La leçon de mon voisin doit me servir!

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ATT, ce soldat qui était l’homme de confiance des maliens et qui vient de quitter subitement dans la nuit du mercredi 22 mars dernier , le palais présidentiel de Kouloba, était venu au pouvoir suite à une situation de confusion qui a conduit au renversement , du général Moussa Traoré, un aube de 1991 par un coup de force.

Notons que le renversement d’ATT est le fruit de la révolution des soldats de la garnison de Kati, suitée à 15 km de Bamako. Ces derniers manifestaient contre la mauvaise gestion du pouvoir malien de la rébellion du MNLA et de l’occupation du désert malien par des bandes armées, des trafiquants et des unités lourdement armées d’AQMI.

Notons qu’ATT qui avait remis les clés du palais de Koulouba à Alpha Oumar Konaré à la suite à la tenue d’une élection jugée libre et transparente, avant de se porter candidat à la présidentielle pour être élu en 2002 puis réélu en 2007.

A l’approche de la fin de son mandat , de l’intérieur comme de l’extérieur, ATT a été l’objet de plusieurs accusations dont la magouille dans les recrutements des soldats et les avancements dans les rangs de l’armée, du détournement des fonds destinés à l’armée , en plus de sa souplesse dans les conflits du Nord et sa manière de faire vis à vis d’AQMI.

Les révolutionnaires de kati et les hommes au front reprochaient à leur ancien président une mauvaise appréciation de la rébellion touareg qui a débuté mi janvier et atteint son paroxysme un mois plus tard avec l’occupation de trois villes du nord Mali à savoir Tinzawaten, Tessalit et Aguelhok par les forces du Mouvement National pour la libération de l’AZAWAD. Les déficiences militaires du régime d’ATT sont telles que la grogne des familles des dizaines de militaires arrêtés ligotés et assassinés froidement dans la localité d’Aguelhoc et autres soldats au front dont la suite n’a pas été connue.

De même certaines voix d’officiers proches du palais se sont élevées pour dénoncer l’indécision de leur chef suprême et le manque de moyens matériels militaires adéquats pour affronter l’ennemi à la disposition des soldats. Face à des rebelles surarmés venus de la Libye et “vraisemblablement” une incursion des éléments de l’Aqmi, le président malien avait sous estimé cette bataille qui commençait à prendre une vitesse supérieure avec une passation de pouvoir dans cette zone fréquentée par les unités d’Al Qaïda qui contrôleraient le mouvement islamiste armé touareg appelé “Ançar Dine” ou défense de l’islam. C’est une nouvelle donne qui pourrait expliqué la défaite de l’armée malienne et la mutinerie puis le coup de force du 21 mars.

Dira la capitaine Amadou Hawa Sanogo, “l’incompétence du régime d’Amadou Toumani Touré est l’une des causes de cette révolution qui a débouché sur sa chute”, à quelques semaines de la tenue la présidentielle d’Avril 2012.

Alors le malheur de mon voisin doit servir de leçon et celui règne par les armes finira sans doute par les armes.

 

24.03.2012  Heure: 11:05 GMT/ Par: Eboubekrine Ould Sidi

alakhbar.info

 

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6 COMMENTAIRES

  1. A lire Dans jeune Afrique Moussa Konate ou il dit que le Coup d’état était previsible .

    Moussa Konaté est un romancier, dramaturge et essayiste malien, auteur notamment des ouvrages suivants : “Le Prix de l’âme” (1981), “Une Aube incertaine” (1985), “Fils du Chaos” (1986), “Chronique d’une journée de répression” (1988), “Les Saisons” (1990), “Goorgi” (1998), “L’Assassin du Banconi” (2002), “L’Honneur des Keïta” (2002), “L’Empreinte du renard” (2006) et “La Malédiction du Lamentin” (2009).

    Le coup d’État du 22 mars a été une surprise désagréable pour certains, douloureuse pour d’autres. Comme si, encore une fois, l’Afrique noire donnait la preuve de son incapacité à vivre en démocratie. Les condamnations n’ont pas tardé à fuser, provenant aussi bien des institutions sous-régionales et continentales que de la France, l’ancien pays colonisateur. Paradoxalement, la voix la plus légitime, celle du peuple malien, demeure inaudible.

    L’argumentation des jeunes militaires qui se sont emparés du pouvoir et une analyse superficielle de l’événement pourraient faire croire que c’est l’incapacité d’Amadou Toumani Touré (ATT) à contrer la rébellion touarègue qui est à l’origine du putsch. Certes, les revers subis par l’armée malienne face à quelques centaines de rebelles sont humiliants, aussi bien pour les soldats que pour le peuple malien, si fier de son histoire, mais ils ne sont, en réalité, que le révélateur d’une situation beaucoup plus inquiétante et plus générale : celle du Mali.

    Il est indispensable de faire un rapide tour d’horizon de l’histoire récente de ce pays pour comprendre le problème. En 1991, quand tombe le régime militaire de Moussa Traoré, l’espoir s’était installé dans le cœur des Maliens, convaincus qu’avec la liberté retrouvée, le bonheur était à portée de main. Hélas, ce fut au contraire le commencement d’un long calvaire. Certes, le multipartisme avait pris la place du parti unique, mais les maux qui gangrenaient le régime militaire avaient continué et n’avaient cessé de s’aggraver depuis. La corruption, le détournement des deniers publics, le népotisme, entre autres, avaient fini par devenir l’essence du moteur étatique.

    Le malheur des Maliens fut d’avoir remplacé un régime militaire par une mafia pour laquelle les intérêts personnels sont au-dessus de l’intérêt public. Les élections ne furent plus que des parodies, car ceux qui étaient supposés rivaliser pour obtenir le suffrage des populations, s’entendaient en secret pour installer au pouvoir celui qui était susceptible de défendre leurs intérêts. La comédie était tellement bien jouée que le monde applaudissait la « démocratie malienne ». Et ATT fut de ces élus. Il n’avait pas l’étoffe d’un chef d’État, mais peu importait. Peu à peu, l’État malien est devenu la propriété privée de la classe politique et de ses complices de l’administration et des affaires.

    Pour assagir les trublions, au lieu d’utiliser la force, comme Moussa Traoré, les nouveaux politiciens usèrent de la corruption.

    Pour assagir les trublions, au lieu d’utiliser la force, comme Moussa Traoré, les nouveaux politiciens usèrent de la corruption. C’est ainsi que les étudiants, qui furent au cœur de la révolte contre Moussa Traoré, eurent les poches pleines de Francs CFA et se virent promis des hauts postes dans l’administration dès la fin de leurs études. Pour se faire élire, il suffisait et il suffit d’offrir quelques billets de banque aux chefs de villages et à des chefs religieux pour que les populations votent les yeux fermés, d’autant plus que plus de la moitié des Maliens est analphabète et vit dans la misère.

    Désormais, au Mali, tout s’achète, de l’acte de naissance à l’acte de décès, en passant par les notes de classe, le permis de conduire, etc. Et cela au su et au vu de tous ! Il faut se rappeler que Senoussi, l’ancien chef des services de renseignements libyen, était muni d’un passeport malien « falsifié » et que l’ancien président Amadou Toumani Touré avait déclaré qu’il n’humilierait pas des « chefs de famille » en les emprisonnant pour détournement de deniers publics. N’est-ce pas une incitation au vol et à la corruption de la part du plus haut responsable de l’État ?

    Quoi d’étonnant dès lors que, dans un pays où l’État appartient à une mafia, l’armée soit minée par la corruption, le vol et le népotisme ? Si les rebelles remportent des victoires, c’est parce qu’ils font face à une armée où les galons se distribuent comme de petits pains. Le putsch était donc prévisible. La rébellion touarègue ne fut qu’un révélateur du marasme dans lequel est plongé le Mali. L’état de l’armée malienne n’est que le reflet de l’état de la société malienne. Le consensus, qui a fait la force du Mali, où les ethnies se côtoient fraternellement, finit par être sa faiblesse du moment qu’elle est détournée par les politiciens

    Lire l’article sur Jeuneafrique.com : : Moussa Konaté : “Le coup d’État au Mali était prévisible” Tribune Le putsch au Mali était prévisible | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique

  2. je souhaite que les puchistes forment rapidement un gouvernement dirige par un technocrate comme sidi sesso diarra compose de la societe civile et de militaires pour une sortie de crise totale mais de preference le QG de la defense soit base a kidal . soyons tous unis contre ces bandits armees jusqu a ce que le mal soit hors de nos frontieres.VIVE LE MALI,VIVE LA CNDR,merci.

  3. A tous les maliens,
    a mes chers amis et autres de maliweb,

    Devant la situation confuse, qui ouvre un grand boulevard vers le chaos, que subit ma CHÈRE PATRIE,
    Devant attentisme, pour ne pas dire la caution, des maliens de l’intérieur,
    Devant la misère que vivent mes concitoyens réfugiés dans les pays limitrophes,
    Devant la facilité déconcertante avec laquelle le ralliement, des “serviteurs” de l’état qui vient de tomber, s’effectue,
    Constant que les maliens (y compris mes proches après de nombreux coup de fil) semblent se réjouir des promesses d’une vie meilleure,
    JE NE ME RETROUVE PLUS DANS LE MALIEN.

    Prenant acte que la priorité du nouveau n°1 de la nouvelle équipe est le maintient de l’intégrité du pays et la sécurité des citoyens,
    Supposant que les maliens de l’intérieur seraient les premiers concernés, comme on m’a toujours jeté dans la figure,
    En tant que républicain, et étant sûr que je mourrai avec l’amour du Mali,
    J’AI LE DEVOIR DE RESPECTER LES CONSIDÉRATIONS DES AUTRES MALIENS.

    En conséquence, je décide, à partir de ce samedi 24 mars 2012 16H GMT, de me retirer du débat sur Maliweb JUSQU’À CE QUE LE MALI RECOUVRE SON UNITÉ ET SON INTÉGRITÉ.

    • Hey ! Senti… là, je ne te comprends plus…

      Chacun est libre de son choix. Tu es libre de faire ce que tu veux.

      Cependant, le débat, c’est une sorte de « bien public »… Ton opinion exprimée ici, enrichit la connaissance des autres. Nous venons tous ici pour apprendre un peu des autres.

      L’épreuve que nous traversons est terrible. Mais nous devons la surmonter.

      Alors, en tant qu’ami, je te demande de ne pas te retirer. Des heures très sombres sont à venir. Tu ne peux pas être simple spectateur.

      Merci de revenir sur ta décision.

      😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    • BONNE lecture á vous Mr Mbafopia!!

      Le poisson pourri en ne commencant que par la tete.

      Au Mali nous avons tout simplement atteint ” APOLOGIE DE LA LACHETE ”

      Tout le monde recherche le bonheur idéal, n’est-ce pas la preuve qu’il demeure introuvable ?

      Notre société qui n’entend pas céder au pessimisme semble empiriquement s’acheminer vers un état mythique et extatique du bonheur, en cultivant une qualité essentielle pour l’atteindre : La LACHETE… Hé oui ! Ne permet-elle pas en fuyant, d’éviter tout conflit familial, social ou professionnel et d’être en accord total avec son environnement ?

      La règle est simple : il suffit de donner raison systématiquement à vos interlocuteurs, d’éviter face à ceux-ci toute critique ou contestation tendancieuse, de laisser faire… en laissant entendre sans cesse que vous êtes guidés par l’amour et la tolérance. A ces seules conditions, vous deviendrez l’ami de tous !

      Si, d’aventure, on vous reprochait votre manque d’engagement, de responsabilité et d’esprit critique, il vous suffirait de déclamer haut et fort, que vous êtes respectueux de la personnalité d’autrui et que vous ne ferez rien pour en contrarier l’expression.

      Cultiver la lâcheté avec délectation et persévérance est la clef “passe-partout ” de la réussite totale. Il faut non seulement être lâche, mais être fier de l’être !

      Notre très estimé LA FONTAINE, ne fait-il pas dire par les animaux de ses fables, ce qu’il pense des hommes ? Ne conclut-il pas, par exemple, dans une phrase célèbre du corbeau et le renard : ” tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute… ”

      La lâcheté et ses divers attributs : la dissimulation, la tromperie et la flatterie prennent, chez notre fabuliste, une telle dimension esthétique que ses fables touchent à l’art et, qu’à ce titre, elles sont enseignées précocement aux enfants. Vivre aux dépens des autres, en parasite, par la flatterie… Quel merveilleux enseignement !

      De nos jours, qui oserait réfuter la valeur pédagogique des fables de La Fontaine ?

      L’apologie de la lâcheté doit par conséquent être unanime et reconnue comme une qualité sociale primordiale !

      SUR LE PLAN SENTIMENTAL :

      La personne que vous aimez ne souhaite-t-elle pas de vous que vous rendiez hommage à sa personnalité, que vous flattiez sa beauté, ses qualités morales et intellectuelles ? N’attend-elle pas également de vous que vous lui affirmiez que, pour vous, elle est la seule au monde et que vous n’existez que pour elle ?

      C’est cela la séduction : vous deviendrez aussi indispensable qu’une brosse à reluire pour une paire de chaussures ! Mariés, redoublez de vigilance car vous n’êtes pas à l’abri d’une poussée d’honnêteté, d’une réaction incontrôlée de franchise. Une simple critique pourrait altérer votre bonheur…

      Cultivez sans cesse votre ambition : haussez votre intellectualité à la hauteur ou culminent les poils d’une moquette… N’hésitez pas à rivaliser avec le quotient intellectuel d’une courgette ! Ces qualités spécifiques que vous développerez ainsi, sciemment choisies pour les avantages incontestables qu’elles vous apportent, vous mettront à l’abri d’éventuelles rivalités, dangereuses, qui compromettraient votre tranquillité.

      La formule est simple ! N’est-elle pas à la portée de tous ?

      SUR LE PLAN PROFESSIONNEL:

      Ouvrez les yeux : les postes clés dans l’entreprise ne sont-ils pas occupés par des adeptes experts de la diplomatie, de la flatterie, de la politesse poussée jusqu’à l’hypocrisie ? Ils ont compris que les qualités intellectuelles, professionnelles, et l’honnêteté n’ont que peu de poids dans la réussite, au regard d’une bonne soumission aux règles de la lâcheté : plus on s’abaisse vis-à-vis d’un supérieur, plus on monte dans la hiérarchie !

      Aveuglé par la réussite, cet objectif cardinal est quelquefois perdu de vue par des personnes en place. Là, vous tenez votre chance ! N’hésitez pas à surenchérir par la flagornerie, en vous adressant au supérieur du poste convoité, critiquez votre rival, médisez sans cesse dans son dos, de manière anonyme. Ne faites jamais face à votre adversaire et si vous êtes découvert, niez, protestez, en affirmant apprécier tous vos collègues et que vous recherchez par-dessus tout la paix et l’amitié ! Vous passerez ainsi pour une victime qu’il convient d’aider et de protéger…

      Ceux qui limitent leur lâcheté, limitent leurs ambitions. La faiblesse, la couardise, la poltronnerie, la fausseté, la bassesse, l’indignité et la vilenie vous protègent en vous dissimulant. Ils répondent à votre instinct de préservation et satisfont de surcroît efficacement votre ambition…

      SUR LE PLAN POLITIQUE :

      A ce niveau, la lâcheté est un culte ! Aux qualités précitées, il est indispensable de posséder en outre, à un haut degré, deux qualités primordiales : le mensonge et la dissimulation, et une qualité supplétive : l’opportunisme, ou autrement dit, une grande aptitude à la trahison.

      En politique, les vestes sont réversibles en fonction des intérêts du moment et s’il fallait porter honnêtement les couleurs de la politique, c’est la veste multicolore de clown qui conviendrait !

      Il y a quelque temps, les “guignols de l’info ” paraissaient même plus pertinents et surtout plus authentiques que leurs homologues politiques qu’ils revalorisaient secondairement. Les qualificatifs manipulateurs : Dieu “suggestion de respect ” Tonton “connotation familiale ” sous l’aspect attendrissant d’une grenouille ont fait probablement plus pour l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, que son programme et l’ensemble du parti socialiste.

      Réalisme oblige : qui oserait encore prétendre que pour réussir il faille des qualités autres que celles que nous venons d’énumérer ?

      La thèse que nous défendons, n’est pas une interprétation, mais une simple description asymptotiquement objective des us et coutumes de notre société, qui s’abuse en travestissant ses défauts en qualités, pour éviter toute manifestation de culpabilité.

      Le terme “tolérance ” mérite une mention spéciale, il est paré socialement de toutes les vertus alors qu’il n’est trop souvent qu’une forme travestie de la lâcheté.

      Les lâches de tout acabit défilent avec fierté sous l’étendard de la tolérance !

      La diplomatie politique en fait un usage immodéré et nous en constatons tous les résultats dans les conflits musulmano-croato-serbes, israelo-arabes etc.

      La France, haut lieu de la diplomatie, particulièrement contaminée par les effets de la “tolérance ” règle ses problèmes sociaux sous la pression des manifestations. La loi se fait dans la rue et s’impose aux gouvernements de gauche comme de droite, qui fuient énergiquement leurs responsabilités. Les grèves se font même à titre préventif, au cas ou ?

      La télévision focalise son intérêt sur les “déjections ” de notre société. Tous les événements scandaleux y sont traités prioritairement. La TV n’a de cesse que de mettre en vedette le maximum de marginaux et d’asociaux, alternant avec des spectacles violents, pervers, et vulgaires…

      Pour satisfaire aux impératifs du sacro-saint l’audimat il faut niveler par le bas, provoquer et choquer par tous les moyens : c’est un impératif absolu !

      Crimes, scandales, pornographie, guerres, conflits sociaux, débats politiques, voire les débats culturels ou il est de bon ton d’être vulgaire, se succèdent avec une affligeante régularité. Les spectacles sportifs et notamment le comportement de certains footballeurs n’échappent pas à cette calamité qui s’affiche lors d’un match dans une vulgarité tant verbale que gestuelle.

      Il y a saturation… plus rien ne choque : La France est devenue une vaste maison de tolérance !

      L’exemple vient d’en haut. l’Etat démagogique fuit constamment ses responsabilités quand il s’agit d’appliquer réellement des réformes de fonds indispensables pour l’enseignement, la fiscalité, la sécurité sociale, la santé etc. par crainte des réactions sociales. Résultat, nous cumulons sans cesse des déficits…

      Les impôts records, en constante augmentation, s’imposent comme le prix de “notre pénitence ” face à des politiciens incohérents qui prônent publiquement la justice fiscale en surtaxant l’argent du travail plutôt que celui de la spéculation boursière. Les trusts financiers, les multinationales, tirent les ficelles des marionnettes gouvernementales, animées sur la scène publique pour manipuler la société. Ces puissances financières, férocement spéculatives, détiennent dans l’ombre réellement le pouvoir : celui d’inféoder à leurs intérêts exclusifs l’Europe et l’ordre mondial par l’intermédiaire de leurs serviteurs politiques.

      A la lâcheté et à la servilité des politiques, répond la lâcheté des Français qui ne réagissent pratiquement plus et fuient dans l’alcool et les tranquillisants (2 fois, 1ers consommateurs, incontestés au monde). Il ne faut pas oublier l’augmentation exponentielle de la consommation de la drogue… suprême lâcheté d’une société en complète déliquescence.

      Incapable de lutter contre la prolifération de la drogue, l’ Etat l’a tout simplement légalisée et institutionnalisée, en permettant aux médecins de se substituer aux dealers. Ils sont devenus à leur tour des pourvoyeurs de mort, par la prescription gratuite aux drogués de méthadone, du sobutex, (extraits d’opium) financée par la sécurité sociale. De nombreux morts par overdose sont cette fois à l’actif du corps médical et de l’ Etat son ” parrain ! ”

      L’ ETAT, entend garder le monopole de la diffusion des drogues, un monopole qui tue, mais qui rapporte!

      Pour parachever ce bilan apocalyptique, la fuite dans les tranquillisants, l’alcool et la drogue ne suffisant pas, la France a le triste privilège d’avoir pris récemment une nouvelle 1ere place, avec le plus fort taux de suicides dans le monde ! ( 150 000 tentatives de suicides dont 12 000 morts, ou encore un suicide toutes les 40 minutes)

      Les adeptes prosélytes de l’hyper-tolérance, du laxisme, de l’irresponsabilité et de la lâcheté, ont tout lieu d’être satisfaits, car la société est maintenant à leur image.

      Revendiquer ses droits, et refuser ses devoirs et ses responsabilités, est une définition parfaite de l’immaturité. C’est une problématique irréductible, dont on ne peut sortir sans culpabilité qu’en magnifiant la lâcheté !

      En conclusion : la lâcheté est devenue à l’heure actuelle la ” qualité ” dominante de notre société par les multiples gratifications qu’elle procure!

      Sera-t-elle prochainement plébiscitée et nominée pour prendre la 1ere place au palmarès de nos vertus ?

      Elle est présentement si généralisée, qu’elle est devenue statistiquement normale !

      Dans ces conditions, comment ne pas condamner toute déviance : l’honnêteté, l’intelligence, la loyauté, la franchise, l’oblativité, le courage, la volonté et la charité comme des qualités insurrectionnelles, qui troubleraient la paix sociale d’une société avachie, de cloportes irresponsables et souhaitant, par dessus tout le rester…

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