niveaux, des besoins et des revendications, ainsi que ceux des objectifs se feront à ce niveau global.
Par de telles approches descendante (du global au local) et ascendante (du niveau local au global), les résultats seront significatifs, harmonisés et pertinents. Ils intègreront tous les niveaux (local, sous-national et national) et comprendront tous les besoins et revendications jugés pertinents par les conférences de compromis et donc par les Maliens. Un ordonnancement et une planification de ces besoins et revendications doivent être faits en tenant compte des priorités et des objectifs.
4. Pour une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme
Pour déloger les terroristes, j’ai proposé une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme au Mali. Elle est plus précise qu’une guerre classique.
Ainsi les terroristes seront délogés, sans trop de dégâts collatéraux, par la coalition régionale et internationale renforçant les forces de défense et sécurité du Mali.
4.1 Processus et base stratégique d’intelligence collective
Au Mali, compte-tenu de la difficulté pour identifier et isoler les terroristes sans l’aide des communautés locales, un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective, intégrant les communautés locales et les groupes MNLA et Ansar Dine, qui voudront négocier, est indispensable.
Ainsi, en coopérant, les citoyens et les communautés aideront à faciliter l’identification lorsqu’ils ont des informations à fournir. Par l’intelligence collective, en collectionnant et en liant toutes les informations recueillies à travers une base d’intelligence stratégique, les terroristes seront isolés et capturés en évitant les dégâts collatéraux : toute action sera ciblée.
Une telle base pourra être liée avec celles des autres pays de la sous-région ou au delà pour une efficacité encore plus grande.
Un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective est utilisé dans cette proposition pour résoudre le problème Malien par le dialogue, la négociation et le compromis via des conférences de compromis, intégrant toutes les communautés et tous les Maliens de toutes les régions, sécurisées par les FDS du Mali avec le renfort de l’ONU/UA/CEDEAO.
Les FDS du Mali avec le renfort de l’ONU/UA/CEDEAO, assureront la sécurisation de la population dans toutes les régions du Mali, de la transition et des conférences de compromis, en liaison avec les Forces de Défense et Sécurité (FDS) du Mali.
4.2 Cas de guerre : Organisation et direction des opérations au Mali
La guerre ne se produira que quand on sera sûre, avec précision, de la cible terroriste.
AIDÉES PAR LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU), LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI DOIVENT ASSURER LA DIRECTION OU LA CODIRECTION DES OPÉRATIONS AU NIVEAU DU MALI.
Pour résorber durablement la crise au Mali, le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées car l’essentiel de l’opération s’effectuera au Mali et que les forces de défense et sécurité maliennes connaissent mieux le terrain que quiconque et par devoir sont plus préoccupées par l’opération pour laver l’affront de l’occupation de leur territoire et pour restaurer l’intégrité territoriale.
En plus, toute coordination et harmonisation exige des adaptations aux réalités locales (contexte local), que seules les forces du pays concerné connaissent.
Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Les autres pourront aider mais l’adaptation au contexte doit être fait localement en liaison avec les autres.
La coordination de la partie Malienne de l’intervention pourra et doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali avec le concours des autres contingents étrangers.
Une codirection des opérations au Mali pourra être acceptée surtout concernant les aspects techniques liés aux équipements et moyens techniques (drones, systèmes de renseignements, …) utilisés.
C’est pour toutes ces raisons que le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées.
Concernant d’autres zones couvertes par l’intervention et qui ne font pas partie du Mali, le pays auquel appartiennent ces zones assurera aussi la direction ou codirection des opérations.
Au Mali, pour jouer efficacement ce rôle central dans l’élan harmonisé et dans les coordinations et harmonisations nécessaires, il est indispensable que les forces de défense et sécurité du Mali :
– aient la confiance, le moral et soient redynamisées en valorisant aussi leur métier et leurs salaires,
– soient bien formées et bien conseillées,
– se synchronisent et travaillent en harmonie avec les autres (CEDEAO/UA/ONU).
5. Développement équitable, décentralisation, sécurisation, unité nationale et réconciliation nationale
La pauvreté sous toutes ses formes et le sous-développement, dus à plusieurs facteurs dont la sécheresse et la désertification caractérisant la zone sahélienne, font partie des causes qui pourront pousser des citoyens et des communautés à des révoltes ou à la récupération par des groupes terroristes ou djihadistes qui pourraient leur fournir des moyens (nourriture ou argent) de subsistance ou de développement de leurs zones.
C’est pourquoi, le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, est nécessaire ainsi que l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont très en retard (discrimination positive).
La solidarité doit éviter que des citoyens soient marginalisés ou exclus ou discriminés.
La décentralisation permettra de développer les différentes régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales. Les gouvernances au niveau des collectivités territoriales avec les sous niveaux, sous-national (régions et cercles) et local (communes), doivent être responsabilisées, s’intégreront à la gouvernance nationale et coopéreront efficacement pour la bonne gouvernance du pays dans l’unité nationale.
Les citoyens à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative doivent contribuer aux décisions à tous les niveaux (local, sous-national et national).
La cohésion et les identités locales (attachement à une zone donnée ou une région donnée ou à un endroit) et nationale (attachement au Mali) influent sur la durabilité sociale (qualité de la vie pérenne pour tous les citoyens), la durabilité économique (croissance économique durable à travers la mobilisation collective) et la durabilité environnementale (qualité de vie en collectivité en protégeant l’environnement).
Ainsi, par la décentralisation, la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la cohésion, les identités locale et nationale, l’équité de traitement des collectivités territoriales, des communautés et des citoyens à travers le développement équitable et la solidarité, la reconstruction de l’unité nationale et la réconciliation nationale seront faciles et seront admises par toutes les communautés et tous les citoyens.
Vous trouverez des éléments de cette proposition, qui utilise des moyens efficaces tels que la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la résilience (capacités d’adaptation face aux problèmes et aux risques), la durabilité (prise en compte des besoins de la génération actuelle sans oublier les générations futures), la cohésion et l’identité, pour que les Maliens puissent ensemble trouver une solution durable à la crise Malienne, à l’adresse internet suivante :
http://www.maliweb.net/news/contributions/2012/06/19/article,74068.html
6. Lien avec la transition au Mali et résolution du problème Malien
Pour résorber la crise, le gouvernement de transition du Mali a retenu la négociation comme option prioritaire. Si cette dernière échoue, l’option militaire sera utilisée.
Pour plus de précision et pour minimiser les dégâts collatéraux, je propose au gouvernement d’utiliser une guerre informationnelle (guerre stratégique de renseignements judicieusement collectés, corrélés et vérifiés) au lieu d’une guerre classique, comme vu au chapitre 4.
Associer la population Malienne aux décisions et à la sécurité est primordiale. Ainsi, elle épaulera le gouvernement pour résoudre le problème du Mali, en particulier le problème sécuritaire. Pour ce faire, c’est une excellente idée que le Président ait proposé le haut conseil de l’Etat et ses composantes, la commission aux négociations et le comité national de transition (conseil consultatif) pour servir de cadre de dialogue
Mais, malgré le fait que ce conseil consultatif intègre la société civile, les dignitaires religions, les opérateurs économiques, les militaires et les acteurs politiques, n’est-il pas judicieux de créer un tel conseil dans chaque région du Mali avec un conseil consultatif global indépendant centralisant les décisions, ce dernier devant coopérer avec le gouvernement de la transition ?
Sûrement, l’intérêt étant de préparer périodiquement une conférence globale de compromis à laquelle devront participer tous ces comités pour une consultation plus large et pour des bilans périodiques reflétant les avis de tous les Maliens.
Le comité national de transition (CNT) peut jouer le rôle de ce conseil consultatif global.
Avec cette approche consensuelle globale et participative, identique à l’approche globale (voir le chapitre 3.2) utilisée pour les conférences de compromis et les consultations nationales, voir au chapitre précédent, la consultation sera plus large et plus significative :
(1) pour résoudre efficacement les problèmes du Mali en garantissant l’unité nationale et la réconciliation,
(2) pour accompagner efficacement la transition.
7. Lien avec la proposition de la médiation de la CEDEAO
La solution que je propose pour résoudre le problème Malien pourra servir de plate-forme, globale et négociée, en complément de celle de la CEDEAO.
Elle se distingue de celle de cette dernière par :
(1) les compromis à travers les conférences de compromis intégrant les différentes communautés et tous les citoyens du Mali,
(2) les aspects intelligence collective qui aideront à résoudre, entre autres, les problèmes de terrorisme en utilisant la coopération avec la population Malienne, avec les pays voisins et au niveau international à travers une base d’intelligence stratégique (base d’informations et de renseignements stratégiques). Ainsi, les actions contre le terrorisme seront mieux ciblées et plus maîtrisées.
La CEDEAO opte pour l’utilisation de la force (la guerre) si la négociation échoue. Dans ce cas, n’y aura-t-il pas plus de dégâts collatéraux à cause de la non maîtrise du terrain et du fait que la guerre sera urbaine car les terroristes se mélangeront à la population ?
Dans ma proposition, une guerre informationnelle collective est utilisée à travers l’intelligence collective et la participation de tous.
Les technologies d’Information et Communication (TIC) seront utilisées pour l’implantation de la base d’intelligence stratégique support.
8. Conclusion
Après avoir sécurisé la population Malienne et la transition par les FDS (Forces de défense et Sécurité) du Mali, avec plus tard le renfort par le contingent militaire de la CEDEAO/UA/ONU, l’engagement coordonné de tous les Maliens, de la région Sahel, de l’Afrique et des partenaires au niveau international, est nécessaire pour sauver le Mali, en particulier pour vaincre l’insécurité liée au terrorisme et pour faire régner la paix et la quiétude nécessaires pour impulser le développement durable et équitable du Mali.
Compte-tenu des conséquences imprévisibles de la guerre, la proposition de la solution consensuelle négociée intègrera tous les Maliens, à travers des conférences de compromis, garantira l’unité et la réconciliation entre toutes les collectivités territoriales, toutes les communautés et tous les Maliens et éliminera en douce le terrorisme à travers une base stratégique d’intelligence collective (guerre informationnelle collective).
Elle permettra de partir des consultations et des négociations pour aboutir à une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne en utilisant une guerre stratégique de renseignements, sans guerre classique et avec le moins de dégâts collatéraux possible, avec le bonheur de tous les Maliens d’avoir été utiles en ayant participé à sa résolution.
S’appuyant sur ma proposition concernant la gouvernance, l’utilité des consultations nationales, des négociations et sur ma proposition de sortie durable de la crise, le guide et la plate-forme, de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, proposés peuvent être utilisés par tous les Maliens pour leur faciliter la participation à l’élan harmonisé national et international (CEDEAO/UA/ONU) pour aider à trouver une solution pérenne à la crise tout en garantissant la paix, la sécurité, l’unité nationale et la réconciliation nationale.
Ils peuvent être utilisés par le comité d’organisation des consultations nationales comme guide pour tous et comme une des bases de discussions.
Ils peuvent aussi être utilisés par le médiateur comme plateforme de négociation entre les parties prenantes (les représentants du gouvernement de transition, les représentants des partis politiques, la société civile, les Maliens n’acceptant pas le terrorisme, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes (non impunité et respect des droits de l’homme) et conditions (dépôt des armes, respect de l’intégrité territoriale de la laïcité) sur lesquels se reposent les concertations et négociations).
9. Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
10. Références
[1] Dr ANASSER AG RHISSA, Guide et Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise Malienne, 19 Novembre 2012, Téléchargeable depuis le portail Agora21 :
[2] Dr ANASSER AG RHISSA, [Proposition] Gouvernance, Utilité des concertations nationales et sortie de crise au Mali, Téléchargeable depuis le portail agora21 à l’adresse internet :
[3] Dr ANASSER AG RHISSA, Mali : Sécuriser la population puis opter pour une sortie de crise honorable pour tous en garantissant la réconciliation et l’unité nationales par une solution négociée via une conférence globales de compromis entre Maliens, Paru sur agora21 à l’adresse suivante avec possibilité de téléchargement à partir de ce lien :
POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES CELLES DU MALI N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES, LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES:
– POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET
– POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.
Bonjour,
Il ressort de l’interview, sur RFI, de Bilal Ag Acherif, Chef du MNLA, que le MNLA représente tous les Touaregs et toutes les communautés du Nord Mali.
Ce qui n’est pas vrai, en effet ces populations et ces communautés du Nord Mali, qui vivaient paisiblement avant l’embrasement commencé par le MNLA dans ces régions, ne se reconnaissent pas toutes dans ce groupe et n’approuvent pas toutes ce qu’il fait.
C’est le cas de la majorité des Touaregs, dont des milliers ont désertés le Nord Mali et sont exilés dans les pays voisins ou se sont retrouvés dans les autres régions du Mali, souvent, en abandonnant leurs activités d’origine.
Ceux qui sont restés dans les brousses et dans les zones rurales du Nord Mali sont perdus, par manque de moyens et à cause de l’insécurité, en ne sachant que faire.
Ceux qui ont été à l’origine de cette situation, le MNLA et Ansar Dine, ne peuvent pas continuer à croire qu’ils représentent ces communautés qu’ils ont contribuées à disperser et à instrumentaliser par leurs actions.
Le MNLA et Ansar Dine peuvent négocier avec le Mali en leurs noms propres et non aux noms de tous les Touaregs et de toutes les communautés du Nord Mali.
C’EST POURQUOI, POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES.
Cet engagement responsable consiste à accepter des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et des conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité territoriale du Mali et laïcité).
Tout en refusant l’impunité, comme toutes les communautés Maliennes, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) peuvent tirer PLUSIEURS AVANTAGES DES NÉGOCIATIONS, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable de la crise et dans ma lettre ouverte adressée en ligne au Président du Mali et aux Maliens, tels que :
– l’implication dans la gestion de la décentralisation,
– le développement durable et équitable du Mali, en particulier des régions du Nord avec possibilité au début de discrimination positive pour ces dernières,
– l’intégration (économique, sociale, …) équitable de toutes les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme et acceptant le socle unificateur, en particulier celles vivant au Nord Mali.
– une justice sociale et des lois républicaines qui s’appliquent à tous.
– la paix et la sécurité durables pour tous,
– l’unité et la réconciliation nationale,
– éviter la guerre entre Maliens non terroristes,
– constituer un front uni et solidaire contre le terrorisme.
TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES, EN PARTICULIER CELLES DU NORD MALI, A PARTICIPER AUX NÉGOCIATIONS POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Bonjour à tous
En tant que fils de ce pays il est aussi de mon devoir d’apporter ma modeste contribution.
Tous remerciement aux un et aux autres pour leur contribution remarquable
Une approche par rapport à la concertation Nationale, je pense qu’il est impératif que les uns et les autres puissent y mettre un peu d’eau dans leurs vins,
1. Un soutien infaillible au Président de la République ainsi qu’à son Premier Ministre et le gouvernement au lieu d’exiger la Démission du PM et Mr KONATE comme le sous entends l’ancien bureau de la CCIM,
2. Le gouvernement doit maintenant donné plein pouvoir au Ministre du Culte Religieux en concertation avec le HCI et les autres confessions
3. Que l’armée rentre dans le cadre de ces responsabilité sans délai , je souhaite une présence des différents corps militaires , comme la police de proximité, la gendarmerie, les différents préfets dans le Nord du pays ,
4. Établir la négociation, le dialogue et une discutions franche entre Ansar Dine et le HCI qu’ils parlent de la vraie Religion et de l’application de la charia
5. Intégrer le MNLA ET ANSAR DINE dans les assises de la concertation régionale , trouver les compromis , les solutions définitives à la crise tout en étant un pays indivisible, ainsi que la Laïcité du pays.
En espérant que ma modeste contribution sera à hauteur de souhait.
Cdlt
LES MALIENS DOIVENT TROUVER LE JUSTE ÉQUILIBRE POUR VIVRE ENSEMBLE TOUT EN REFUSANT L’IMPUNITÉ ET EN GARANTISSANT UNE QUIÉTUDE, UNE PAIX, UNE SÉCURITÉ ET UNE UNITÉ DURABLES, AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.
Bonjour,
Merci pour les très nombreux internautes et Maliens, qui m’ont écrit via la messagerie ou m’ont appelé, pour me féliciter au sujet de ma proposition de sortie de crise, du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise au Mali.
Merci pour vos commentaires, Damiss62 et T.Sankara, et pour l’intérêt que vous portez à ma contribution.
La priorité, comme vous le savez, est la libération totale du territoire Malien : la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité.
Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ?
Faire la guerre, Damiss62, contre les groupes MNLA, Ansar Dine et Gandakoye et ensuite négocier (PARCE QU’IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité.
Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l’habitude de vivre ensemble.
Ce n’est pas faire de l’amalgame, T.Sankara, de dire cette vérité.
Si certains Maliens, n’importe lesquels, n’acceptent pas les conditions et principes qui se trouveront dans le socle unificateur qui doit être proposé par le Mali, ils auront la liberté d’aller ailleurs, comme vous le dites, T.Sankara, en parlant du MNLA, et comme vous l’insinuez Damiss62.
Mais, pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu’ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer. Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur.
Avant d’envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables.
Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni (la cohésion nationale du Mali est importante : TOUS CONTRE LES TERRORISTES), renforcé par le contingent CEDEAO/UA/ONU, pour mener à bien cette guerre, qui doit être bien préparée avant d’être déclenchée.
Je pense que c’est à la justice de juger pour garantir la non impunité en tenant compte des lois de la république. Autrement, des milices privées naîtront, ce qui va générer le désordre, comme ce qu’ont crée le MNLA et Ansar Dine.
LAISSONS LA JUSTICE RÉPUBLICAINE FAIRE SON TRAVAIL ET FAIRE RÉGNER L’ORDRE EN LIAISON AVEC LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI.
Elle prendra la décision qui s’impose : tuer ceux qu’elle jugera criminels ou leur infliger des sanctions ou les réhabiliter.
Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s’entendre pour restaurer l’intégrité territoriale et l’unité du pays.
Accepter la tenue de ces dernières peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement.
En cas d’échec, la guerre sera incontournable.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
Webanassane@yahoo.com
Merci pour votre contribution et votre sense de patriotisme. Mais je dois vous dire que dans cette crise il ne peut pas y avoir une sortie durable et honorable pour tous, c’est impossible et connaissant bien ces bandits la je sais qu’ils n’accepteront jamais de revenir dans la republique. Notre armee doit prendre ses responsabilite et les dispositions en vu d’elimine les criminelle qui nous ont humilie devant le monde entier. il est tres facile de dire negocie comme ca.il y’aura sorti honorable pour le mali seul, ils ont conquis par les armes sans accepte le dialogue offert par ATT, donc ils periront par les armes, le vin est deja tire et il faut la boire.
Bonjour,
Merci Damiss62 de votre commentaire.
Quand il y a négociation entre des parties prenantes, la sortie doit être honorable pour tous au risque de générer des mécontents et donc de faire repartir la spirale des mécontentements, des révoltes et de l’insécurité.
Il est donc indispensable de créer un socle unificateur (principes, conditions et procédures pour la sortie durable de la crise) établissant la confiance entre les parties prenantes et n’acceptant pas l’impunité.
D’où ma proposition du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne, faisant l’objet de la présente lettre ouverte adressée au Président du Mali, à tous les Maliens et au médiateur.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
— Negociation, ON N’EN VEUT PAS
— Concertations Nationales? UNE PERTE DE TEMPS
LA PRIORITE EST, A ETE, ET RESTERA LA LIBERATION TOTALE DU TERRITOIRE. APRES, ON POURRA REUNIR TOUTES LES COMMUNAUTES (reprensants choisis parmi eux sur leur lieu de residence) DU MALI et DISCUTER DU VIVRE ENSEMBLE.
Cessons de faire l’Amalgame comme tu le dit toujours Mr Ag Rhissa: personne au Mali n’a, ne, et ne rejettera une autre communaute au Mali. On se taquine (boua), on se querrelle (peulh eleveur et paysan bamabara ou senouffo) puis on revient se marier entre nous, pleurer nos morts ensemble, medisons ensemble nos bosse. Jamais, on ne dira que tu es plus malien ou tu es etranger parmi nous.
Ce sont des groupes d’une communaute qui veullent toujours se separer des autres. La solution? Allez vivre ailleurs, dans un autre pays. Pourquoi pas en France ou au Burkina ou vous etes deja etabli?
Quand je dit vous je parle du MNLA,
Bonjour,
Merci T.Sankara. Vous voyez bien que vous faisiez, sans vous en rendre compte, l’amalgame en parlant de moi au lieu de parler du MNLA.
C’est une grave erreur de faire ce type d’amalgame.Tous ceux qui croient que tout Touareg est du MNLA, se trompent.
La plupart des Touaregs ne sont pas du MNLA et de Ansar Dine. Ils vivent en coexistence pacifique avec les communautés et les populations du Mali, en particulier avec celles du Nord Mali.
Les concertations nationales et les négociations doivent être inclusives et ouvertes : elles ne doivent pas oublier d’intégrer toutes les communautés Maliennes, n’acceptant pas le terrorisme et respectant l’engagement responsable (principes et conditions du socle unificateur), incluant celles de toutes les régions du Mali.
L’intégration (sociale, économique, …) équitable de toutes ces communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme, la coexistence pacifique et la cohésion nationale sont nécessaires pour faire régner la quiétude et la paix au Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
vraiment une communaute de destin et non d’aventure: combien de nos officiers sup. et hauts fonctionnaires ayant servi dans le nord du Mali n’ont pas marie ces “belles cousines” d’Oumar Talleb ou d’Iyad Aghaly?
TOUTES LES PARTIES PRENANTES AUX CONCERTATIONS NATIONALES ET AUX NÉGOCIATIONS SERONT OBLIGÉES DE RESPECTER UN ENGAGEMENT RESPONSABLE AU RISQUE QUE CELLES QUI NE L’ACCEPTENT PAS, NE PARTICIPENT PAS A CES DERNIÈRES OU AU PIRE QU’ELLES N’AIENT PAS LIEU.
Bonjour,
Certains Maliens se posent des questions sur la fiabilité de l’acceptation, du MNLA et Ansar Dine, de la négociation.
L’acceptation de la négociation doit permettre à tous les Maliens de s’entendre sur une sortie durable de la crise.
Pour autant, l’impunité, doit-elle être acceptée ?
LA CPI A DÉJÀ ÉTÉ TOUCHÉE PAR LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DU MALI. Elle fournira ses conclusions.
LA JUSTICE DOIT RENDRE JUSTICE EN UTILISANT LES LOIS DE LA RÉPUBLIQUE DONT LA LOI FONDAMENTALE, QU’EST LA CONSTITUTION.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE est constitué de PRINCIPES, de CONDITIONS (pour les groupes armés (MNLA, AnsarDine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité territoriale et laïcité) et de PROCÉDURES, à respecter par tous et qui doivent être rappelés dans un GUIDE et une PLATEFORME des concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.
Ces derniers, non exhaustifs, sur lesquels il y aura un CONSENSUS, doivent être acceptés par les parties prenantes, EN TANT QUE SOCLE UNIFICATEUR POUR ÉTABLIR LA CONFIANCE.
TOUTES LES PARTIES PRENANTES AUX CONCERTATIONS NATIONALES ET AUX NÉGOCIATIONS SERONT OBLIGÉES DE RESPECTER L’ENGAGEMENT RESPONSABLE AU RISQUE QUE CELLES QUI NE L’ACCEPTENT PAS, NE PARTICIPENT PAS A CES DERNIÈRES ET AU PIRE QU’ELLES N’AIENT PAS LIEU.
Comme le MNLA et Ansar Dine souhaitent participer à ces négociations, ils sont forcés d’adhérer à cet engagement responsable.
Concernant la représentativité, il faut savoir que Le MNLA et Ansar Dine ne représentent pas, comme vous dites Djeden, tous les Touaregs du Mali et toutes les communautés de Nord Mali. Juste quelques Touaregs sont membres de ces groupes. Ces derniers sont aussi composés d’autres membres appartenant à d’autres ethnies (autres que des touaregs).
Après négociation, en cas d’accords potentiels, entre les parties prenantes, des PROCÉDURES DE SUIVI DE CES ACCORDS doivent être mises en œuvre pour éviter leur violation.
Encore une fois, comme indiqué dans ma proposition publiée en ligne sous forme d’une lettre ouverte adressée au Président du Mali et à tous les Maliens, le principe de NON IMPUNITÉ doit être respecté ce qui fait que tout préjudice ou crime subi doit être condamné et son auteur, tel qu’il soit, doit être puni au risque que les victimes ne soient tentés à se rendre justice.
En cas d’impunité, une spirale de la violence et de l’insécurité peut naître, ce qu’il faut éviter, Femme d’Afrique.
C’est pourquoi, de façon impartiale, la justice et les forces de défense et sécurité doivent faire leur travail.
C’est à la justice de rendre une justice impartiale pour tous.
C’est elle, qui met hors jeu ou éventuellement qui réhabilite. Quant aux forces de défense et de sécurité, elles doivent établir l’ordre et la sécurité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
Merci mr NASSER pour cette contribution.
Je n’ai pas encore tout lu, mais un élément me parait incohérent avec la négociation, c’est le “principe du refus de l’impunité”.
On ne peut jamais négocier le dépôt des armes sans offrir en contrepartie l’immunité pour les crimes commis, exactement comme avec les putschistes. Ne nous y trompons pas, et ne trompons pas le peuple en faisant croire qu’on peut négocier et rendre justice pour les forfaits déjà accomplis.
Encore une fois, félicitation pour ce travail.
Ne te fais point d’illusions. Le Mali qui offrira l’immunité pour les crimes commis n’est pas celui dans lequel vit les parants des femmes et des filles violées, des soldats froidement abbatues, des commerces pillés, etc.
C’est ma prémière de voir une femme (je suppose que tu l’es) parle d’immunité pour des crimes de viol. Si tu as déjà enfanté (j’en doute) tu ne peux pas souhaité l’immunité pour une enfant de même age que ta fille, violée et mutilée. Si tu n’as pas enfanté, imagine le même supplice pour ta soeur, si tu en as. Bref, je ne sais pas de quelle trame tu es pétrie mais tu as une raison profonde (rien à voir avec la paix et le retour à l’intégrité) pour sauter sur l’impunité alors (comble de l’indolence pour une intellectuelle) que tu n’as même pas lu l’ensemble du texte.
Koiraboro, au lieu de vous exiter inutilement, réfléchissez donc. Je ne propose pas l’immunité pour les bandits armées, mais je dit qu’il n’est pas réaliste que ces gens acceptent de déposer les armes sans une garantie.
Si le Mali décide de négocier, nous ne devons pas être naïf, et devons être certains que cela sera mis sur la table. Si nous voulons que justice soit rendue, il ne faut pas parler de négociation dans ce cas.
Réfléchissez bien au lieu de vous endormir pour avoir l’air surpris quand la proposition sera sur la table.
Quelle bandit arme accepterait de déposer les armes sachant que la peine de mort l’attend?
Ne soyez pas stupide . Réfléchissez donc
TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS, A LANCER LES NÉGOCIATIONS POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.
Bonjour,
Merci Femme d’Afrique et Koiraboro pour vos contributions.
Il ne sert à rien de s’énerver. Des échanges dans le calme, la courtoisie et le respect mutuel seront plus bénéfiques.
Femme d’Afrique, il peut bien y avoir justice et négociation en même temps à condition que les parties prenantes s’entendent sur un socle unificateur établissant la confiance et n’acceptant pas l’impunité.
Vous avez raison, Femme d’Afrique, de dire que les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, auront du mal à déposer les armes s’ils savent qu’il n’y a rien à tirer de la négociation et qu’ils auront à passer devant la justice.
Mais, passer devant la justice républicaine doit être obligatoire pour tous ceux qui ont commis des actes criminels afin de lutter contre l’impunité.
C’est à la justice, Koiraboro et Femme d’Afrique, de condamner ou pas. L’immunité ne doit pas être automatique.
C’est peut être cela qui doit être la NOUVEAUTÉ et la PERTINENCE du SOCLE UNIFICATEUR (avec ses principes, conditions et procédures pour une sortie durable de la crise) QUE DOIT proposer le Mali pour résorber durablement la crise. Les propositions de cette lettre ouverte pourront aider dans ce sens.
Comme toutes les communautés Maliennes, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) peuvent tirer PLUSIEURS AVANTAGES DES NÉGOCIATIONS, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable de la crise et dans cette lettre ouverte, tels que :
– l’implication dans la gestion de la décentralisation,
– le développement durable et équitable du Mali, en particulier des régions du Nord avec possibilité au début de discrimination positive pour ces dernières,
– l’intégration (économique, sociale, …) équitable de toutes les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme et acceptant le socle unificateur, en particulier celles vivant au Nord Mali.
– une justice sociale et des lois pour tous.
– la paix et la sécurité durables pour tous,
– l’unité et la réconciliation nationale,
– éviter la guerre entre Maliens non terroristes,
– constituer un front uni et solidaire contre le terrorisme.
COMME VOUS LE VOYEZ, TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, DE PART ET D’AUTRE, ET POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS, A LANCER CES NÉGOCIATIONS POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Dr, l’offre de tous ces avantages a un sens uniquement si les responsables du MNLA et de Ansardine sont libres pour en jouir. S’il s’agit de punir les crimes commis sur des personnes, des bouc-emissaires pourrons toujours être trouves pour payer afin que les chefs s’en sortent. Ce dont je parle c’est l’attaque armée en elle même. Si la loi doit être appliquée, ces gens sont passibles de la peine de mort. C’est pourquoi, je n’arrive pas a imaginer qu’ils restent a la table de negiciation sans la garantie d’une impunité pour le crime imprescriptible contre la république du Mali.
Je reste septique sur les résultats d’une négociation qui resterait rigoureuse sur le principe de l’impunité.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Le MNLA et Ansar Dine se sont engagés à participer aux négociations. Attendons de voir ce qui va se passer.
Tout compte fait, chaque camp ira avec sa plate-forme de négociation et un socle unificateur (principes, conditions et plateforme de concertations et de négociation pour une sortie durable de la crise) sera choisi d’un commun accord.
Si l’impunité sera mise de côté et des procédures fiables de suivi des accords potentiels ne seront pas créées, comme lors des accords liés aux anciennes rebellions, on risque de ne pas aboutir à une solution durable de sortie de la crise Malienne.
Les Maliens doivent, cette fois-ci, bien négocier entre eux le socle unificateur pour parvenir à une sortie pérenne de la crise en garantissant l’unité et la réconciliation nationale.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Bonjour Dr Anaser.
Une très bonne analyse. Toutefois je ne suis pas sûr que le MNLA et Ansar Dine puissent accepter le principe du “refus du terrorisme,…” et les conditions telles que “dépôt des armes, intégrité du Mali et laïcité”.
De toutes les façons ils ne representent pas toutes les communautés Touregs et n’agissent qu’ à leur nom et non à celui de la grande majorité des touareg.
Ces deux groupes n’ententde que le langage de la force.
DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS SONT INCONTOURNABLES.
LE PATRIOTISME ET L’IDENTITÉ NATIONALE (ATTACHEMENT AU MALI) DOIVENT RENFORCER LA COHÉSION NATIONALE AUTOUR DE CONSENSUS POUR SAUVER DURABLEMENT LE MALI.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.
LES CONCERTATIONS NATIONALES NE CONCERNENT PAS QUE LA FEUILLE DE ROUTE. ELLES PERMETTRONT AUSSI :
(1) D’ÉTABLIR UN SOCLE DE CONFIANCE ENTRE MALIENS ET LA COHÉSION NATIONALE, A TRAVERS UN GUIDE ET UNE PLATEFORME, CONSENSUELS, DE CONCERTATIONS NATIONALES ET DE NÉGOCIATION POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI,
(2) DE PRÉPARER LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME EN CRÉANT UN FRONT UNI (TOUS LES MALIENS ET LA COMMUNAUTÉ RÉGIONALE ET INTERNATIONALE).
(3) PRÉPARER LA RECONSTRUCTION DE L’UNITÉ ET DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE, AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.
Bonjour,
Merci aux très nombreux Maliens pour leur soutien à cette proposition.
Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES, aux régions, à la diaspora et à tous, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.
Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les PRINCIPES (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les CONDITIONS (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité du Mali et laïcité) retenus d’un COMMUN ACCORD lors de ces dernières.
Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté de les rendre inclusives et ouvertes et au fait que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.
Entre autres, plusieurs éléments, Americaino, 1Filsdumaliba, Abdo..o et Andre Samake, peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains de ce qu’on veut faire, les égos de certains, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.
Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, ce qu’il faut faire juste après les élections) mais aussi préparer la guerre contre le terrorisme.
Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut, sans faire ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur les problématiques pouvant rendre difficiles les concertations nationales, la négociation et même une sérieuse préparation de la guerre et l’unité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
Webanassane@yahoo.com
Merci Dr ANASSER AG RHISSA pour votre contribution et cet esprit doit animer tout bon patriote. Mais le MNLA ET ANSARDINE ne vont jamais accepter le dépôt des armes et le respect des principes édictés par vous à savoir renonciation à la violence et respect du droit de l’homme laïcité et indivisibilité du Mali. Toutes les voies de dialogue ont été utilisés par le régime d’ATT et la transition. Je considère que les membres du MNLA et ANSARDINE ne sont pas des maliens parce que on peut pas des armes contre son pays pour quels motifs que ce soit. Ils doivent être combattus par la force seulement à ne pas faire amalgame entre touaregs et MNLA et ANSARDINE c’est la seule solution durable
Bonjour,
Merci, Abdouo..o, de votre message et du fait d’apprécier ma contribution. Merci de trouver que cet esprit qui m’a amené à proposer cette contribution doit animer tout bon patriote. Merci de recommander de ne pas faire l’amalgame entre Touareg et MNLA et Ansar Dine.
Concernant les groupes armés(MNLA, Ansar Dine et, j’ajoute, Gandakoye), vous avez raison, d’autres moyens (démocratie, citoyenneté et gouvernance participative) pour revendiquer existent, alors pourquoi recourir à la force ?
La solution durable, Abdouo..o, c’est d’utiliser ces moyens démocratiques et la justice et non la force.
Combattre, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine et Gandakoye) par la force, va générer une spirale de violences et d’insécurité.
Il convient de laisser la justice, en liaison avec les forces de défense et sécurité, faire ce travail : c’est le moyen légal.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Frere Anasser je te felicite et te remercie de ces temps de reflection et de supposition.
C’est tellement dommage que nos politiciens, la societe civile et les nos militaires ne prennent le temps pour faire une synthese des avis et idees des maliwebiens & d’ecouter la population en generale.
Ceux ne sont pas des ignorants ni des illetres, ils savent tous et toutes la solution mais les requins, rapaces et crocodiles qui sont parmis nous commencons par cette purge et ensuite les bandes armees suivront..
Bonjour,
Merci frère 1Filsdumaliba, pour votre contribution et pour les félicitations que vous m’adressez.
Vous avez raison, tous les Maliens, y compris les responsables politiques (la Présidence, le Gouvernement, les Politiciens, …), doivent s’intéresser aux sites internet, maliweb et essor, qui contribuent beaucoup à la résolution de cette crise, en informant et en publiant les contributions des uns et des autres, des Maliens de tous bords tout comme des étrangers.
Ces dernières sont très riches d’enseignements et contiennent des solutions, dont certaines sont pertinentes, c’est pourquoi, les Maliens et les responsables politiques doivent en faire un bilan critique en évitant les amalgames et la complaisance.
Concernant la solution à la crise, il faut amener tous les Maliens à converger vers l’intérêt général pour sauver durablement le Mali et à mettre de côté l’intérêt personnel.
Comme je l’ai dit dans ma réponse à Andre Samake, voir plus bas, c’est à travers la communication sur les concertations nationales, les négociations et une efficace communication, sur les moyens pour une sortie durable de la crise, organisée par le gouvernement du Mali que cela peut se faire, en faisant contribuer tous les médias.
Ainsi, tous, ensemble, dans l’unité et la cohésion nationale, les Maliens trouveront la solution idoine à la crise qui mine le pays.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.fr
Dr Anaser.D’abord, je vous félicite pour cette reflexion très intellectuel. J’avoue que j’ai pas encore tout lu mais je le ferai. En attendant, ce qui a retenu mon attention est ceci ”SANS OUBLIER : DE CONDAMNER LES ACTES COMMIS ET PUNIR LEURS AUTEURS CAR TOUT CE QUI RESTE IMPUNI VA FAIRE REPARTIR LA SPIRALE DE LA VIOLENCE ET DE L’INSÉCURITÉ”.
Et je conclus que le MNLA et ANSARDINE ne représentent pas les touaregs du Mali. Ils n’en sont pas dignes parce que ce sont des criminels. Ils doivent être punis pour leurs crimes et mis hors jeu. Sinon la violence que vous criagnez se poursuivra aussi longtemps que possible.
Je souhaite que cette reflexion soit partagée par les maliens, sans préjugés à ton égard.
Bonjour,
Merci pour les très nombreux internautes qui m’ont contacté en ligne et par mail concernant cette proposition de guide et de plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise malienne. Merci pour vos contributions objectives.
Merci, Americaino, de m’avoir félicité pour cette proposition et de souhaiter que cette réflexion et la proposition associée soient partagées par les Maliens.
Les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, s’ils respectent certains principes (non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et certaines conditions (refus du terrorisme, restauration de l’intégrité territoriale, laïcité) doivent être autorisés à participer aux concertations nationales et aux négociations.
Comme indiqué dans cette proposition, le principe de non impunité doit être respecté ce qui fait que tout préjudice ou crime subi doit être condamné et son auteur, tel qu’il soit, doit être puni au risque que les victimes ne soient tentés à se rendre justice. En cas d’impunité, une spirale de la violence et de l’insécurité peut naître, ce qu’il faut éviter.
C’est pourquoi, de façon impartiale, la justice et les forces de défense et sécurité doivent faire leur travail. C’est à la justice de rendre une justice impartiale pour tous. C’est elle, qui met hors jeu ou éventuellement qui réhabilite. Quant aux forces de défense et de sécurité, elles doivent établir l’ordre et la sécurité.
Le MNLA et Ansar Dine ne représentent pas tous les Touaregs du Mali. Juste quelques Touaregs sont membres de ces groupes. Ces derniers sont aussi composés d’autres membres appartenant à d’autres ethnies (autres que des touaregs).
Dans le cadre des négociations et des concertations nationales, les principes de coexistence pacifique et de respect d’autrui exigent que ces groupes ne parlent ou ne revendiquent qu’à leur propre nom, autrement, il conviendrait de le justifier pour éviter des amalgames tendant à empirer la situation.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Webanassane@yahoo.com
Une très bonne analyse pour un intellectuel averti.
Mais actuellement au Mali tout est presque “poliquement incorrect” car il y a ces grands tenors dans la classe politique et des gens à cran dans les rangs de l’intelligencia et même de la société civile qui ne font que fustiger toute action- par mauvaise foi, dogmatisme, desinvolture ou mepris- un grand enjeu pour toute democratie. D’autre part il y a cette “demission d’une partie des élites frileuses et conventionnelles” par l’influence ou la molle complaisance avec les tenants du pouvodir, un effondrement et/ou une defaite de l’intelligence (myopie) et du caractère. Un vide abyssal qui marque au fer rouge le cursus et l’ADN du pouvoir de créativité (cogiter) et d’initiatives.
“UNE ETRANGE DEFAITE”
Bonjour,
Merci, Andre Samake, de votre commentaire et du fait d’apprécier cette contribution et de trouver qu’il y a une très bonne analyse de la problématique.
Vous avez déjà répondu à une autre de mes contributions relatives à la même problématique et par rapport au comportement au sein de l’armée. Je vous en remercie une fois de plus.
Vous dénoncez l’attitude et le comportement, incorrects, des ténors des différentes parties prenantes (partis politiques, société civile, élites, …) dans la résolution de la crise Malienne, en fustigeant toute action ou en étant complaisant ou en n’étant pas intéressés ou en ne disant rien ou en ne faisant rien devant la situation que vit le pays.
Comme vous le dites, c’est une étrange défaite.
Tous les Maliens doivent se ressaisir et contribuer positivement à la résolution de cette crise.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE TOUS EST TRÈS VIVEMENT SOUHAITÉE.
En associant tous les médias, le gouvernement Malien doit beaucoup communiquer dans ce sens pour éveiller l’esprit patriotique et pour faire converger toutes les forces Maliennes AFIN, qu’ensemble, dans l’unité, sans exclusion, sans discrimination et sans amalgames :
– qu’elles sauvent durablement le Mali,
– qu’elles se réconcilient entre elles pour un Mali nouveau (uni, prospère, réconcilié et sécurisé).
Tout ceci pour le bien-être de tous.
Les concertations nationales et les négociations vont contribuer à cela. Il est nécessaire aussi de beaucoup communiquer sur ces dernières et leurs intérêts.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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