Le Mali vient encore de payer un lourd tribut de la présence du terrorisme sur son sol, avec plus 27 soldats tués, plusieurs blessés et disparus. Les terroristes ont perdu plus de 70 criminels dans leur rang. Face à la dangerosité, de ces criminels sans foi ni loi, que faire? À quand le désarmement des mouvements rebelles et associés?
Le terrorisme au Mali, qui s’est étendu dans le Sahel, est devenu une équation à plusieurs inconnus. Depuis le déclenchement de la rébellion sanguinaire de 2012 qui avait entraîné l’assassinat de plus de 100 militaires à Aguelhoc et Tessalit, le Mali n’a plus jamais retrouvé sa quiétude. La destruction des mausolées et les patrimoines historiques du Mali, inscrits à l’UNESCO. Pire les rebelles du MNLA, dans leur lutte pour la conquête de “l’État de L’AZAWAD”, avaient fait des alliances avec les mouvements djihadistes et terroristes dont AQMI et MUJAO.
Cette coalition a détruit le Mali en récupérant les 3/4 du territoire national. L’administration malienne est complètement chassée. L’autorité de l’État y est absente. Le pouvoir central de Bamako renié par les rebelles du nord, qui sont d’ailleurs organisés. Même si le MNLA et ses coordinations ont pu intégrer le pouvoir politique avec des postes de responsabilités et de ministres, la question d’insécurité du Mali s’impose avec gravité.
Le monde entier est venu au chevet du Mali, avec l’espoir de recouvrer l’entièreté du territoire national. Mais le constat est que rien n’a bougé. La France et l’ONU ne sont pas parvenues à soigner les blessures du Mali. Les attentats, les assassinats continuent. Beaucoup de morts dans le rang des civils et surtout dans celui de l’armée. Des veufs, veuves, orphelins et des blessés sont très nombreux et leurs nombre est incalculable. Les régions du nord, du centre et du sud sont complètement assiégées par les Djihadistes et terroristes. Ils y multiplient des attaques, ils tuent, brûlent et incendient des récoltes et champs.
Avec leurs pensées obscures, les djihadistes ont encore sévèrement endeuillé toute la nation malienne, avec les attaques de Mondoro. Plus de 27 soldats tués, des blessés et disparus. La vaillante armée malienne a pu neutraliser plus de 70 djihadistes et leurs engins. L’armée malienne est bien déterminée à protéger et défendre l’intégrité du territoire national. Et elle le prouve par sa détermination et ses actions concrètes sur le terrain. Elle monte en puissance, selon les autorités et plusieurs observateurs.
Mais pour davantage aider les braves soldats, ne serait-il pas temps de penser au désarmement des mouvements rebelles armés et autres milices? Le fait que ces mouvements ne sont pas désarmés, est une réelle menace sur la nation.
À quand leurs désarmements?
MONOKO TOALY
Expert International en Communication et Marketing Politique