La nation malienne traverse une période critique marquée par une recrudescence alarmante des attaques terroristes, plongeant le pays dans le deuil et l’incertitude. Le Parti pour la renaissance nationale (Parena), sous le titre “Le Mali peut tanguer, mais il ne doit pas couler”, a adressé un mémorandum au président de la Transition, daté du 11 septembre 2023. Dans ce document poignant, le Parena exprime sa vive préoccupation face à la situation sécuritaire et lance un appel pressant à l’unité nationale pour faire face à la menace terroriste.
L’une des principales préoccupations du Parena est le carnage récent sur le fleuve Niger, qui a causé un nombre élevé de victimes. Cette attaque rappelle les atrocités commises en 2021 et 2022 dans la région de Ménaka, où des centaines de civils innocents ont été massacrés par des groupes terroristes. Ces actes barbares visent à semer la terreur parmi les populations et à déstabiliser le pays.
La multiplication des actions terroristes contre les populations civiles et les forces de sécurité est également source d’inquiétude pour le Parena. L’insurrection djihadiste s’étend, exerçant une pression croissante sur les régions du Nord, du Centre et de l’Ouest du Mali.
De graves incidents, tels que la décapitation du maire adjoint et du directeur d’école de Boni, ainsi que l’exécution de forains à Banamba, témoignent de la violence aveugle infligée aux communautés locales. Des villages comme Yarou et Bodio symbolisent cette terreur, avec des incendies, des déplacements forcés de populations civiles, et des blocus imposés par les groupes terroristes.
Face à cette détérioration de la situation sécuritaire, de nombreuses écoles ont dû fermer, notamment dans les régions de Bandiagara, Mopti et Ségou, laissant 513 000 enfants sans éducation et 10 260 enseignants au chômage technique en raison de la pression terroriste.
En outre, l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale est dans une impasse, tandis que la Minusma, chargée des arrangements sécuritaires et du processus de paix, se prépare à partir à la suite de décisions gouvernementales et du Conseil de sécurité. Cette situation exige des priorités claires pour le Mali.
Le Parena, dans son mémorandum, appelle à l’action immédiate :
- L’Unité nationale : Les Maliennes et les Maliens, qu’ils soient acteurs politiques, culturels, de la société civile, du secteur privé, chefs religieux, coutumiers, syndicats, associations de femmes et de jeunes, sont invités à mettre de côté les divergences et à s’unir pour lutter contre le terrorisme. Un appel à l’union sacrée autour du Mali est lancé, avec une initiative inter-malienne de dialogue et de paix, incluant les djihadistes maliens.
- La restauration de la stabilité : Les autorités de transition sont exhortées à favoriser l’union nationale en réunissant les forces vives autour d’une feuille de route pour restaurer la stabilité et organiser le retour à la normalité constitutionnelle, tout en respectant les principes démocratiques et l’État de droit.
- Un dialogue constructif : Les mouvements de la coordination de l’Azawad et le CSP-PSD sont encouragés à maintenir la retenue et à se tenir prêts pour un dialogue démocratique et constructif en vue d’une résolution durable de la crise du Nord.
- Médiation internationale : Le Parena appelle également la médiation internationale à reprendre rapidement ses initiatives pour renouer le dialogue entre les parties maliennes afin de sauver l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Dans cette période de turbulences, le Mali se trouve à un carrefour critique, et il est impératif que toutes les forces nationales et internationales se mobilisent pour préserver la stabilité et la paix dans ce pays autrefois florissant.
Le Parena espère que ces appels à l’unité nationale et à l’action collective seront entendus et que le Mali pourra surmonter ces défis pour un avenir meilleur.
C’est du ‘to-chilen’ le memorandum du PARENA, mais pas de surprise car Tieblen Konare-Drame et PPR ne savent que les vieilles prières et gestes irréfléchis sans résultats véritables, il faut savoir se faire si on ne peut dire quelque chose de constructif pour sa nation!.
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