Je disais, et cela pour beaucoup de causes, qu’une société qui ne revalorise pas sa culture est une société morbide, une civilisation qui ne s’interroge pas sur son évolution est condamnée à mourir, et indiscutablement un régime politique qui n’anticipe pas, ne tient pas compte de l’aspiration du peuple, ne se repose pas sur les principes fondamentaux de la probité et de la bonne gouvernance, ce régime est synonyme de médiocrité et voue à la déchéance. Que l’on soit intellectuel, activiste, partisan de la société civile, simple citoyen, bref tout esprit non complice doit s’investir à condamner les dérives qui piétinent toute avancée possible de la nation; se taire serait une complicité de crime organisée contre le passé, le présent et l’avenir pour nous et nos enfants qui récolteront ce que nous semons.
Ceci dit, l’objectivité intellectuelle et morale empêche de peindre un tableau malien tout sombre, totalement décadent, amèrement cadaverisant: trop de choses ne vont pas, tout n’est pas mauvais nous dira-t-on!
En réalité que se passe-t-il ?
Rien! Rien de mieux que la Corruption à tous les niveaux, le mensonge, les magouilles, les déceptions, les tricheries, le désespoir grandissant d’une jeunesse qui ne sait plus faire jeune tellement accroupie sous le fardeau de la désolation puérile et l’abandon orchestrée par ceux là mêmes qui ont jure de la soutenir et de l’accompagner à sortir de la nuit longue du chômage et de la misère: plus de 70% de la population malienne est jeune, plus de 70% des jeunes maliens sont en chômage. Le statistique démontre ici la voie dans laquelle nous nous dirigeons. Pourtant, il faut rappeler que le Président IBK avait promis 200 000 emplois aux jeunes, mais nous sommes loin du compte. Cependant, certains “magiciens de l’enfer” viennent encore déclarer qu’il y a eu plus de 150 000 créations d’emploi; pire ils déclarent que l’état malien a atteint 56% de son objectif. De telle affirmations , dépassent tout commentaire, on s’y tarde pas, tellement loin de la moindre vérité!
Il y a quelques semaines, dans un élan démocratique et d’expression du désespoir, des jeunes maliens se sont organisés pour réclamer ce qu’on leur avait promis: les “200 000 emplois”. Mais quelques heures avant ce sursaut démocratique, un décret ministériel venait interdire tout rassemblement public au nom de la lutte contre le terrorisme. Mais en même temps, des rassemblements publics de “jeunes” ont été organisés pour soutenir les actions de l’état: preuve d’un désœuvrement inquiétant, on mesure toute la volonté industrielle de diviser la jeunesse malienne et d’exploiter une partie à des fins politiques malveillantes.
Dans la même période et dans un autre décor, nous avons assiste à l’opération “Bamako ville propre” ou le déguerpissement sous la direction du gouverneur Madame Sow Aminata Kane. Le courage et l’honnetete intellectuelle s’imposant à ma personne, je me prive de condamner une telle opération même si la manière reste discutable: il faut assainir Bamako, il faut rendre la capitale propre, il faut embellir la ville mythique des trois caïmans.
Mais il faut aussi et surtout déguerpir l’administration malienne, il faut assainir la gestion financière des biens de la nation, il faut embellir le paysage si désolant de l’espace politique malien. Et entre les priorités, sans commune mesure, il faut sans attendre mener la guerre à l’insalubrité morale mère de toute infection psychologique et intellectuelle de notre pays: raison de notre pauvreté !
L’amateurisme politique et l’improvisation dans la gestion des affaires de l’état sont devenus aujourd’hui la rigueur et la mode, à tel point que certains n’hésitent plus à tirer “le diable par la queue sous forme de courbette et lâcheté” juste pour plaire et participer au “dîner des rois”.
Je l’ai dit et je le répète ici: “le ridicule ne tue pas dans ce pays sinon plein de dirigeants maliens seraient déjà enterrés depuis belle lurette”. Parce qu’au lieu de raser les murs, ils se glorifient dans leur médiocrité, dans leur piètre comportement et incompétence à tous les niveaux. Le Mali est devenu le théâtre de la désolation et du mépris des valeurs….
Reste aux bonnes âmes et à la jeunesse de relever la tête, de se dresser en héros, dignes fils du Mali pour sauver le Mali des mains des vampires !
Pr Clement DEMBELE
Merci profésseur pour le constat. Et pour l’intervention.
Votre objet est très mal construit MONSIEUR LE PROFESSEUR!
Du coup, vous avez été incapable de soulever un seul vrai problème de société. Très difficile de suivre ton positionnement analytique. C’est du coq à l’âne. Votre introduction nous prépare à nous attendre à une analyse de fond mais le corps du texte est vide du point de vue analytique.
Voici ce que je me pose comme question : immaginez que lors d’un concours d’entrée à la fonction publique que vous soyez retenu comme correcteur des copies. Le résultat est connu d’avance. Ce sont les médiocres qui auront une bonne moyenne.
@Pr Clement DEMBELE.Nous comprenons votre révolte.Cependant, ce n’est pas IBK seul qui est le responsable de cette situation de “Corruption à tous les niveaux”!Depuis l’avènement du multipartisme en 91′, quel est le régime politique au Mali qui a réellement ténu compte de l'”aspiration” de notre peuple?Il n’y ait pas!
Sambou, honte a toi, tu essayes de justifier et d’accepter la corruption et la delinquence financiere du regime d’IBK, la FAMILLE D’ABORD c’est du jamais vu dans l’histoire du Mali, et meme si les regimes passes (y inclus le regime de GMT) ont ete corrompus ceci ne donne pas carte blanche a IBK a faire aut ant, de grace, je ne sais pas c’est quelle mentalite que tu as meme si tu as une vie limitee dans le foyer Bara de Paris.
Plus vite vous sortez,mieux est.
Bon sang malien.
Il a les clefs de son demain en main et il le jete pour la fenetre,pour se plaindre au moment venu.
Vous auriez due etre en action DEPUIS L’AUBE DU CAS MALIEN-NOUVEAU.
Qui peut ne fait pas.
Qui ne peut pas faire et qui doit faire,ne fait pas.
OSONS FAIRE LA CHOSE JUSTE.
D D D D R R R R R I I I I I I G G G G G G G ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
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