« Il n’ y a pas de problème, il n’y a que les solutions, mais c’est l’esprit des hommes qui crée les problèmes »
Depuis hier le peuple malien a son gouvernement d’union nationale. L’absence de celui-ci avait geler beaucoup de choses sinon avait fait quasiment « arrêter la marche de l’Etat », depuis le coup d’Etat militaire du 22 Mars dernier.
Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, sans prétention aucune d’être un donneur de leçon, je rappelle que les regards du monde sont tournés vers nous. L’avenir de notre pays de même que son image dépendra de la cohésion interne, de ce nous ferrons de nous-mêmes.
Ce gouvernement n’est pas forcement la solution. Car il n’y a jamais de solution définitive à un problème. Nous pourrons l’améliorer au fil de nos besoins. Autrement dit dans une solution, il peut également avoir des problèmes. Pour dire que tant que vivront les hommes, il aura des problèmes. Car c’est lui l’auteur des problèmes comme le disait un penseur : « Il n’ y a pas de problème, il n’y a que les solutions, mais c’est l’esprit des hommes qui crée les problèmes ».
Notre pays est, dans plus de sa moitié, occupé par les bandits, qui sévissent comme bon leur semble dans des pratiques les plus ignobles. A mon avis, il est temps que nous voyons les choses en face. Aucun pays ne peut construire un autre. Les Etats sont liés par des intérêts et chaque Etat doit faire preuve de se rendre important pour avoir une considération auprès de ses pairs. Quelque soit la richesse naturelle dans un pays, si ses hommes ne se rendent pas important en y mettant de la valeur et en privilégiant l’intérêt national, elle sera comme un feuille morte ou comme de la charogne.
Nous devons tous avoir confiance, l’un à l’autre. Car la base de toute union est la confiance sans laquelle on pourra difficilement parler d’Etat autrement dit de « Nation ».
Je tiens singulièrement à remercier les maliens de la diaspora qui ne sont jamais rester indifférents de la situation que traverse leur pays. Ils souffrent plus que nous qui y vivons, si j’ose le dire. Nous souhaitons toujours leur accompagnement à travers des idées qui nous permettrons de sortir de la crise.
Je souhaiterai que nous faisons bloc dernière nos dirigeants en ces temps difficiles. Evitons les intérêts partisans qui peuvent même être contre celui qui les cherche. Parce qu’on ne peut pas être heureux parmi les malheureux. De même, on ne peut pas être riche parmi les pauvres.
Nous devons travailler à ce que le fruit de notre travail soit partagé. Que chacun trouve la part qui est le sien.
Aux partenaires du Mali, je demande d’accompagner le pays. L’inertie n’est pas la bonne option pour sortir de pays dans sa situation actuelle.
A la presse, je demande de nous aider à faire revenir la paix et à bâtir une « nation forte » sans laquelle tout pays est condamné à disparaître et à être la proie des nations fortes.
Aux militants pro ou anti-putsch d’enterrer la « hache de guerre » afin qu’on puisse prendre à bras le corps l’essentiel des défis qui assiègent.
GOODLUCK
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