Kidal : « La rebelle qui souffre dans son âme… »

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La situation est plus que critique pour les populations vivant sur place… Elle beaucoup plus gênante pour les autorités du Mali…Et, elle semble être très embarrassante pour la France…Dans tout ce scénario, que devrait-on faire ? M. Abdoulaye Touré, enseignant en retraite dans la région de Sikasso, nous explique ici ce qu’il a compris et ce qu’il comprend dans cette situation confuse à Kidal. Très choqué et bien dérangé dans sa peau, M. Touré trouve que l’armée est indexée à tort d’être la seule à commettre des actes inhumains dans le septentrion malien. En plus d’imposer un blocus qui ne dit pas son nom, quant à l’entrée de l’armée malienne à Kidal, cela ne fait perdurer la souffrance de Kidal : La rebelle.

 

 

Je suis un vieux enseignant actuellement en retraite dans la région de Sikasso. Vraiment au regard de l’évolution des évènements sur le terrain à Kidal, je crois comprendre que cette situation « Très confuse » de la région de Kidal, il n’y a pas lieu de donner du temps à ses individus acquis à la solde de mains invisibles. Aussi, nous anciens du Mali, nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces ONG défendant les droits humains, indexer sans aucune preuve et à tort, nos militaires et notre grande armée « républicaine ». Dans la situation actuelle à Kidal, je dirais à ces défenseurs des droits de l’homme, que les exactions qui sont commises de façon quotidienne sur les paisibles dans la zone, ne sont autres, que des faits des rebelles du MNLA. Au vrai sens des réalités culturelles et sociétales maliennes, il n’y a jamais été question de majorité ou de minorité, depuis que ce grand pays a acquis son indépendance, le 22 septembre 1960. C’est plutôt à Kidal, qu’il y a une différence entre les blancs et les noirs. Les premiers se prenant pour des maîtres imposent leur dictat aux seconds, qui sont considérés comme des esclaves. Les touaregs ont transformé les Bella en esclaves, ils gardent les femmes des blancs comme des bergers derrière des troupeaux. Ils sont des boys à tout faire. Bref, je ne vais trop parler, pour ne pas réveiller des vieux démons. Ce dont je veux que ces défenseurs des droits de l’humanité comprennent est qu’à Kidal, la peau aux yeux de la peau blanche n’a aucune importance. Tant que cette différence est de mise dans la région de Kidal, les crises ne finiront jamais.

 

 

Mes propos peuvent ou pourraient vexés plus d’un, mais sachez que la vérité a toujours eu sa place dans toute société qui se dit ou qui se veut civiliser. Je veux qu’Amnesty International et les autres organisations de défense des droits de l’homme comprennent que dans la région de Kidal, les vrais acteurs des atrocités commises sur les populations depuis les premières heures de l’accession de notre Mali à l’indépendance, sont (sans aucune tergiversation) des actes de rebelles du MNLA (peaux blanches). Se disant minoritaires, ces rebelles touaregs depuis des temps, ne souhaitaient pas vivre dans la même région (celle de Kidal), avec leurs frères et sœurs venant du sud et qui ne sont autres que des peaux noires ». Ma femme est originaire de la région de Kidal, mais elle est de peau noire. Ses parents suite aux mauvais traitements, qu’ils subissaient en son temps avaient préféré élire domicile dans la région de Mopti, notamment dans le pays dogon.

 

 

Je ne peux pas comprendre que le MNLA refuse que l’armée malienne ne rentre dans la région de Kidal. Vraiment c’est agaçant et je crois que je ne suis pas le seul à être meurtri dans mon âme, nombreux sembleraient être des maliens qui ne souhaiteraient pas se faire entendre maintenant. Mais, si la crise venait à perdurer, alors…

 

 

En réalité, tout en étant originaire du nord moi-même, je crois que le feuilleton de la région de Kidal n’a rien à envier, à un film « Cowboy Guadalajarien » (référence à la ville mexicaine de Guadalajara, berceau des films westerns).

 

 

 

Contrairement aux propos d’individus aux intentions connues vis-à-vis de l’armée malienne, je crois que le porte parole de l’opération Serval, Thierry Burca a étayé les lampions de tout le monde. Le fait d’apporter des démentis cinglants à propos des mauvais traitements qui seraient quotidiennement administrés par l’armée malienne sur des détenus de guerre, cela devrait faire raisonner plus d’un parmi ces gens-là qui ne font que dénigrer les soldats de notre vaillante armée.

 

 

Nous avions tous entendu, Thierry Burca sur les ondes de la RFI. Il a dit, qu’en sa connaissance et de son visu, aucune exaction n’a été commise sur des otages et autres détenus que l’armée française a remis aux soldats maliens. Donc, que chacun d’entre nous, fasse tenir un langage franc de son côté, pour ne pas induire l’opinion internationale dans des faux calculs relatifs contre l’armée malienne pour de quelconques respects des droits de l’homme.

 

 

Je trouve que dans la situation actuelle que vit le Mali dans sa partie nord ; il n’est pas bon pour quelqu’un, de rouler l’opinion internationale dans la farine, par des propos et des affirmations, loin de toute vérité. En bon pratiquant de la religion musulmane, je pense qu’il appartient à ceux qui dirigent la rébellion du nord Mali et à surtout ceux qui l’a soutiennent, de comprendre que le Mali « est et reste » une nation bénie par le Tout Puissant et Créateur de l’Univers : Allah l’inégalable, l’inimitable et l’inébranlable.

 

 

Aux membres de la rébellion et aux soutiens de ce groupe d’individus aux intentions destructrices animés d’esprits de barbares rompus aux massacres, de comprendre aussi que : Vraiment trop, c’est bien trop et qu’il est grand temps que le peuple malien dans son ensemble se tourne vers son développement harmonieux que de se livrer à des guerres interminables n’ayant de causes réelles …

Alors à bon entendeur salut !!!

 

 

M. Abdoulaye Touré

Originaire de la région de Gao,

Enseignant en retraite à Sikasso

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