Les entreprises maliennes en agonie : Vivement un moratoire pour sauver le peu qui reste !

5

Notre pays le Mali est plongé depuis 2012 dans une crise multiforme qui menace sa propre existence comme nation, cherche encore ses repères pour un nouveau départ. De cette date à nos jours,  se sont succédé différentes crises politiques, institutionnelles, sécuritaires, voire identitaires.

En 2021, la pandémie Covid-19 marquera à jamais notre temps et n’a laissé personne indifférent, certains ont vu leurs activités sans cesse croître notamment l’industrie pharmaceutique, d’autres pans entier  de l’économie nationale ont souffert et ont vu leur activité ralentir voire arrêter.

Patatras, en février 2021, le conflit entre la Russie et l’Ukraine a encore accentué la crise à l’échelle internationale avec la flambé des prix des matières premières, les déséquilibres sur les marchés financiers qui se sont traduit par une  inflation de  l’économie mondiale qui n’a pas encore connue son épilogue puisque cette crise est encore en cours.

Face à ces difficultés et sans aucun soutien, le monde de l’entreprise dans notre pays a choisi de ne pas baisser les bras et de continuer à croire en sa mission entrepreneuriale. Il a choisi d’innover, d’améliorer la productivité, de trouver de nouveaux produits, de nouveaux services, d’inventer des nouvelles formes de collaboration… bref de s’adapter.

Hélas, après l’ensemble de ces turbulences, la crise énergétique de ces derniers mois avec des coupures intempestives d’électricité ont encore durement affecté la production des entreprises déjà en état fébrile.

Aujourd’hui,  les arrêts d’activité des entreprises pour raison économique se comptent en centaine  avec leurs corollaires de chômage et de crises socioéconomiques.

Le monde du secteur privé sans rien demandé s’est vu  impacté et affecté par des situations qu’il ne fait que subir depuis.

Face à cette situation,  il est  vivement recommandé aux organisations faitières notamment le Conseil National du Patronat (Cnpm),  la Chambre de Commerce et l’Industrie du Mali (Ccim) des études d’impact des crises successives que notre pays a connu depuis 2012 sur le tissu économique du pays.

Des autorités de notre pays, il est recommandé un moratoire sur les redressements des sociétés déjà fragiles.

Une entreprise ne pourra faire face à ses obligations fiscales du moment et s’acquitter de possibles redressements fiscaux que si elle est en pleine activité.

Cette mesure d’après Edwin Fischer permettra par la suite à l’administration fiscale d’élargir après l’assiette fiscale et avoir plus de recettes car trop d’impôt tue finalement l’impôt.

Ceci me paraît être une des pistes de réflexion pour sauver les entreprises

Abdramane Bathily Administrateur de société bathily.dra@intelis.ml

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Certes les temps sont durs , exceptionnellement plus durs pour les maliens ! DIEU nous a donné la tête pour relever les défis en respectant certains principes que la majeure partie de nos opérateurs n’ont pas cultiver ou respecter , par exemple : les opérateurs maliens ont des refexes d’ achat vente , des réflexes de répétition , des réflexes de considérer les ingénieurs comme des esclaves et non comme source de valeur ajoutée ; maintenant ils sont face à une réalité qui demande les qualités qui leurs manquent , le monde actuel a besoin de gens capables de créer de la valeur ajoutée dans les conditions actuelles et futures , les opérateurs économiques sont pris dans leurs propres pièges !!!

  2. Bathilyke ne veut pas payer d’impôts alors il cherche une porte de sortie meme si elle n’est pas honorable.

    • M. Bathily ne prêche pas sa chapelle rassurer vous.
      Il s’agit des entreprises qui ferment avec des désastres socio-économiques.
      Kinguiranke que proposez vous ?

  3. Les entreprises maliennes n’ont jamais été vivantes et elles sont toujours rester en agonie, c’est dû à la manière dont ces entreprises sont montées.
    Il faut retenir cette assertion indéniable “L’humanité est devenue tellement une seule famille que nous ne pouvons assurer notre propre prospérité qu’en assurant celle de tous les autres. Si vous souhaitez être heureux vous-même, vous devez vous résigner à voir les autres aussi heureux.” Bertrand Russell
    Il est certain qu’« Il y a toujours 3 choix : décider de faire, décider de ne faire et choisir de ne pas décider. » Stephen King Moovkiosq

  4. To start it was not Russia versus Ukraine special military operation that caused worldwide inflation. It was Joe Biden actions that caused increased in price of American world leading production of oil. Once American oil prices increased oil producing nations felt free to increase their oil prices which led to stable worldwide increase in price of oil. When oil prices increase transportation prices increase. Thereof price of goods increase worldwide not to mention retailer increase their prices so that their profit margin remain aligned with their spending.
    We must stop trying to manage our businesses as businesses are managed in NATO nations being that form of management is not affordable in economy like ours not having as much money available. We must restructure our economy as fitting for providing affordable but profitable comfortable world class modern living. It may be done. China done it which have now resulted to China having world leading economy. Key to fulfilling like goal is to be self-reliant. Therefore we must focus African ingenuity at producing essential plus other goods at widespread use in Mali plus Africa. We must do this at affordable cost plus good quality. Thereof we reduce dependency on foreign goods plus may focus more at buying foreign goods which are of technological or advance science nature. We must drop helpless Colonialism or/plus Stockholm Syndrome act to become self reliant do for ourselves people that live in comfortable world class modern environment. Our focus should be at obtaining plus managing modern reliable manufacturing equipment that produce goods we buy.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

Comments are closed.