Les fleurons de la bonne gouvernance ne bourgeonnent pas à la baguette d’un flagornisme immérité. Il ne suffit pas d’édulcorer la Capitale par quelques échangeurs et d’autres projets de construction interminables pour la candidature au prix de Mo Ibrahim!
Les critères de son obtention sont de plusieurs ordres. Au demeurant, il ya un ensemble de paramètres et de conditions auxquelles sa réussite est associée. Cet honorable prix de la bonne gouvernance a une Histoire.
Le fondateur, Dr Mohamed Ibrahim (Mo Ibrahim) est un exemple de réussite africaine sur l’échiquier international de l’esprit d’entreprise et du monde des affaires. Dr Mohamed Ibrahim est un ingénieur en télécommunications. Il a travaillé successivement pour de grandes entreprises de télécommunications en Grande Bretagne avant de créer sa propre entreprise, CELTEL. Il la revendra plus tard pour une bagatelle de 3.47 Milliards de dollars.
A la lumière de cette expérience acquise et son capital financier, Dr Ibrahim créa la Fondation éponyme, Mo Ibrahim pour discerner un prix de bonne gouvernance aux dirigeants et entrepreneurs du continent africain ayant fait preuve de leadership exemplaire.
Ce fructueux prix magnifié et couronné par 5 millions de dollar est succedé par une autre remise annuelle de 200,000 US dollars, établie en cinq ans le leader africain ayant fait preuve de bonne gouvernance. La fondation vise à renforcer la bonne gouvernance, condition sine qua non pour l’amélioration et l’épanouissement de l’esprit d’entreprise et de bonne gouvernance en Afrique. Le défi majeur de ce fabuleux prix, c’est surtout l’apport positif à la génération montante postulant à gouverner. Ainsi, la Fondation devient un facteur déterminant et contributif au développement socio-économique en Afrique. “ Seule la bonne gouvernance garantit que toutes les ressources d’un pays sont utilisées de façon efficace et équitable au profit de l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens.”
Sur ce, et en dépit des témoignages éloquents et fervents de certains partisans du PDES (Parti du Développement Economique et Social), l’honnêteté intellectuelle oblige qu’on signale le mal qui germe en catimini sur l’état de santé de l’Education au Mali. Les résultats affichés au cours des dernières années sont en désaccord avec la bonne gouvernance. « Il ne suffit pas de rappeler à la jeunesse qu’elle est et demeure l’avenir du pays sans la mise en place de surveillance et d’éducation pratiques et cohérentes. »
La dilution de l’éducation entraine une perte de prestige et de précarité de futures gouvernants et d’entrepreneurs. Lorsque l’éducation se décompose et se gangrène au nez et à la barbe d’un gouvernement, un coup de balai général est à l’ordre du jour. Le General Président Amadou Toumani Toure est un leader ombrageux et honorable. Il possède une maturité psychologique et une cohérence intérieure qui le plébiscitent parmi les bons leaders contemporains Africains. De surcroit, sa politique de developpement conjuguée avec les atouts culturels du pays indexent le Mali de tous les points cardinaux. Certes, le gouvernement du General Président a crée de grands projets macro-économiques aux yeux qui lorgnent le fabuleux prix Mo Ibrahim. Toutefois, des insuffisances résident dans les indicateurs qui classent de façon léthargique le Mali en bas de l’echelle en matière de bonne gouvernance. Ces indicateurs sont surtout défavorables au développement humain et économique. Bien que les travaux soient en cours de perfectionnement, ces indicateurs préconisent une manque d’attention particulière portée à l’éducation, fondation majeure de toute possibilité d’expansion socio-économique. Ce constat ne vise pas dans le collimateur ni cherche à porter atteinte aux efforts déployés par le Général Président. Qu’on se rappelle qu’une des exigences politiques et démocratique d’un pays en expansion politique et socio-économique, c’est d’accepter les contradictions et réfutations de critiques constructives afin de mettre sous la veilleuse des solutions réfléchies. Ainsi j’ai pris soin de signaler en bon citoyen ce mal qui gete le pays à petits trots.
Une contribution de Mr Ibrahim Kaba