Ah le Mali que nous aimons tant ! Ah le Mali qui fait honte ! Les acteurs politiques se lancent des missiles chacun cherchant à culpabiliser l’autre de la situation actuelle. Je préfère attirer l’attention de nos compatriotes sur un aspect scandaleux, portant atteinte aux droits des paisibles citoyens, que tous les maliens vivent impuissamment et déplorent : l’Assurance. Au Mali, les compagnies d’assurance font la pluie et le beau temps. Le citoyen lambda se voit contraint d’assurer son véhicule afin d’éviter la prison en cas d’accident, car, tout simplement, le défaut d’assurance est un délit au Mali. L’Etat oblige les citoyens à s’assurer, mais le même Etat reste indifférent à l’attitude des compagnies d’assurance par rapport aux règlements des dommages. Pour jouer ses fonctions régaliennes, l’Etat, qui a le monopôle de la violence, doit se montrer capable d’assumer toutes ses responsabilités afin d’avoir les ressources qui proviennent des citoyens. Ces ressources permettent à l’Etat d’avoir les moyens pour accomplir ses missions régaliennes.
Le Mali a sérieusement besoin d’une réorganisation de l’exécutif afin de mettre au travail le pays avec des hommes et femmes PATRIOTES, COMPETENTS et CAPABLES de restaurer la vraie valeur d’un Etat. Tout comme un citoyen, un Etat a des droits et des obligations. Donc, cherchons à avoir un Etat responsable qui protège ses citoyens, qui assure l’équité, qui repartit bien les ressources, etc.
Je prends l’exemple de l’assurance pour illustrer un des aspects de la défaillance de notre Etat. L’assurance, étant un des secteurs économiques qui crée de la richesse, doit être bien assistée et bien comprise par le citoyen lambda. Qu’est-ce que l’assurance ? Comment vivent les assureurs ? Quels sont les risques couverts par l’assurance ? L’assurance contribue-t-elle à la croissance économique ? La réponse à ces questions se retrouve dans ce petit rappel.
Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d’un risque. La prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d’une cotisation ou prime. Donc par extension, l’assurance est le secteur économique qui regroupe les activités de conception, de production et de commercialisation de ce type de service. L’assurance est une profession très règlementée. Il s’agit de préserver les intérêts des assurés. Les compagnies doivent répondre à de nombreuses contraintes, notamment en matière de marge de solvabilité.
Les conditions permettant l’assurabilité d’une chose sont l’aléa, c’est-à-dire l’imprévisibilité d’un événement dommageable en tant que tel ou d’une de ses caractéristiques (date du décès), l’indépendance de la volonté de l’assuré (divorce), le caractère licite de l’évènement (impossibilité d’assurer les conséquences d’une condamnation pénale ou d’amendes). Cela implique, entre autres, que les évènements passés connus sont inassurables (sinistre déjà réalisé). En conséquence, sur le principe, il est possible de souscrire une assurance pour tout événement relatif à la propriété d’un bien meuble, à celle d’un bien immeuble, à la vie, à la santé, etc.
Pour vivre, une compagnie d’assurances doit pouvoir payer l’ensemble des sinistres que ses assurés subiront, ainsi que ses propres frais de fonctionnement. C’est cet équilibre recettes/sinistres qui est vital.
Le montant total des sinistres étant par définition inconnu, les compagnies d’assurances commencent par mutualiser les risques. Imaginons 100 personnes non assurées, ayant statistiquement une chance sur 100 de subir un dommage: une de ces personnes connaîtra vraisemblablement des déboires financiers difficiles à supporter. Par contre si ces 100 personnes se mutualisent et qu’elles apportent chacune une petite cotisation constituant une caisse commune, celles-ci seront nettement mieux protégées en cas de sinistre, etc. Ce mécanisme vise à réduire la variabilité des pertes. Le montant des pertes probables (augmenté d’une marge de sécurité, et des frais de gestion de la compagnie) est versé par les assurés (prime). L’argent ainsi récolté n’étant pas reversé immédiatement à l’assuré, il peut être placé, ce qui apporte une source de revenus supplémentaires, proportionnellement à la rentabilité de ces placements. Ce montant est particulièrement important dans les branches à déroulement long (par exemple en responsabilité civile), où le sinistre, lorsqu’il survient, n’est indemnisé que de longues années après la perception de la prime.
L’assureur est dès lors capable d’affronter une situation de sinistralité habituelle. Toutefois, on comprend aisément que si un risque se réalise simultanément pour un grand nombre d’assurés (intempéries, catastrophe naturelle, etc.), l’argent que doit verser l’assureur peut venir réduire fortement ses perspectives de gains, voire excéder ses capacités financières. La technique générale de l’assurance consiste justement à éviter que l’assureur se trouve dans ce cas. L’assureur pourra augmenter le montant des primes à venir afin de reconstituer le capital consacré aux indemnisations.
Afin de faire face aux sinistres exceptionnels, les assureurs peuvent réassurer (avec franchise de leur part) leurs propres risques auprès de compagnies spécialisées: c’est la réassurance. Le recours à la réassurance est systématique dans les risques industriels, dont l’ampleur dépasse les capacités de la plupart des assureurs.
Le mécanisme de l’assurance ne modifie pas la probabilité de survenance du risque, ni ses conséquences. Il se contente de transférer le risque d’un agent économique, l’assuré, à un ou plusieurs autres.
L’assuré est alors protégé contre des évènements qu’il ne peut pas supporter seul. Il peut alors réaliser des activités risquées. L’assurance aide indirectement à la création de richesses.
La compagnie d’assurances effectue, grâce à la souscription de nombreux risques similaires, une mutualisation des risques entre les assurés. Cette maîtrise statistique du risque permet à l’assureur de diminuer la volatilité totale de ses risques. La loi des grands nombres permet à l’assureur de connaître approximativement le montant des sinistres futurs.
Jules-Paul Tardivel: « Le vrai patriote s’inquiète, non du poste qu’il doit occuper dans la patrie, mais du rang que la patrie doit atteindre parmi les nations ».
Dr. Sékou DIAKITE
Président de l’Association « Mouvement pour le Changement à Kati (MCK)»
Cell. : +223 65 73 64 62/73 56 84 79
Je voudrais vous demander de vous méfier comme de la peste de deux assurances de la place : Colna et NSIA. De véritables prédateurs. Ils vous découragent a tel point que vous preferer renoncer a votre argent.
Messieurs,
je vous pris de bien vouloir me testé.Pour tous vos besoins en assurance veuiller bien me contacté au num 69 79 33 83.
C’est surtout le service après vente qui fait defaut au mali mais se n’est pas le cas chez nous oui vous pouver ne pas me croire mais tentons l’expetrience ensemble.
Vous expliquez le mecanisme entre l’assureur , l’assuree , ou l’attitude de l’etat par rapport au suivant cas , comportement des compagnies d’assurance de la place ? etes vous en cour d’instruction civique ?
Non, au contraire c’est vs qui êtes en manque de compréhension, car un article ça se lit et ça se comprend. Ici, c’est clair que le petit rappel fait comprendre le fonctionnement des assurances au citoyen lambda, mais en haut, le fait que l’Etat soit incapable d’imposer aux assureurs de dédommager les assurés est inadmissible,car ce même Etat exige aux citoyens d’assurer leurs véhicules. Et c’est un véritable problème d’injustice que l’article étale. Donc ne lisez pas à travers, cher Messieurs. 😆
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