L’ensemble des membres de notre association, Djoyoro-Fa, exprime à toute la nation malienne ses très sincères condoléances pour la disparition de nos soldats et de nos frères et sœurs, civils innocents, tombés sous les balles perfides d’une nébuleuse internationale d’usurpateurs sanguinaires indignes de la foi, la foi musulmane, dont ils se réclament abusivement. Nous saluons la mémoire du jeune lieutenant français, Damien Boiteux, tué par de barbares agresseurs et nous rendons un hommage appuyé à l’engagement à nos côtés pour la libération du Mali à François Hollande, président de ce grand pays qu’est la France, patrie des Droits de l’homme. Comme l’ensemble de nos compatriotes, nous adressons nos vifs encouragements à notre armée dans sa détermination à sauver le pays. L’extrême gravité de la situation douloureuse qui nousest imposée, est-il besoin de le souligner, appelle la mobilisation de tous les Maliens sans aucune distinction de quelque nature que ce soit. Cette situation interpelle implacablement la conscience collective et individuelle de chaque Malienne et de chaque Malien, de toute condition.
L’impératif d’union sacrée s’avère être en ces heures la seule priorité qui vaille la peine, par delà tous les enjeux, aussi cruciaux soient-ils. Cela exige de tous un sens encore plus aigu de l’honneur, de la dignité et par-dessus tout de la responsabilité.La grandeur d’un peuple est inséparable des défis d’envergure auxquels il doit faire face. Nous sommes persuadés que notre peuple, dans sa diversité culturelle, spirituelle et géographique, dispose de ressources mentales et morales inépuisables pour affronter et surmonter les épreuves pénibles qui, depuis bientôt un an, bouleversent tragiquement le cours normal de son existence.
Les sacrifices à payer, seront certes très lourds. Mais la sauvegarde de notre dignité et de notre souveraineté dans l’unicité n’a pas de prix. Les membres de Djoyoro-Fa sont convaincus que demain il fera meilleur au Mali pour peu que tous les Maliens soient fermement convaincus pénétrés de l’exigence de mobilisation et d’union dont nous avons obligation. Nous sommes déterminés à Djoyoro Fa à faire en sorte que l’avenir du Mali rompe irréversiblement avec toutes les pratiques surannées qui ont fait le lit de toutes sortes de compromissions et de toutes les dérives dans lesquelles la crise actuelle a trouvé un terreau favorable.
L’ambition de Djoyoro-Fa, comme le stipulent ses statuts est de faire en sorte que les citoyens prennent véritablement leur destin en main ” pour bâtir, dans le respect de l’Etat de droit et dans la transparence et la justice sociale, un Mali prospère “,en contribuant à ” placer au cœur de la gestion des affaires publiques l’intérêt général, l’intégrité, l’honnêteté, le patriotisme, la compétence, le mérite et l’obligation de rendre compte. “.
Nous entendons nous mobiliser, avec toutes les bonnes volontés nationales et avec tous nos partenaires respectueux de nos principes et valeurs, afin que l’après-crise engendre un sursaut chez tous les Maliens qui aiment véritablement leur patrie pour rendre effective notre ardente commune volonté de vivre ensemble en commun dans une société harmonieuse où l’égalité et l’équité ne seront plus des concepts virtuels, dépourvus de toute consistance
. Assainissons nos pratiques dans la gestion du bien public et notre conduite citoyenne au quotidien afin que plus rien ne soit comme avant. Ce faisant, nous créerons les conditions d’une culture démocratique et de bonne gouvernance.
Vive le Mali laïque, uni et indivisible !
Les beaux discours tout le monde peut en faire mais la triste réalité c’est que jusqu’à présent tous ceux comme Konimba qui ont occupé ou occupent des postes de responsabilités l’ont fait exclusivement pour des ambitions personnelles et s’en foutent royalement du pays ou du peuple , il est grand temps que tout ce beau monde arrête ces discours à deux balles et posent des actes, Konimba a été ministre et député au lieu de nous dire quoi faire, qu’il nous dresse un bilan de ce qu’il a fait pour ce pays concrètement ? oubien qu’il nous dise qu’il a été incapable et qu’il se retire de la politique , quelle est la probabilité pour chaque malien d’être ministre peut être une 1 chance sur 500.000 donc qu’il laisse les discours à ceux qui n’ont jamais été aux commandes qui peuvent avoir le bénéfice du doute. C’est trop facile de toujours parler quand on a été aux commandes.
“Assainissons nos pratiques dans la gestion du bien public et notre conduite citoyenne au quotidien afin que plus rien ne soit comme avant. Ce faisant, nous créerons les conditions d’une culture démocratique et de bonne gouvernance”: une vérité inéluctable. Mais c’était si difficile de le dire au narco ATT?
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