La crise scolaire au Mali est devenue une préoccupation majeure pour tous les citoyens maliens. Les « parents d’élèves », les élèves, les enseignants sont en bras de fer avec le gouvernement. Il incombe à tous les maliens de s’imprégner de cette crise afin de participer à sa résolution.
Dans mon article précédent sur la grève comme handicap pour l’instruction, j’ai signalé que le gouvernement doit prendre sa responsabilité en prenant des décisions rationnelles afin de trouver une solution pérenne à ce spectre scolaire.
Nelson Mandela disait : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ». Et dira Danton : « Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple ». Si tout cela est vrai, je dirai que les dirigeants maliens font preuve de crise de rationalité dans la mesure où ceux qui doivent diriger le Mali de demain sont privés de leurs droits, l’instruction. Même si la donne nous révèle que les enfants de nos gouvernants viendront diriger le Mali futur. Car c’est cette analyse que je fais.
Le gouvernement malien se montre désintéresser par le problème de l’éducation qui hante le pays actuellement parce qu’il ne fait pas de l’école une priorité qui l’est pour tout gouvernement sérieux. Les syndicats de l’éducation, signataires du 15 octobre 2018 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, COSES et SNEC) ont marché le 6 mars 2019. Ils réclament pour les enseignants, les points suivants : L’exigence de l’application des accords ;Une prime de documentation ; Une prime de logement ; Avoir l’accès aux services centraux de l’Etat ; etc…
Toutes ces réclamations sont faites pour que le personnel enseignant ait une amélioration de ses conditions de vie et de travail.
Ce bras de fer n’aboutira-t-il pas à une année blanche ?
Je pense qu’une marche nationale est nécessaire ! Alors Maliennes et Maliens, levons-nous.
Bamako, le 18/03/2019
Judé SOGOBA
Philosophe en formation