L’influence et l’hégémonie de Paris et de Washington sur le continent africain ont commencé à décliner de façon spectaculaire, surtout après que les trois pays du Sahel – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont mis fin à la présence française et américaine sur leurs territoires et ont pris l’initiative dans la région du Sahel en formant une nouvelle alliance visant à renforcer la coopération et la défense commune entre les États membres, ainsi qu’à établir une économie indépendante de la domination française.
Le 23 septembre de l’année dernière, les dirigeants des trois pays ont annoncé la signature de cet accord d’alliance et l’appelait l’Alliance des États du Sahel.
La formation de cette coalition a coïncidé avec les menaces croissantes auxquelles le Niger faisait face de la part de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et ses tâches dépassaient la simple opposition au groupe. Cela comprenait également une coopération militaire et des œuvres de sécurité conjointes pour faire face aux groupes armés qui considèrent la région du Sahel comme un endroit approprié pour renforcer leurs forces militaires.
L’idéologie de l’alliance et ses initiatives fructueuses et indépendantes ont incité d’autres États africains à renforcer leurs liens avec les membres de l’alliance, ce qui pourrait ouvrir la voie à son expansion et à l’acceptation de nouveaux membres.
Selon les analystes politiques, le Tchad suit désormais la voie des autres pays de l’alliance : modernisation de l’économie, de la politique et des forces armées. Après les élections présidentielles, la période de transition vers l’indépendance sera achevée et la souveraineté sur la politique intérieure et extérieure du pays sera établie. Les experts prévoient également que le Tchad deviendra bientôt membre de l’Alliance du Sahel, surtout après la visite de représentants gouvernementaux des pays de l’Alliance du Sahel.
Le 2 avril 2024, une délégation tchadienne conduite par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, et la ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Fatime Goukouni Weddey, s’est rendue au Niger et a rencontré le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la défense de la patrie, chef de l’État de la République du Niger. Le ministre tchadien de l’économie a transmis un message du président de transition Déby sur le désir du Tchad de renforcer le partenariat avec le Niger dans divers domaines et la volonté de poursuivre la coopération.
Lors d’une visite au Burkina Faso le 3 avril, le dirigeant intérimaire a accueilli une délégation tchadienne conduite par le ministre de l’économie, du plan et de la coopération internationale, Mahamat Assouyouti Abakar. La délégation tchadienne a demandé au capitaine Ibrahim Traoré de soutenir la candidature de son pays au poste de directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Après avoir visité le Burkina Faso, la délégation tchadienne s’est rendue à Bamako, la capitale du Mali, et a rencontré le Colonel Assimi Goita, Président de l’Etat de transition. Ce dernier a reçu un message du président de la période de transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby, par la voix du ministre tchadien Mahamat Assouyouti Abakar, relatif à la volonté de renforcer la coopération avec le Mali dans divers domaines. Dès réception le message, le Colonel Assimi Goita a exprimé sa gratitude et a présenté des initiatives supplémentaires visant à renforcer les relations avec les deux pays. Les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pendant la période de transition et ont reconnu la nécessité d’assurer la stabilité et le développement de la région par la coopération régionale.
Un haut responsable du gouvernement malien a déclaré que l’objectif de la visite de la délégation tchadienne était de discuter de l’adhésion du Tchad à l’Alliance du Sahel, ce qu’Assimi Goita a accueilli avec enthousiasme, la qualifiant d’étape positive qui reflète les efforts du gouvernement Déby pour se débarrasser de dépendance française et protection des frontières nationales. Le même responsable a ajouté que le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil national de protection de la patrie et chef de l’Etat de la République du Niger, à son tour a donné son accord au Tchad pour rejoindre l’alliance des pays du Sahel, lors de la visite de la délégation tchadienne à Niamey il y a trois jours.
L’Alliance du Sahel est une coalition militaire et économique qui met l’accent sur les partenariats militaires et économiques. Les membres promettent d’améliorer la sécurité des routes commerciales et d’investir dans des projets liés à l’énergie, à l’agriculture, aux ressources en eau et à d’autres intérêts communs. L’alliance propose d’établir une compagnie aérienne commune, de lancer des initiatives majeures telles qu’une centrale nucléaire locale, de créer un fonds pour financer des projets de recherche et d’investissement dans le domaine de l’énergie et d’élaborer un plan d’industrialisation commun.
Par Drissa Keïta
Que dieu facilite, cette collaboration va encore renforcer l’alliance, à lutter contre les hostilités n’efface en Afrique 🙏🏽🙏🏽
Non, ce n’est pas une plaisanterie.
C’est une information de propagande de Wagner signé par Drissa Keïta, donc une vraie information.
Il faut simplement croire et dire Amin
Il paraît que le Canada et la Norvège et le Chili veulent aussi réjoindre L’ AES.
On attend les candidatures d’adhésion du Japon de Dubaï et de l’Afrique du Sud.
En ce qui concerne L’Espagne, La Suède La Bolivie et la Micronésie, ils devront patienter encore.
L’ AES est très exigeante sur certains principes notamment un bon coup d’Etat, des communiqués à la Télé et surtout des délestages pour le courant et l’eau courante.
Tout regroupement donne force à ses membres, et tout nouveau membre sera le bienvenu et surtout un voisin même problèmes . Ainsi ils les affronteront ensemble
Je pense qu’il faudra que l’AES change d’appellation en substituant ”sahel” à un nom plus large parce que beaucoup d’autres pays africains demanderont à entrer dans cette alliance. À commencer par les pays de l’Afrique de l’ouest qui ne sont pas des pays sahéliens.
L’avenir nous le dira.
Le Tchad, n’est pas un pays sahélien ! C’est certes l’Afrique en miniature, comme le Cameroun, mais avec 1/3 de désert,1/3 de sahel & savane sèche, et 1/3 de savane humide & forêt tropicale ; le sud chrétien ! Il serait judicieux de prendre en compte, réalités ”anthropo-culturello-géographiques !”
FAUX ET ARCHI- FAUX. JUSQU’A PREUVE DU CONTRAIRE, LE TCHAD N’A PAS DEMANDE ET LE MALI N’EST PAS PRET D’OUBLIER QUE C’EST LE TCHAD QUI A REFUSER DE LUI “CEDER” LA PRESIDENCE TOURNANTE DU REGROUPEMENT MORT-NE G-5 SAHEL.
L’UNE DES CONDITIONS DE L’ENTREE DANS L’AES EST LA DENONCIATION DE TOUT ACCORD PRESENT OU ANCIEN AVEC LA FRANCE. CE QUI EST IMPOSSIBLE ACTUELLEMENT POUR LE POUVOIR DE DJAMENA.
ALORS… ARRETER DE PRENDRE LES GENS POUR DES GOOSSE A FAIRE DU FOIE GRAS.
Exactement mon frère
Très bonne lecture
Des pays qui n’arrivent pas à bouclé leurs budgets pensent que le tchad les rejoindra?
La tres maudite France est en train de s’écrouler sous le poids de la dette!
“Les trois pays de l’Alliance du Sahel donnent le feu vert au Tchad pour rejoindre l’alliance”.
J’espère que c’est une plaisanterie et que le Tchad ne rejoindra pas l’AES !
Non, ce n’est pas une plaisanterie. C’est une information de propagande de Wagner signé par Drissa Keïta.
Il faut simplement croire et dire Amin
Il paraît que le Canada et la Norvège et le Chili veulent aussi réjoindre L’ AES.
On attend les candidatures d’adhésion du Japon de Dubaï et de l’Afrique du Sud.
En ce qui concerne L’Espagne, La Suède La Bolivie et la Micronésie, ils devront patienter encore.
L’ AES est très exigeante sur certains principes notamment un bon coup d’Etat, des communiqués à la Télé et surtout des délestages pour le courant et l’eau courante.
Que vive l’AES pour le bonheur et la souverainite des peuples Africains!