Mesdames et Messieurs,
L’élection présidentielle de 2013 est une élection de sortie de crise d’un pays dont l’armée et l’État se sont effondrés pendant le premier trimestre de l’année 2012. Un pays dont plus des 2/3 ont été occupés.
C’est, entre autres, pourquoi nous avions insisté afin que les conditions de la participation de tous les citoyens en âge de voter soient créées.
Par sa grande mobilisation, le 28 juillet, le peuple malien a démontré sa détermination à prendre une part active dans la sortie de crise.
Le taux de participation dont le mérite revient au seul peuple malien aurait pu être beaucoup plus élevé si les Maliens avaient pu voter dans les régions du Nord, dans les camps de réfugiés et dans la diaspora. Et si des dizaines de milliers d’électeurs n’avaient pas erré pendant des heures à la recherche de leurs bureaux de vote ou de leurs noms sur les listes. Au PARENA, nous sommes totalement d’accord avec le candidat Soumaïla Cissé qui a dit, vendredi 2 août : que “ l’arbre de la participation ne doit pas cacher la forêt de l’impréparation, de la mauvaise organisation et de la fraude”.
L’élection 2013 ne doit pas diviser davantage les Maliens sur les lignes régionales, ethniques et religieuses.
Ceux qui s’adonnent à telles stigmatisations devraient s’abstenir de mettre le feu à un pays déjà bien mal en point.
Ce pays a besoin d’être rassemblé au lendemain de cette élection. Nous n’avons pas besoin de divisions qui nous fragilisent et nous affaiblissent.
Les enjeux du moment, les défis brûlants des cinq prochaines années imposent d’opérer un choix dicté par les circonstances historiques exceptionnelles que nous traversons.
Quels les enjeux des prochaines semaines, des prochains mois et des prochaines années?
1. Faire la paix au Nord,
2. Réconcilier les communautés et la Nation, renforcer la cohésion nationale,
3. Refaire une armée nationale, républicaine réhabilitée et dont les membres et leurs familles vivent dans des conditions décentes,
4. Reconstruire le pays et redémarrer l’économie pour créer la richesse et des emplois,
5. Doter le pays d’un système d’éducation et de formation sans lequel il n’y a tout simplement pas d’avenir,
6. Poser les jalons du Renouveau démocratique en engageant les indispensables réformes institutionnelles, doter le Mali d’un État fort, d’institutions fortes et crédibles.
Tout en ayant un égal respect pour les 27 patriotes qui ont concouru le 28 juillet et dont nul ne saurait mettre en doute l’attachement au pays, au PARENA, nous pensons très sincèrement qu’au vu des données du 2è tour, Soumaïla Cissé est celui qui est à même de relever les défis auxquels le pays sera confronté au lendemain de l’élection présidentielle.
Par conséquent, nous lançons un vibrant appel à :
– Aux Maliens de l’intérieur,
– Aux Maliens de l’extérieur,
– Aux Maliens réfugiés dans les pays voisins.
Afin qu’ils votent massivement pour Soumaïla Cissé, le 11 août.
Très honnêtement, du fond du cœur, nous estimons que le pays a besoin d’un leadership moderne éclairé, compétent, travailleur et compétent pour relever les défis du moment, pour faire la paix et pour la reconstruction.
C’est Soumaïla Cissé qui incarne, à nos yeux, ce leadership.
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