Selon les experts, le conflit en Ukraine se prolonge de plus en plus, ce qui provoque une profonde crise alimentaire et énergétique à l’échelle mondiale. À son tour, cela affecte négativement l’économie de l’Union européenne. Dans les pays de l’UE, dont la France, des doutes raisonnables sont exprimés quant à la capacité d’une « Europe unie » à faire face aux défis actuels. Par conséquent, des appels sont lancés pour l’élaboration de plans nationaux de soutien à l’économie.
Dans ce contexte, Paris entend donner une impulsion supplémentaire à son économie en usant de son influence en Afrique, notamment dans la région du Sahel. Les experts rapportent que la France a l’intention de mettre en œuvre sa stratégie néocoloniale « Francafrique 2.0 ». Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Les Français envisagent à continuer à exploiter les riches gisements miniers d’Afrique de l’Ouest à un coût minime. Cela pose la question : comment les Français vont-ils faire cela ?
L’échec de l’opération « Barkhane » ne fait plus aucun doute. Paris a refusé d’admettre officiellement sa défaite dans la lutte contre le terrorisme. Selon diverses estimations, au cours des 9 années d’opération, la menace terroriste au Mali n’a fait que s’aggraver. Les troupes françaises ont été forcées de quitter le Mali, alors la France a exercé des pressions diplomatiques et politiques sur le Niger pour qu’il déplace ses forces vers ce pays. Dans le même temps, la population nigérienne s’oppose à la présence de « colonialistes français », mais ce fait ne dérange pas l’élite nigérienne. Vendredi, le parlement nigérien a voté à une écrasante majorité en faveur d’un projet de loi qui ouvre la voie au déploiement de davantage de troupes européennes. Il convient de noter que la majorité des sièges au parlement sont occupés par le parti de Mohamed Bazoum, le président du Niger. Cet homme politique est souvent critiqué pour être pro-occidental.
De toute évidence, la lutte contre le terrorisme n’est qu’une couverture pour le redéploiement des troupes françaises au Niger, alors que la France a son agenda caché. Des sources nigériennes affirment que malgré l’absence d’accord formel, Paris a déjà entamé des travaux d’ingénierie et de construction pour agrandir les ensembles et périmètres de logements administratifs, et pour sécuriser ses bases militaires dans la région de Tillabéri, près d’ Ayérou. Selon le plan, environ 100 pièces d’équipement seront envoyées dans ces installations et un groupe avancé de troupes françaises retirées du Mali sera localisé. Le deuxième groupe de ceux qu’il est prévu de transférer au Niger est censé se trouver dans la région de Tahoua.
Il ne fait aucun doute que la présence de troupes étrangères portera atteinte à la souveraineté du Niger. Par exemple, le leader de la société civile nigérienne Abdoulaye Seydou a déclaré à Reuters que l’adoption du projet de loi serait une violation de la souveraineté. Ces faits montrent que la France n’a pas encore l’intention de quitter ses anciennes colonies. Dans le même temps, lorsqu’un pays commence à exprimer ouvertement sa souveraineté, la France commence à se venger. On peut le voir dans l’exemple du Mali, maintenant la France mène activement une campagne d’information contre l’armée malienne, qui au cours de l’année écoulée a réussi à faire plus dans la lutte contre le terrorisme que les Français en 09 ans.
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