Le comité en charge du Prix Nobel de la paix avait hésité lorsque l’accord de paix conclu entre le gouvernement colombien et les FARC avait été rejeté par le peuple colombien à 50,21% des suffrages le dimanche 2 octobre 2016. Cependant, avec les encouragements des Nations Unies, le Prix Nobel de la paix a été finalement décerné au président de la Colombie en guise d’encouragement dans sa quête de la paix après des négociations qui ont duré 4 ans à Cuba.
Souvenez-vous bien, en 2014, l’AGDM avait présenté la candidature du Peuple du Mali au Prix Nobel de la paix, candidature reçue avec beaucoup d’enthousiasme par le Comité norvégien du Prix Nobel de la paix. Mais notre peuple, après avoir été sélectionné, a manqué le prix du fait du non-accompagnement de nos autorités.
Mois d’octobre, mois des Prix Nobel. En effet, le 8 octobre 2016, le plus prestigieux des Prix Nobel, celui de la Paix a récompensé les efforts du président colombien, Juan Manuel Santos, qui l’aurait partagé avec le chef des FARC, si le peuple colombien n’avait pas rejeté l’accord de paix le dimanche 2 octobre 2016 par référendum, avec 50, 21 % des suffrages exprimés.
A contrario, une Organisation de la société civile au Mali dénommée Alliance des Générations Démocratiques du Mali (AGDM) avait présenté la candidature du Peuple du Mali au Prix Nobel de la Paix en 2014. Cette candidature avait été acceptée par le Comité norvégien du Prix Nobel de la paix qui avait notifié l’acceptation à l’AGDM.
Cependant, après cette notification, l’AGDM a vainement tenté de responsabiliser le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre d’alors Moussa Mara. Seuls les présidents de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême, du Conseil économique, social et culturel et de la Haute cour de justice ont accompagné le lancement de la campagne.
À cet égard, au contraire de la Colombie, ce sont les autorités de premier plan du Mali, qui ont manqué de soutenir cette initiative historique d’une organisation de la société civile, en ce que c’était la première fois dans l’histoire du Prix Nobel de la Paix qu’un peuple soit candidat et dont la candidature a été acceptée par le Comité en charge du Prix. Ce qui a fait réagir Dramane Diarra, président de l’AGDM, ce 8 octobre 2016, depuis Bouaké où il se trouvait, par ces mots.
Dramane Diarra, président AGDM
Jeune homme, encore, du courage. Car, tu en as énormément besoin, parce que ton pays anéantit les bonnes initiatives, patauge lorsqu’il tente d’en soutenir. Alors, dans ces conditions, seules comptent, la confiance en soi et la persévérance dans les actions auxquelles tiennent les initiateurs. Bon vent jeune et petit DIARRA.
Comments are closed.