Také : Les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont tenu leur promesse en remettant aux autorités maliennes les clés du gouvernorat et celles des locaux de l’ORTM à Kidal. Cet acte est considéré par certains comme une avancée dans la gestion de cette crise qui perdure.
Ganglè : La libération des locaux s’est déroulée dans une autre condition humiliante. Les bandits armés ont mobilisé avant la cérémonie une partie de la population qui a conspué la présence de l’Etat Malien. Ce fut une façon de créer des tensions et de salir l’image du pays. Pire, au moment de la passation il était facile de savoir qu’ils ne voulaient pas quitter les lieux.
Ce qui est irascible c’est que de la signature des accords de Ouaga, à nos jours, la CEDEAO et la France n’ont jamais vu la gravité que constitue l’occupation desdits lieux. Il a fallu l’assassinat barbare, le samedi 02 novembre 2013, de Ghislaine Dupont 51 ans et de Claude Verlon 58 ans de radio France internationale (RFI) pour qu’elles décident enfin de prendre le taureau par les cornes.
Cette fois le négociateur Blaise Compaoré n’a pas perdu une minute pour faire plier les bagages de ces bandits qui se sont tout permis. Mais en réalité, le président du Faso n’est qu’un pion dans cette saynète car c’est Paris qui a tout décidé comme pour l’accord dit préliminaire.
Le président français François Hollande a dans sa paume la ‘’patate encore chaude’’ qu’il aurait lui-même cuite depuis Paris. En effet, selon un récent sondage BVA seuls 16% de ses concitoyens apprécient ses actions. Donc il ne pourrait plus s’ériger en obstacle entre l’administration malienne et Kidal au seul profit du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
À titre illustratif, les français aussi souffrent de ce problème car leur rapt en Afrique est devenu un fonds de commerce pour certains tapis dans l’ombre. D’autres dossiers nationaux rendraient cauchemardesques les nuits de Hollande. Actuellement il en a assez chez lui au point que la situation au nord Mali ne l’intéresserait plus. Comme on le dit : «il faut toujours souhaiter le bonheur à l’autre et non le malheur.»
On fait croire que l’Etat Malien a retrouvé sa souveraineté entière. C’est de la poudre aux yeux ! François Hollande veut-il farder N’Brén Bourama? En tout cas à part les locaux cédés, le MNLA reste toujours maitre de Kidal. Or, ces derniers sont avec les jihadistes et d’autres groupes spécialisés dans le terrorisme et les trafics de tous genres.
Ce qui veut dire qu’on doit encore s’attendre à la déception. Et si cela arrive, que Dieu nous en préserve, le gouvernement risque de se voir attribuer tous les qualificatifs péjoratifs. Le hic c’est que malgré toutes ces contrevérités, nos autorités se montrent joviales et restent inactives. Où sommes-nous?
D’ailleurs, le gouverneur de Kidal Adama Kamissoko a affirmé comme à l’accoutumée que tout va bien. Il tient tellement à son poste qu’il accepte tout. Le mensonge est-il réellement le jeu favori de nos dirigeants? Isolé dans les locaux de la mairie à Kidal, Adama dit que tout va bien alors qu’il ne peut même pas mettre le nez dehors. C’est vraiment hilarant.
Qui peut avoir l’audace de se balader dans les rues de Kidal? Comme il se trouve dans le gouvernorat, Adama se sent-il dans le paradis? Také, ferme ton appareil, on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu.
LA CENI : TRANSPARENCE
Lors des élections présidentielles 2013 certains agents électoraux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont eu à bloquer les rapports de fin de mission aux fins d’amputation de leur dû par les coordinateurs de la CENI au niveau des communes notamment celle de la Commune V.
À cet effet par souci de transparence des élections législatives 2013 de ce dimanche 24 novembre, nous avons eu à faires des investigations au siège de la CENI. Le vice président Issaga KAMPO nous a rassurés de manière claire et concise.
Il était optimiste quant à la livraison du matériel électoral dans les trois régions nord : Tombouctou (ville dans laquelle il devrait lui-même se rendre pour la supervision de la formation des formateurs), Gao, et Kidal. Son optimisme était fondé sur la sécurisation desdites régions par les forces de la MINUSMA et Serval qui devraient acheminer les matériels précités.
À la question des frais des agents électoraux de la CENI en Commune II, il donna les chiffres suivant : formation 10.000 F CFA, transport 5.000 F et mission 18.000. Pour le vice président de la CENI la transparence fut le leitmotiv.