Lettre ouverte au Président Barak Obama

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Barack Obama - exorbitant
Le président américain Barack Obama, le 1er octobre à Washington.
REUTERS/

Monsieur le Président,

            Vous vous apprêtez à recevoir les Présidents et Chefs d’Etat africains, pas tous les Présidents puisque vous en excluez trois ou cinq aux motifs qu’ils ne respectent pas les droits de l’Homme ou qu’ils seraient des non-démocrates à ” l’Occidentale “.

Il n’est pas sûr que les Présidents invités à la Maison Blanche respectent tous les droits de l’Homme et la Démocratie à ” l’Occidentale “. Les droits de l’Homme ne se limitent pas aux élections et aux semblants de démocratie. Les droits de l’Homme sont aussi le respect des aspirations du peuple, de sa dignité, de la justice sociale et de la ” bonne gouvernance “. Qui dit bonne gouvernance dit préservation des biens publics et utilisations des fonds publics dans l’intérêt général.

 

Or, aucun des Présidents africains ne respecte ces valeurs humaines et sociales particulièrement les Présidents des ex-colonies françaises d’Afrique. Des achats ” d’éléphants blancs ” et les détournements de fonds publics sous couvert de fonds secrets sont légions.

 

Les Présidents sont guidés par des instincts mégalomaniques, ” le crapaud qui veut se faire plus gros que l’éléphant “, et le pillage des produits du labeur de leurs peuples.

Le judiciaire et le législatif sont bâillonnés, les institutions sont caporalisées, c’est-à-dire le viol des fondamentaux de la ” Démocratie à l’Occidentale “. Certains des invités sont coupables d’au moins d’un des maux, maux qui plongent le peuple africain dans la misère et le chômage, leur ôtant tout droit de vivre.

 

Il n’y a pas de différence entre les Présidents invités et ceux exclus ; il n’y a pas de différence entre les Présidents dictateurs et ceux qui tripatouillent les lois fondamentales à des fins personnelles.

 

Le Président Barak Obama condamne ces situations anti-peuples mais ne prend aucune sanction concrète contre les prédateurs.

 

Comme le dit le Nobel de Littérature Wole Soyinka, ” le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore “. Le Président Obama ne doit pas se proclamer le défenseur des droits de l’Homme et de la Démocratie, il doit sanctionner concrètement les Présidents africains insensibles aux souffrances de leurs peuples. Ainsi, il laissera son empreinte dans l’histoire de l’Afrique.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

Tiécoro Diakité

 

Docteur en Economie du Développement (Paris I)

Lauréat international AWARD 2008

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4 COMMENTAIRES

  1. Mr Aboubakar , je ne vous trouve pas serieux sur la lettre ouverte a obama , connais-tu parmis ces chefs d'etats , celui peut inviter obama sans que lui meme ne decide de visiter un pays africain , il faut reconnaitre vos faiblesses pour mieux bondir …. le cas de la russie en comparaison d'un pays africain maiga

  2. M Diakité vous me décevez vraiment car votre niveau d'étude ne reflète pas votre niveau d'analyse certes beaucoup de nos dirigeants africains ne sont pas a la hauteur mais cela ne veut pas dire qu'il doivent être les enfants d'OBAMA et qu'a chaque faute, qu'ils reçoivent les fessées de ce dernier. je me demande comment un personne saine d'esprit peut réfléchir ainsi. tu es vraiment nul.

  3. Excusez moi M. Diakité , je n'ai rien vu de plus honteux que votre lettre . Les pays Africains sont censés être des pays souverains au même titre que celui d'Obama , donc d'égal à égal il ne doit pas pouvoir les sanctionner. Et une question : Obama vaut-il mieux qu'eux ? Non , non et non ! Obama a causé combien de morts directement ou indirectement ? Cette tâche revient aux peuples Africains, pas en restant tels qu'ils sont, mais en s'unissant et si possible en devenant un PEUPLE . On espère toujours que la solution vienne de l'extérieur et cela bafoue notre souverainété et notre dignité. Soyons responsables !!!

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