L’année qui s’achève a vu la célébration des soixante ans de notre pays toujours en butte à de grands défis sociaux, financiers et économiques. En effet, 2020 a mis en exergue de nombreux problèmes au peuple malien. Ces douze derniers mois ont tristement été ponctués dans notre pays de conflits communautaires, sanglants et meurtriers, auxquels se sont ajoutées des disparitions inestimables de plusieurs de nos anciens dignitaires comme les Présidents Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré, mais aussi du Chef de l’opposition malienne, Soumaila Cissé et bien d’autres citoyens dont nous ne saurions citer tous les noms, mais tous très importants pour notre société. Que leurs âmes demeurent en paix pour l’éternité.
Notre pays autant que le reste du monde fait face à la très virulente pandémie du coronavirus, vorace en vie humaine, fauchant à grands andains et révélant la faiblesse notoire de nos dispositifs de santé. Le spectacle affligeant des ravages de la maladie, de la mort et des attaques terroristes, de même que la perte de nos valeureux soldats tombant par milliers sur les champs d’honneur victimes d’une guerre asymétrique sous une gouvernance scénarisée depuis des années, ne peuvent nous inspirer que consternation et componction.
Nous nous inclinons respectueusement devant le courage et le sacrifice des maliens qui endurent, avec beaucoup de dignité et de philosophie, les épreuves de ces moments difficiles qui nous espérons ne seront qu’une parenthèse de notre histoire commune et de notre destin commun.
Aussi, nos pensées et nos prières accompagnent tous nos citoyens au premier rang desquels ceux en uniforme qui risquent chaque jour leur vie au nom de notre nation, et à leurs familles qui vivent dans l’anxiété.
Les attaques terroristes contre nos communautés augmentent, mais la capacité de notre pays à y faire face est entravée par non seulement la mauvaise gestion des affaires publiques, mais aussi l’état de préparation et d’aptitude de nos forces de défense et de sécurité, le manque d’acquisition d’équipements adaptés et la capacité de collecter de meilleures données empêchent nos troupes de réagir rapidement et plus efficacement.
Malgré ces heures critiques pour la nation, les conflits sociaux avec plusieurs corporations dont les magistrats, les enseignants, les personnels soignants hospitaliers, ne trouvent aucune issue. Or, sur cette grogne populaire se greffe la propagation du virus mortifère. Pourtant, les maliens doivent comprendre qu’ils ne peuvent plus se payer le luxe de divisions stériles et de jugements de valeur portés sur les uns et les autres. Incontestablement, l’ensemble des forces vives de la nation doit prendre ses responsabilités et à placer l’intérêt supérieur du Mali au-dessus de toute autre considération. Les difficultés ne comptent pas lorsque sont en jeu l’intérêt de la nation et l’avenir commun des maliens. Faisons-en sorte que notre pays sorte plus fort de cette situation. Pour cela, il nous faut de la clairvoyance et du sens des responsabilités. Nos actions doivent s’inscrire dans le cadre de ce devoir de responsabilité face à notre devenir collectif.
Il va sans dire que les crises que nous vivons sont le résultat de choix faits par les hommes politiques qui ont surement oublié qu’une vraie démocratie ne peut que se reposer sur un État de droit et une justice sociale garantissant : le respect des droits de la personne, le principe de l’accession au pouvoir par le suffrage populaire exprimé dans la transparence et la régularité, l’alternance au pouvoir, le respect des différences au plan politique et culturel. Et, c’est face à cette crise profonde qui touche notre pays que notre peuple qui a beaucoup souffert et qui continue d’être traumatisé par des hommes politiques sans foi ni loi a décidé de prendre sa responsabilité et placer l’intérêt supérieur du Mali au-dessus de toute autre considération. Il a compris que la reconquête de nos valeurs ne sera efficace que si elle s’appuie sur des citoyens mobilisés et acteurs de leur propre changement. En effet, le peuple Malien et ses forces armées et de sécurité se sont donné comme obligation de sauvegarder notre souveraineté et de maîtriser notre destin en posant des actes destinés à renforcer le sentiment de fierté nationale. Ainsi, les événements que le Mali a connu dans la journée du 18 Aout 2020, qui peuvent être ni souhaitables ni acceptables dans une véritable démocratie, ne sont que les conséquences des actions et décisions prises par la classe dirigeante de notre pays au cours de ces dernières années qui ont affamé notre peuple, déplumé nos forces de défense et de sécurité, détruit notre tissu social et mis notre pays dans le chaos actuel; mais aussi et surtout des conséquences liées aux problèmes de politiques de gouvernance non adaptées. Il y a une césure de plus en plus évidente entre la population et nos politiciens ou, plus largement, entre les cercles de pouvoir et la société civile. Le peuple malien cherche une nouvelle voie. Cette soif de renouveau politique est peut-être encore plus grande chez les plus jeunes. Le modèle de démocratie imposé aux maliens s’est essoufflé. Les scandales politiques, financiers et militaires donnent l’impression profonde que notre façon de faire et de vivre ne convient plus.
Ces faits nous indiquent combien sont prégnants le désir d’honnêteté, de droiture, de transparence, chez le malien dont l’ascendance s’est toujours singularisée par les vertus d’honneurs. Ainsi la nation et sa consolidation ne peuvent résulter que de la mise en œuvre de politiques de gouvernance adaptées et des institutions qui représentent réellement les aspirations du peuple. La nation elle-même ne peut que se reposer sur un État de droit et une justice sociale. Quand l’État de droit est menacé et les démarches persuasives épuisées, son seul recours devient les forces armées et de sécurité. Aussi, une véritable démocratie ne peut que se reposer sur des forces de défense et de sécurité modernes et républicaines.
La situation économique et financière de notre pays est calamiteuse et les perspectives sont défavorables. Les finances publiques sont malsaines et bénéficient d’une gestion prédatrice. Le fléau de la corruption reste important et répandu dans tous les secteurs de la vie nationale. L’existence des malversations à grande échelle dans le secteur public est confirmée par le Vérificateur Général du Mali (VEGAL) dans ses récents rapports. La gestion prédatrice du gouvernement précèdent a entraîné un manque à gagner de milliards de franc CFA pour l’État malien.
Les Maliens ont surement plus que jamais besoin de dirigeants intègres et dignes de confiance capable de trouver des solutions à la crise profonde qui touche notre pays. Et ils veulent surement un gouvernement compétent qui soit prévisible, solide et transparent.
Aujourd’hui, plus que jamais, la paix dans notre pays est un véritable défi pour l’ensemble des citoyens touchés par la peur du lendemain. L’état de la nation est certes très inquiétant, mais l’année qui s’ouvre doit nous permettre de construire une bonne part de notre avenir. Nous devons conjuguer nos efforts et énergies en commun pour mieux faire face à l’adversité, mais surtout relever ensemble les grands défis auxquels notre pays est confronté.
Il est juste d’affirmer aujourd’hui que la gouvernance malienne est en crise. Les citoyens se rendent bien compte que les tensions et les conflits persistent. Les institutions sont impuissantes en face de questions dont l’échelle et la complexité les dépassent. Elles n’arrivent même plus à amortir la détérioration prévisible des conditions de vie des populations. Les conflits actuels ont des causes multiples : inégalités économiques, conflits sociaux, sectarismes religieux, disputes territoriales. Dans tous les cas, ils illustrent une profonde crise de la manière dont notre pays a été gouverné jusque-là.
Ces mêmes institutions n’arrivent pas à inverser la tendance généralisée d’une aggravation de ces conflits et d’une détérioration irréversible de notre tissu social. En effet, nos institutions politiques peinent à répondre aux besoins et aspirations de notre peuple. Force est de constater que le système de gouvernance actuel a failli. Le besoin en compétence ingénieuse et innovante est sans ambiguïté.
Notre conviction est qu’il faut transformer le Mali au niveau de ses structures politiques et sociales artificiellement édifiées dans l’intérêt d’une classe politique corrompue et capricieuse. Il faut un changement profond dans les politiques de gouvernance de notre payspour faire émerger un système politique meilleur, nourri des valeurs et des structures sociales et culturelles maliennes.
Les défis auxquels sont confrontés nos gouvernants sont nombreux, notamment le rétablissement d’un environnement sécurisé sur l’ensemble du territoire, la restauration de l’État de droit, la consolidation des services de l’État, la réconciliation et le renforcement de la cohésion sociale. Il devient certes urgent de mettre un terme à cette situation tragique que les Maliens subissent par l’incurie de politiques irresponsables et d’extrémistes malveillants, mais il est encore plus important de trouver des solutions efficaces et pérennes aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés.
Il est de notre responsabilité de réagir et de nous mobiliser, en contribuant à élargir et à mieux articuler nos aspirations. Nous devons intensifier les mobilisations non pas seulement pour critiquer et lutter contre les institutions en place, mais également et surtout pour assumer nos responsabilités citoyennes en prenant part à l’écriture de notre destin collectif.
Nous prions non seulement pour que notre pays trouve les ressorts et les moyens nécessaires pour se détacher de cette période trouble de son existence, mais aussi pour que l’année nouvelle s’annonce comme porteuse d’espérance et de renouveau. Conséquemment, nous vous souhaitons une heureuse et sereine fin d’année et formons nos vœux de bonheur les plus chaleureux pour le nouveau cycle qui commence. Que Dieu assiste notre Nation et qu’IL vous bénisse dans vos cheminements.
Cheick Boucadry Traore
LE ROI BITON DE SEGOU 29 Déc 2020 at 15:44 ;
” … MEMES LES ENSEIGNANTS TRICHENT. ILS CONTINUENT A’ PERCEVOIR LEURS SALAIRES SACHANT QU’ILS N’ENSEIGNENT PLUS DANS LES ECOLES PUBLIQUES. JE CONNAIS UNE DAME QUI A FAIT 10 ANS AUX USA ET ELLE EST REPARTIE REPRENDRE SON BOULOT AU MALI COMME SI ELLE N’AVAIT JAMAIS QUITTE’ NOTRE FASO. DURANT SES DIX ANS D’ABSENCE SON SALAIRE N’A JAMAIS ETE’ COUPE’!!!!… ” …///…
:
Mince alors… !
Ton ami IBK a passé 7 ans au POUVOIR. Et son Administration n’a pas remarqué que cette DAME a continué de toucher son salaire pendant dix ans alors qu’elle a émigré… ?
C’est que cette brave DAME ” a les bras longs “.
Les diplômes ne suffisent pas au Mali, non seulement pour avoir un ” JOB “, mais aussi pour le conserver…
Pendant ce temps, il y a de Jeunes diplômés qui cherchaient du travail.
C’est pas juste.
Vivement le Mali pour nous tous.
C’est très juste de dire “Assumer nos responsabilités citoyennes en prenant part á l’ecriture de notre destin collectif”
C’est aussi très juste de dire QU’UNE MALADIE DIAGNOSTIQUÉE EST Á MOITIÉ SOIGNER.
La maladie du MALI est elle diagnostiquée?
Est elle une crise sociale?
Economique?
De leadership?
Ou uniquement sécuritaire?
On ne peut pas prendre “part á l’écriture de notre destin collectif”,si on ne fixe pas les causes de la crise que nous vivons.
Quand dans les ANNÉES 1960-70,c’est l’enseignant qui est magnifié dans la société malienne, qu’à partir des ANNÉES 1980,c’est l’agent des douanes qui l’est ne peut on pas parler de crise sociale qui commande tout en terme de fonctionnement de l’Etat?
On peut difficilement nier que notre société privilegie plus la COURSE À L’ARGENT FACILE que l’EFFORT pour gagner sa vie.
Dans ce contexte, une société guidée á permettre au peuple de choisir ses dirigeants,il va de soi que les hommes politiques qui pronent l’EFFORT sont défavorisés.
MAGNIFIÉ L’ENSEIGNANT,c’est prôner l’EFFORT.
MAGNIFIÉ L’AGENT DES DOUANES,c’est prôner la MEDIOCRITÉ.
On sait qui est MAGNIFIÉ actuellement dans la société malienne.
Ça explique tous nos problèmes.
Dans une société régie par la MÉDIOCRITÉ,on se réfere toujours à DIEU pour affronter les problèmes.
Les religieux dominent la société.
LES HOMMES BRILLANTS SONT ABANDONNÉS POUR LE CHOIX DE CEUX QUI PRÔNENT LA MÉDIOCRITÉ.
C’est pourquoi les débats d’IDEES ont disparu pour laisser place aux débats de canivaux.
En 2002 et en 2013 que les religieux décident de faire leur choix sur IBK alors qu’un candidat,MOUNTAGA TALL,est de la famille de l’imama,on comprend l’opportunisme,dénué de toute intention d’aider la population, des chefs religieux.
Ils ont mis en place l’administration IBK qui a accentué énormement la crise securitaire entamèe á partir de janvier 2012.
Dans une société régie par la MERITOCRATIE,les débats D’IDÉES sont privilegiés car la raison est sollicitée,non DIEU, pour affronter les problèmes.
SANS DÉBATS D’IDÉES LES GRANDES REFORMES QUI FONT L’ESSENCE DE LA PRATIQUE POLITIQUE SONT ABANDONNÉES.
C’est pourquoi l’absence de DÉBATS D’IDÉES favorisée par le consensus politique à partir de 2002 explique la crise de 2012.
LES DÉBATS D’IDÉES PERMETTENT D’ANTICIPER LES PROBLÈMES.
Á partir de 2012,les DÉBATS DE CANIVAUX ont dominé car les religieux sont au coeur de l’activité politique.
Si on veut “assumer nos responsabilités citoyennes”,il faut agir á favoriser la MERITOCRATIE abandonnée á partir du 19 novembre 1968.
Il me semble qu’on veut prendre “part à l’écriture de notre destin collectif”sans assumer les defaillances criardes de son geniteur.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Lis ou relis plutôt les ” POST ” de Kinguiranké. Tu saurais les raisons de la crise Malienne.
Kinguiranke 29 Déc 2020 at 11:12
Et
FAROHUNA. L ESCLAVE NEST PAS LE DJON !… 29 Déc 2020 at 18:15
…///…
:
Si l’ÉTAT Malien veut en finir avec cette mascarade qu’est l’esclavage par ascendance, dans la Région de Kayes, il doit changer le profil des hauts Fonctionnaires de cette Région.
En effet, les Postes de Gouverneur de Région, de Préfets, de Sous-préfets, de Juges, de Procureurs, de Commissaires de Police, de Commandants de Gendarmeries, des Inspecteurs d’Académies d’Enseignement, des Directeurs d’Écoles…, ne doivent plus être assurés par les Personnes issues des Familles dites ‘’ aristocratiques ‘’.
Les Administrateurs d’ÉTAT issus de ces Familles dites ‘’ aristocratiques ‘’…, ne peuvent pas combattre les Injustices et les Inégalités liées à l’origine sociale des Citoyens de cette Régions du Mali notamment celles liées à l’esclavage par ascendance… Parce qu’avec ‘’ EUX’’, il y a comme un conflit d’intérêt. Parce que ‘’ EUX ‘’ hauts fonctionnaires, ils profitent de cette mascarade pour se valoriser. Les Enfants issus de Familles d’esclaves par ascendance, servent de faire valoir aux Enfants issus de Familles dites ‘’ aristocratique ‘’. Cet aspect psychologique ne doit pas être négligé.
Sinon, il n’y a pas de JUSTICE au MALI.
Vivement le Mali pour nous tous.
Bamake tu as raison il n’ ya pas de justice, pas d’egalite, pas de merite, et c’est pourquoi nous n’avons pas de NATION. Tant que la SOCIETE MALIENNE restera Castee, segregationnste et raciste, l’Etat de Droit ne va jamais exister au Mali et nous resterons divises de la NAISSANCE jusqu’a la mort. Cette meme divison qui nous a amene a servir le Commerce Triangulaire, a la Colonisation et au Neocolonialisme va nous maintenir dans l’ignorance, la corruption, la maladie, la pauvrete et la misere! Tant qu’elle continuera, nous resterons parmi les derniers comme des mandients internationaux qui vont tenter pleurer chez les Occidentaux, tantot chez les Arabes, tantot chez les Indiens, tantot chez les Japonais et tantot chez les Chinois pour quemander des miettes et resteros toujours exploites et soumis sur le plan international.
Mon frere Rebel tu as raison car ce ne sont pas les prieres, Dieu ou les meilleurs voueux qui vont faire sortir le Mali des tenebres, de l’ignorance, de la maladie, de la grande pauvrete et de l’instabilite politique et structurelle chronique, mais une veritable REFONDATION DE LA SOCIETE MALIENNE qui sera basee sur le travail, le merite, l’egalite entre les HUMAINS et l’amour de l’autre et banissant la Corruption, le Nepotisme et le Vol du Denier Public. En un mot former un Etat de Droit et une vraie NATION en transformant notre devise en realite: UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI. A bon entendeur, salut!
King, on est bien d’accord que la condition sine qua none de construire une nation est de regarder sincèrement le passé, pour façonner justement le présent afin d’espérer logiquement un avenir meilleur. Vous avez vu très juste, en évoquant que
Il est clair que nous ne sortirons pas de la tourmente sans une véritable remise en cause de nos propres pratiques depuis un certain temps.—
Pensées rebelles.
C’est bien intéressant de vouloir faire le bilan de la soixantaine de notre de pays, en taisant volontairement sinon par complicité, son quart de siècle le plus noir et le plus critiquable (ayant duré du 19 novembre 1968 au 26 mars 1991). Franchement entre nous, GMT a apporté quoi de si merveilleux à ce pays pour que sa “disparition lui soit inestimable” ? Même pas honte !
Une nation ne se construit ni par manipulation de la mémoire collective, ni par complaisance historique. La vérité est le premier fondement de tout projet social durable dans le temps. A défaut d’être véridique pour prétendre à l’éveil des masses populaires, il faut rester stoïquement humble dans ses appréciations.
—
Pensées rebelles.
Tu es surement un idiot de “rebel” sans cause. Tu as surement une débilité mentale et intellectuelle – Le bilan n’est pas centré sur les soixante ans du Mali, mais plutôt de 2020. Tu as surement une insuffisance du développement des facultés.
Belco, ce n’est pas en jouant dans la basse-cour de misérables gens mal éduqués du forum et en proférant des invectives que vous aurez raison. Avancez plutôt des arguments valables pour nous épargner vos niaiseries nauséabondes, sinon fermez votre gueule puante de pitbull défendant très mal des élucubrations éhontées. Et notez bien que :
1. Un bilan concerne forcément une période, et c’est l’auteur qui parle de “soixante ans”, personne ne l’y a obligé. (voir citation)
2. Il faut avoir une minable étroitesse d’esprit pour parler de “bilan centré” sur une année pendant que son auteur lui-même évoque la période de “soixante ans”. A moins d’être l’auteur en question, on ne peut pas être plus royaliste que le roi.
3. Un problème mal posé est naturellement mal résolu. En rien la sélectivité mémorielle ne peut constituer de socle à une analyse sérieuse qui veut dégager des solutions crédibles. Il faut une vision large allant plus loin que le bout de son nez pour prétendre commenter la vie d’une nation.
4. La différence entre nous, est que vous êtes clairement animés voire bornés par la querelle de chapelle, au point de défendre l’indéfendable. Alors que c’est la vérité intemporelle seule qui nous intéresse ici. Eh bien, la prochaine fois, armez-vous bien de bon sens et d’honnêteté intellectuelle pour grimper sur le grand arbre de la critique, au risque de vous retrouver avec les couilles complètement en l’air…
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Pensées rebelles.
BOUGA A DES GRIOTS FIDELS QUI VIENNENT EN PERMANENCE, EN SENTINELLES!
HOHOHO HO!!!, défendre un article ou une idée n’a rien à voir avec le griotisme. Vous pouvez arracher les poiles de votre arrière train si cela vous gêne.
C’est toujours un réel plaisir de lire vos articles. Bon courage et vive le Mali
Rien de concret mais que de la poesie, quelles propositions concretes ici pour sortir le Mali de la pauvrete, l’ignorance, la corruption, l’egoisme et l’individualisme et le sous-developpement ue des voeux pieux et creux.
Une très belle analyse de la situation au Mali. Merci M. Traore
BOUGADREH TRAORE!
NOUS AVONS UN PRESIDENT DE LA TRANSITION!
TU DOIS ETRE PATIENT POUR L ATTENDRE DONNER L ETAT DE LA NATION!
OU BIEN?
DE TOUTES FACONS, MERCI!
L ANNEE N A PAS ETE FACILE, ET LES DIFFICULTES N ONT PAS DISPARU! CES DIFFICULTEES SONT DUES A NOTRE CULTURE EMPRUNTEE, NOTRE CROYANCE EMPRUNTEE, NOTRE CONDUITE HYPOCRITEMENT EMPRUNTEE, LE RENIE DE SOI!
LE MALI EST VICTIME DE LA CORRUPTION DE SA CLASSE DIRIGEANTE!!!! NOUS NOUS CONNAISSONS ET NOUS CONNAISSONS LES SALAIRES DES UNS ET DES AUTRES!!!!! DEMANDEZ-VOUS D’ OU’ VIENNENT CES MILLIARDS DE FCFA QUE DES FONCTIONNAIRES MALIENS BIEN CONNUS ONT? LE MALI CONNAIT UNE CRISE PARCE QUE SES RESSORTS SOCIAUX ONT ETE’ BRISE’S! LES POLICIERS ET LES DOUANIERS DETOURNENT UNE PARTIE DES RECETTES QUI DOIVENT ALLER AUX CAISSES DE L’ETAT. UNE PARTIE DES BUDGETS DESTINE’S A’ LA SANTE’ , A’ LA DEFENSE ET AUX AUTRES DEPARTEMENTS EST DETOURNE’E. LES ECOLES PRIVE’ES POUSSENT PARTOUT ET ELLES SONT EN PARTIE FINANCE’ES PAR L’ETAT MALIEN. LES ECOLES PUBLIQUES SONT ABANDONNE’ES A’ ELLES MEMES. MEMES LES ENSEIGNANTS TRICHENT. ILS CONTINUENT A’ PERCEVOIR LEURS SALAIRES SACHANT QU’ILS N’ENSEIGNENT PLUS DANS LES ECOLES PUBLIQUES. JE CONNAIS UNE DAME QUI A FAIT 10 ANS AUX USA ET ELLE EST REPARTIE REPRENDRE SON BOULOT AU MALI COMME SI ELLE N’AVAIT JAMAIS QUITTE’ NOTRE FASO. DURANT SES DIX ANS D’ABSENCE SON SALAIRE N’A JAMAIS ETE’ COUPE’!!!! LES MINES D’ OR DETRUISENT L’ENVIRONNEMENT ET LEUR EXPLOITATION PROFITE A’ 90% AUX SOCIETE’S ETRANGERES. LES 10% QUI RESTENT REVIENNENT AUX GOUVERNANTS! LE MANQUE DE JUSTICE A POUSSE’ LES GENS COMME AMADOU KOUFFA A’ PRENDRE LES ARMES CONTRE L’ETAT! DES CENTAINES DE MILLIERS DE JEUNES DIPLOME’S SONT JETE’S AU CHOMAGE. PLUSIEURS PARMI EUX SONT DEVENUS DES RESERVOIRS DE RECRUTEMENT POUR LES MOUVEMENTS TERRORISTES ET POUR LES ORGANISATIONS CRIMINELLES QUI FONT LE TRAFIC DES DROGUES! LES REGIONS ABANDONNE’ES FONT ALLIANCE AVEC LE DIABLE POUR TENTER DE REPRENDRE LEURS DESTINS RESPECTIFS EN MAIN.
AUJOURD’HUI L’ETAT DE LA NATION EST TRES FAIBLE MAIS NOUS NE POUVONS JAMAIS PERDRE ESPOIR! JE SUIS PERSUADE’ QUE NOTRE FASO PEUT ETRE REDRESSE’ EN MENANT UNE LUTTE FAROUCHE CONTRE LA CORRUPTION, LA GABEGIE ET LE NEPOTISME ET EN EXIGEANT LA BONNE GOUVERNANCE A’ TOUS LES NIVEAUX!!! IL FAUT SURTOUT REJETER CET ESPRIT DE FATALISME QUI CARACTERISE NOTRE SOCIETE’. NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER A’ ACCEPTER LES IMBECILITE’S ET LES CRIMES EN DISANT ALLAH DE’ YA KE’. ALLAH MANA MOUN KE’ OKAGNI!!! CESSONS DE BLAMER ALLAH POUR NOS BETISES!
LE MALI A BESOIN DES DIRIGEANTS EXIGEANTS QUI NE SONT PAS ATTIRE’S PAR LES CHOSES MATERIELLES, QUI ONT UNE BONNE VISION DE LA SITUATION ET SAVENT CE QU’IL FAUT FAIRE!!!!
ALLAH KA BE’ SON HAKILI GNOUMAN NA!!!!
TU AS RAISON BITON!
LES “INSTRUITS” PAR LES FRANCAIS, SERVITEURS DU SYSTEME FRANCAIS JAMAIS MAITRISE POUR SERVIR REELLEMENT LE MALI AU LIEU DE SERVIR LA FRANCE;
ET;
LES “INSTRUITS” DES ARABES ET ARABOMUSULMANS, SERVITEURS DU SYSTEME ARABODEBILISME,JAMAIS MAITRISE POUR SERVIR LE PEUPLE MALIEN, AU LIEU D ETRE AU SERVICE DE L EXPANSION TERRITORIALE ARABE;
CES “INSTEUITS” ONT TOUJOURS DETRUI NOS PAYS, EN SERVANT ET LES FRANCAIS ET LES ARABES, SANS S OUBLIER, VOLANT ,PILLANT, VIOLANT, DEBILISANT LEURS PROPRES PEUPLES ET NATIONS!
LA SEULE SOLUTION EST DE LANCER CONSCIENCIEUSEMENT ET INTELLECTUELLEMENT, ET CULTURELLEMENT, DES COMBATS POPULAIRES CONTRE L ISLAM DEBILISANT ET LA FRANCOFOLIE POPULAIRE A TRAVERS L ENSEIGNEMENT DANS NOS ECOLES, UNIVERSITEES ET SERVICES DE L ETAT COMME L ADMINISTRATION ET L ARMEE….
IL FAUT LIBERER LE PEUPLE DES DOGMES ET THEORIES DES HYPOCRITES ESCLAVAGISTES ,HYBRIDES ABRAHAAHAAS…
Bouga, je dois ajouter que le Mali n’ a jamais ete une Nation a cause de notre societe segregationiste et raciste, nous n’avons jamais ete un Etat de Droit car la societe Malienne Castee et raciste nous a pousse depuis le 19 Novembre 1968 a abandonner la nationalite Malienne pour devenir des Maninka, des Bobo, des Minianka, des Soninke, des Sonrai, des Dafing, des Bamanan, des Senoufos, des Bozo, des Peulhs, des Khasonkha, des Dogons, des Somono, des Touareg, etc, en mettant fin a notre devise nationale: UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
KINGUY!
LE MALI POUR TOUS A BIEN EXISTE ET DEPUIS TOUJOURS!
LES INEGALITES AU MALI, LA DIVISION AU MALI, L ESCLAVAGE AU MALI, VIENNENT ESSENTIELLEMENT DE L ISLAM ET DE LA CULTURE ISLAMO ARABE, PLUS TU T ELOIGNE DES ZONES ISLAMISEES MOINS TU AS L ESCLAVAGE ET LA DIVISION DANS LE NON-RESPECT DE L AUTRE COMMUNAUTEE!
LE DIEU UNIQUE PRONE PAR L ISLAM FAIT DES “SOUS-HOMMES” DES “DISCRIMINES” DES “BONS ET MAUVAIS” AU LIEU DU POLYTHEISME QUI A TOUJOURS MAINTENU L EQUILIBRE ET LE RESPECT SOCIO CULTUREL ET DONC LE SUCCES ECONOMIQUE GRACE A LA PAIX ENTRE LES COMMUNAUTEES!
LE DJON EST DIFFERENT DE L ESCLAVE CHEZ LE BAMANAN,LE BOBO,LE SENOUFO,LE MOSSI,LE DOGONON, LE DAFIN, LE SAMOKO,LE MINIANKA,LE MALINKE,LE SOSSO,…DJON EST CAPTIF PAS ESCLAVE, TOUT COMME PRISONNIER N EST PAS ESCLAVE!
LES ESCLAVES SONT DES NOTIONS DES ZONES ARABO ISLAMISEES, DES ZONES DONT L ECONOMIE EST BASEE SUR L EXPLOITATION SYSTEMATIQUE DE L HOMME PAR L HOMME, L HOMME COMME FORCE DE PRODUCTION EXPLOITEE PAR UNE FRACTION DE DOMINANTS SUR DES DOMINES PENDANT TOUTES LEURS VIES ET CETTE SITUATION PERDURANT DE GENERATIONS EN GENERATIONS! L ESCLAVAGE S EST PROLONGE EN COLONIALISME AVEC DES PEUPLES COLONISES !
IMAGINEZ UN PEU, LES ALLEMANDS ONT ETE DEFAITS ET DEVENUS CAPTIFS MAIS PAS ESCLAVES OU COLONISES! MAIS L ESCLAVAGE ET LA COLONISATION ONT ETE RESERVES A DES PEUPLES SUR DES PERIODES TRES LONGUES ET PERDURENT SOUS DIFFERENTES MUTATIONS ET TRANS-FORMATIONS A NOS JOURS, CFA,ECONOMIE,DIPLOMATIE,POLITIQUE SOCIALE,RELIGIONS,LANGUES,CULTURES!
DJON N EST PAS ESCLAVE, LES NOIRS NE CONNAISSENT PAS SEMANTIQUEMENT L ESCLAVAGE DANS LEURS CULTURES HUMANISTES ET TRADITIONS, C EST EXOGENE A NOS TRADITIONS, NOS CAPTIFS FINISSAIENT PAR REIGNER SUR NOUS PAR LES OPPORTUNITES OFFERTES ET L HUMANISME DANS LE COUSINAGE!
AVEZ VOUS VU UN ESCLAVE CHEZ LES ARABES OU D AUTRES ABRAHAHHAS DEVENIR LEADER DE QUEL SORTE QUE CE SOIT? NON! JAMAIS! NEVER EVER!
Bouga les Maliens ont la Mentalite de sous-developpes, Thierno NDiaye et Makhadji de OM tout comme Bouye Haidara le herif de Nioro sont des pures produits de la Societe Malienne raciste, discriminatoire et segregationiste qui en plus du systeme des Castes est en train de garder les femmes et les filles sous l’esclavage de l’homme et du garcon. La Constitution du Mali parle de l’egalite de Maliens: Homme=Femme, Garcon=Fille, Heterosexuel=Homosexual=Transgender. Le Mali est aujourd’hui defendu et dependant et mendiant des pays ou le droit est respecte et qui ont abandonne les pratiques discriminatoires contre les femmes, les filles, les transgenres, les homosexuels, et les lesbiennes. Cet avant projet du Code de la Famile est liberateur du Malien et de la Malienne. Arretons de traiter nos mamans, nos epouses, nos soeurs, nos tantes, cousines, et nos filles comme des esclaves si le Mali veut sortir de la pauvrete et du manque de l’Etat de Droit.
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