La Côte d’Ivoire continue de connaître des reculs démocratiques inquiétants. C’est par centaines que se comptent les personnes disparues ou emprisonnées pour des raisons politiques pour la plupart d’entre-elles sans jugement. D’autres sont condamnées à l’issue de procès confinant au grotesque. Et pour celles et ceux qui peuvent sortir des geôles, le lot commun est souvent la liberté conditionnelle sous la menace d’un retour en prison à la moindre expression oppositionnelle. Pire, les comptes de nombreux opposants sont par ailleurs bloqués sans aucune raison valable, tentant de les réduire ainsi à l’indigence. Les atteintes contre la liberté de la presse sont monnaie courante. Des dizaines de milliers d’Ivoiriens sont contraints à l’exil.
Plus grave encore, pour conforter son régime autoritaire quasi-féodal et soumis aux multinationales, le chef de l’Etat Alassane Ouattara met en place un Sénat avec des candidatures décidées à l’avance. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, un tiers des membres est désigné par le Président de la République !
Quant à la Commission électorale indépendante (CEI – organe en charge des élections en Côte d’Ivoire, qui n’est indépendante que de nom), la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu le 18 novembre 2016, un arrêt qui remet en cause sa légalité.
Sur la base de ces éléments, l’opposition ivoirienne, réunie dans la plateforme politique « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté » (EDS) et ses partenaires, a manifesté à plusieurs reprises au mois de mars en vue d’interpeller les autorités ivoiriennes sur la nécessité d’ouvrir des discussions politiques avec elle et la société civile.
Le 22 mars 2018 environ 50 personnes qui s’apprêtaient à manifester dans ce cadre ont été arrêtées avec une grande brutalité, dont 18 sont toujours en détention. Amnesty International estime à ce sujet que « les restrictions systématiques au droit à la manifestation pacifique, droit garanti par la constitution, montrent la détermination des autorités à réduire au silence toute voix dissidente ».
Le PCF partage ce point de vue tout en pointant l’urgence à libérer ces personnes, tout comme l’ensemble des autres prisonniers politiques. Il exige d’arrêter d’utiliser le mécanisme de la liberté conditionnelle comme d’un outil contre la liberté d’expression et de cesser les intimations contre les journalistes.
La Côte d’Ivoire doit redevenir un Etat de droit, condition primordiale pour que les milliers d’Ivoiriens en exil puissent revenir.
Parti communiste français
26 mars 2018
Comme le Senegal, la Côte d’Ivoire est le vassal de la France ce que le Togo l’est aux USA!
comrades it is amazing how African leaders who are sycophants to Europe receive glowing reports on well being of their nations despite their oppressive conduct. From information in this article that is not in glowing sycophant mold it is easy to conceive why Ivory Coast have had so many problems from members of its military plus is likely to have more if Liberia is managed in progressive manner showing intent of promoting modern development with all of its people best interest duly considered.
This is another perfect example of servant to colonialism having leadership in African nation. It will be major feat to replace these old men in servitude to colonialism with youthful, wary plus mature African leaders who are able to keep place with important world changes that have great effect on developing nations plus those developing nations ability to pursue Perpetual World Class Modern Living in manner it may timely be achieved.
Mali with correct vote in next election by electing Moussa Coulibaly as next president will be beyond this to poverty or development transition point.
MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI 2018
Patriotic Movement Platform For Change
Very much sincere,
Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan aka Gue.
translationbuddy.com
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