AFP
Les congés de fin d’année des entreprises de presse se justifient bien, si l’objectif visé est de se donner un temps de “break”, après les efforts dans l’année pour revenir encore plus requinquer dans le sacerdoce qui consiste à informer sainement les maliens. Aucune prétention donc pour nous de faire une quelconque guerre à la presse pour cela. Pour autant, le fait de fermer toute la “boite” pour 15 jours, voire un mois, pour raison de congé annuel comme des scolaires, devient une problématique à débattre aujourd’hui.
En effet, le fait de fermer toute la “boite” durant 15 jours ou un mois (c’est selon), en dépit de pénaliser les partenaires que nous sommes (annonceurs, lecteurs, revendeurs de journaux…), est un frein au défi de professionnalisme qui se pose à nos entreprises de presse. Pour relever ce défi, il faudrait, à notre entendement, organiser les congés de façon séquentielle, de manière à faire en sorte que tout le personnel ne parte ensemble en congé.
Par exemple : une partie du personnel va en congé, avant de reprendre le flambeau à l’équipe qui est restée, donnant du coup le temps à celle-ci de se reposer à son tour. Ceci éviterait, à notre entendement, l’auto censure que les entreprises de presse imposent à elles-mêmes.
Point de volonté pour nous de donner des leçons, mais plutôt de partager avec nos amis de la presse, je veux dire nos partenaires de presse, quelques axes de réflexion visant la construction de véritables entreprises de presse au Mali. Après 20 ans, voire 25 ans d’existence, les entreprises de presse se doivent de relever ce défi de professionnalisme et de performance.
Salut fraternel !
Arouna BOIRÉ, président de l’Association des Revendeurs de Journaux (Arj-Mali)
