Un lecteur dénonce «des spécialistes des contradictions inutiles» : Ah, le PARENA!

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Vous êtes dans la formation de la mentalité soumise. Je ne suis plus d’accord avec IBK et je pense qu’il  faut une composition, une décomposition et une recomposition pour la réhabilitation même de la chose politique. Nous pensons que IBK doit savoir que l’autorité de l’Etat n’est pas seulement que l’Etat soit dans le confort ou qu’il menace les gens, mais plutôt, qu’il estompe rapidement «l’ hémorragie corruptive » et applique littéralement ce qu’il a promis au peuple malien.

 

IBK doit savoir qu’Allah l’a fait échapper du désaveu que le peuple malien a fait subir aux anciens politiciens. A tout cela, nous ajoutons ceci  pour le dire en bon français : «le point le plus proche du sommet, c’est le précipice». «Comment peut-on justifier l’achat d’un avion présidentiel dans un pays comme le Mali, où tout est à refaire dans l’armée et dans toutes les sphères?».

Cette phrase est prise sur Malilink et est de Hachimi Maiga. Elle résume toute l’amertume que ressent le peuple malien, mais avec tout cela, nous pensons que «Dieu est avec le Mali et les Maliens». IBK doit se défaire de tous ces pseudo intellectuels qui ne peuvent plus rien apporter à notre pays et leur dire, même s‘ils sont compétents, que la compétence n’exclut pas la relève.

Maintenant, revenons à nos moutons. Je dis avec conviction que le PARENA des PPR et autres n’est pas en mesure de changer l’état actuel des choses, car les responsables de ce parti sont tous à la base de l’écroulement de la démocratie. Ils veulent certainement par leur “comment sortir de l’impasse…”, revenir sur leur pacte républicain, qu’ils avaient concocté avec Alpha pour dynamiter le CNID – il s’agit bien du CNID d’alors – et amortir la démocratie.

Je pense que ces gens-là ne peuvent plus rien apporter à notre  pays. Ils se glorifient d’avoir été des anciens combattants dans la clandestinité. Ont-ils été des anciens combattants dans la clandestinité pour le Mali? Pour le peuple malien? La question qu’il faut se poser est «est-ce que ces gens-là du PARENA,  de l’URD et tous les “ADEMA bon teint”  ont jamais réalisé quelque chose de palpable  pour le Mali?».

Tous, sans exception, ont dirigé des directions nationales, des ministères, des ambassades. Peuvent-ils nous dire par un seul acte ce qu’ils ont fait pour développer économiquement, politiquement, notre pays? A part quitter  et revenir dans les différents gouvernements d’Alpha et d’ATT? Moi, je n’ai jamais, ni nuitamment, ni quand le soleil était au zénith, démarché un homme politique pour avoir des miettes, pourtant je suis de la génération AEEM.

Oui, cette génération, qui, mains nues, a affronté les BRDM de Moussa Traoré. Oui,  cette génération qui  a vu des amis tomber devant la Pharmacie du grand marché. Je suis de cette génération qui a vu le gaz lacrymogène “péter” sur sa tête, mais qui ne se glorifie pas pour le dire partout. Oui, je suis de cette génération qui a vu le complot ourdi contre elle, pour qu’elle ne puisse même pas formuler une bonne phrase et expliquer l’objet des grèves et dont, depuis 1991, les doléances sont restées quasi intactes.

Cette génération inapte, ridiculisée et maintenue dans une naïveté et une ignorance, afin de ne pas être en mesure de formuler sa pensée dans un langage correct. Je vous accuse tous, vous qui avez contribué à la déchéance de cette génération et j’exige que vous «enleviez votre bouche» de la politique, car en aucune manière vous ne pouvez plus, ni ne devez plus, être les interlocuteurs de notre pays.

Ah, les incrédules me diront de quel droit j’exigerais cela? Du droit tout simplement, de n’avoir pas été, de n’avoir jamais été, ni de près, ni de loin, acteur dans l’effondrement de notre Nation. Vos plans, dictés par l’échelon pyramidal de la manipulation ne sont plus opérationnels, voire ils sont même inertes. Vous êtes, vous et vos compagnons, devenus des spécialistes des contradictions inutiles, qui ne servent personne, si ce n’est vous-mêmes.

Un ami faisant un conte à votre propos,  disait ceci: «Le simple citoyen et vous, c’est le titre ou l’intitulé du conte Ziiri, Naamou. Vers deux heures du matin, un citoyen paniqué vous réveilla et clama: «ah, camarade combattant de la démocratie, léniniste et alphaïste, le Mali brûle, réveillez-vous»! Vous, vous vous réveillez et vous ajoutâtes ceci: «Ah! Notre Mali à nous tous brûle, mais il fait tard, nous sommes vers Deux heures du matin, on verra demain ce qu’on pourra faire. Partez, on a tout compris».

Malgré les larmes du citoyen, vous vous remettez à dormir en disant: «Ah! Nous ne sommes pas les seuls Maliens». Dix minutes plus tard, le même citoyen revint vous réveiller et vous demander poliment: «Est-ce que vous pourriez me monter un complot pour que le Mali entier sache que mon voisin n’a pas participé à éteindre le feu?». Sans même vous frotter les yeux, vous dites ceci: «Avez-vous une feuille?». Et après, vous-même vous répondez en disant: «c’est bon. Moi-même j’ai toujours une feuille et un stylo rouge. Le stylo rouge, juste pour soulager ma conscience d’esprit rouge».

Une heure plus tard, vous sortez un complot, un véritable complot, dans lequel vous dites «même tout le Mali a su que le voisin de l’autre citoyen est un apatride, un vaurien, un passéiste, et que, quand vous éteigniez le feu, il vous regardait avec mépris». Le citoyen, surpris, vous dit que vous devriez avoir des médailles pour comploter et ajouter ceci à vos activités favorites, c’est-à-dire l’intimidation intellectuelle.

Vous commencez à parler français avec la vivacité qu’on vous connait, le complot bien tracé, vous êtes soulagé, et vous commencez à «envoyer» le complot à tous vos «companeros» de combat, car vos combats se résument au complot «naamu, mais le ziiri est fini».

Franchement, je pense qu’IBK est sur une mauvaise pente, avec toute cette confusion en rapport avec la question d’avion, de non-dits. Et ce, à un moment difficile pour le peuple, mais ce n’est pas trop tard, s’il reprend les choses en main, en appliquant tout simplement ce qu’il a dit au peuple malien. Il facilitera la chose au peuple malien et à la nouvelle génération pour la recomposition politique. Dépassé, le temps de faire des grandes phrases en citant Lénine et autres est fini, les temps des traques sont finis.

Les réseaux sociaux sont là pour vous répondre. Changez de technique, car cela ne marche plus. On vous a vu à l’œuvre. Une nouvelle race de politiques va émerger, une nouvelle race  qui vous combattra argument contre argument. Une nouvelle race politique qui sera révolutionnaire, mais avec éthique religieuse, une nouvelle race qui prie, qui croit en Dieu, qui croit au Christ, qui va à la mosquée, à l’église, mais qui ne sera jamais extrémiste, ni par les idées,  ni par la pratique religieuse.

Une nouvelle race de politiques qui ne fait pas que citer Lénine, mais qui cheville sur son corps, dans sa tête, les idées de Lénine, Chavez, Fidel, Sankara. Une nouvelle race qui a lu «Le Capital» , lu «La historia me absolvera» de Fidel, et qui a écouté les discours de Sankara, qui regarde les positions de Jean-Luc Mélenchon, de Noël Mamère, et surtout de Modibo Kéïta et de Nelson Mandela.

Cette race politique s’éloignera de la jubilation et du fantasme, qui sont les prémices de l’incarnation de Chaïtane. Elle s’éloignera de vous, de Alpha, de Moussa, de ATT, du début du pouvoir d’IBK et de tous les gens qui ont fait du mal à notre Pays. Elle s’éloignera aussi des ignares du MNLA.

Je dénonce les forces Onusiennes, qui ne font que du tourisme et du business, mais ne sont jamais capables d’aider nos pays. Mais, aussi, je demande qu’il n’y ait jamais de blocus sur notre patrie. Je termine mes propos en pensant profondément que ni les idées de Lénine, ni celles de Fidel, ni celles d’autres personnalités qui ont marqué l’histoire des combats des peuples, ne sortiront à elles seules le Mali de l’obscurantisme dans lequel vous, vous les «prêts pour la restauration, PPR» l’avez plongé.

Notre développement, notre démocratie, seront les fils de notre culture, comme la révolution a été la fille de la culture cubaine.

Ousmane Mohamed Touré

Président de la Nouvelle Jeunesse Africaine (NJA)

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3 COMMENTAIRES

  1. Tu parles de leaders religieux que vous serez et parmi tes RÉFÉRENCES, tu cites LENINE et MARX! Qui disaient que la “religion est l’opium du peuple”! C’est quoi le titre de tes bla-bla, contradictions?!?
    Ziiri, naamou! Çà se dit NJA! Au secours!
    Vous ne faites pas honneur à ceux nombreux, que l’AEEM a formé et à qui elle a ouvert grand les yeux et la conscience!

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