“Prévoir et gérer, planifier et bâtir sur les certitudes, parfois sur les hypothèses basses, en un mot anticiper est incontournable à notre projet, celui de la présence du Mali au monde, une présence de qualité, une présence à la hauteur de notre Histoire.” Extraits discours du 22 septembre à la Nation du président IBK
4 septembre 2013 – 4 mars 2014, déjà 6 mois ! Six mois que le président Ibrahim Boubacar a été triomphalement porté, dans un élan plébiscitaire, à la tête de l’Etat. Que vite est passé le temps ! Avec lui, les rancœurs, les déchirures, les angoisses et les désillusions qui avaient plongé notre pays dans les ténèbres de la domination, du déshonneur et de désespérance.
Le Mali revient de loin, de très loin…
Satan, dans son immonde malice, avait tenté les agresseurs. Dieu, dans sa miséricorde et sa grande bonté, avait inspiré Saint François de Tombouctou… Et avait instruit, tel dans les écritures saintes, pour notre Nation en proie à l’obscurantisme, au fanatisme et de l’obscurité qui menaçait de la couvrir : “koun faya koun” !
Et la lumière fut.
L’espoir qui pointa à l’horizon bleuté, et l’extraordinaire communion qui pétrit l’aurore de notre peuple qui retrouva son entièreté puis le chemin des urnes et de sa fierté pour dire cette fois-ci: “c’est mon choix qui prévaudra”.
IBK, comme tout le monde l’appelle, est triomphalement élu au terme d’un processus exemplaire qui fera date dans les annales démocratiques africaines.
La mission historique de celui qui était loin d’être le plus fortuné des candidats, mais qui, incarnait, au-dessus de tous les impétrants, les aspirations de notre peuple, consistait, dès lors, “à hisser le Mali à hauteur de ses ambitions contrariées d’abord, et de le faire entrer ensuite dans le cercle vertueux de la prospérité et de la stabilité“.
Dans le contexte du Mali d’il y a 6 mois, le pari du renouveau était osé car, le challenge est et demeure difficile, la lutte pour le triomphe des défis de longue haleine.
Restaurer l’honneur du Mali et faire le bonheur des Maliens, sur la base de son programme “Le Mali d’abord”, le Kankkelentigi s’y est engagé : «nous le ferons de manière méthodique, nous le ferons de manière tangible, nous le ferons de manière mesurable, nous le ferons sans concession au gaspillage de ressources et à la délinquance financière.”
Six mois ont passé depuis …
Rendons à César l’hommage dû par le Peuple de Rome.
Tout n’est pas encore au mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le dirait Voltaire, mais depuis le 4 septembre dernier, il y a une nette inversion de la courbe du fatalisme, du défaitisme et du pessimisme.
Parce qu’à l’instar des autres citoyens du monde, les Maliens ont réappris à scruter l’horizon, à envisager l’avenir avec plus de sérénité et de sécurité, à rêver et à reprendre en main leur destin commun.
Le pays se stabilise progressivement, les communautés réapprennent le vivre ensemble, le dialogue restauré façonne chaque jour davantage la confiance entre fils du pays, les partenaires et les investisseurs remettent à jour leurs fiches…
Le pays reste, certes, dans une zone de turbulence, consécutive à la persistance de la résistance djihadiste, mais la destination Mali n’est plus un sens interdit.
De grand malade au chevet duquel s’affairait toute la Communauté internationale, notre peuple, au prix de sacrifice, de volonté et de courage partagés, s’est progressivement relevé, s’est progressivement redressé, a fait progressivement entendre sa voix, a progressivement imposé son respect.
Six mois après l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta, “le Mali est debout et en ordre de marche”.
Mis au ban des nations pour sa mollesse et sa complaisance avérées envers les groupes terroristes; annexé et bafouillé par ces mêmes groupes, dans son honneur et dans ses droits les plus élémentaires, avec IBK aux commandes, c’est désormais un Mali attaché à sa souveraineté qui relève la tête sur la scène internationale.
Un Mali, comme le dirait l’autre, qui ne baissera plus la tête, un Mali de diversités et de convivialité préservées; un Mali partenaire exigeant et respecté du monde, un Mali sur un socle de légitimité avérée, en acier trempé qui reprend son destin en main et avec lequel il faudra désormais compter.
Le retour sur la scène internationale est allé de paire avec la restauration au dialogue et de la Confiance entre Maliens. Il fallait avoir l’audace et la trempe du président Ibrahim Boubacar Keïta pour restaurer l’image et le crédit de l’Etat, pour imposer le respect des engagements, la parole et de la signature de l’Etat :
-en libérant des prisonniers rebelles qui n’avaient pas de sang sur les mains et n’étaient pas trempés dans le narcotrafic, au terme de l’Accord de Ouaga
-en instruisant au gouvernement de procéder sans délai à la liquidation des comptes et à l’établissement du procès-verbal de dissolution de la Junte
-en rétablissement la chaine de commandement et la discipline au sein des forces armées et de sécurité,
-en ordonnant le déguerpissement des voies publiques pour faire de Bamako, une capitale digne du Mali
-en garantissant l’indépendance de la justice qui permettra aux juges de mettre sous les verrous des gros bonnets de la corruption, des officiers supérieurs, y compris son propre chef d’Etat-major particulier, etc.
Depuis son arrivée au pouvoir, chacun l’aura compris, force est et restera à la loi. Nul ne sera plus jamais au-dessus de la loi; nul ne sera plus jamais couvert du manteau de l’impunité; nul ne sera plus jamais “protégé” d’en-haut !
La méthode IBK, c’est moins un jacobinisme à tout crin, beaucoup un nationalisme porté par tout un peuple qui vibre aux convictions forte de son président qui martèle avec aplomb, sans volonté de désobliger personne, que le Mali est un et indivisible, qu’aucune velléité d’autonomie ou d’indépendance ne pourra prospérer, aucun rebelle ne saurait avoir la prétention de se hisser au rang de celui qui incarne la souveraineté nationale, que le Mali est ouvert au dialogue, mais s’il le faut, le Mali est prêt…
Sur la question du Nord, depuis 2006, tout le Mali connait les positions du président Ibrahim Boubacar Keïta.
La paix et la réconciliation nationale demeurent sa priorité.
Depuis son élection à la magistrature suprême, le président IBK a engagé des actions courageuses pour réconcilier les cœurs et les esprits, rétablir une vraie fraternité afin que chacun, dans sa différence, puisse jouer harmonieusement sa partition dans la symphonie nationale.
Parallèlement à ces actions, le président Ibrahim Boubacar Keïta a pris des décisions courageuses à travers des mesures d’apaisement et de confiance (qui n’ont pas été comprises sur le vif), mais qui aujourd’hui sont en train de faire le socle des solutions d’avenir en vue d’une paix durable afin que notre Maliba sorte définitivement de la répétition cyclique des crises dans le Nord.
En parfaite phase avec son peuple et la communauté internationale, le président Ibrahim Boubacar Keïta a réaffirmé le leadership de notre pays sur le dossier du Nord et obtenu l’accompagnement des partenaires du Mali. Et, cerise sur le gâteau, la prorogation de l’EUTM pour deux années supplémentaires dans le cadre de la refondation d’une armée républicaine et opérationnelle.
Les Maliens veulent le triomphe de la Justice et de l’Equité, le président élu de tous s’y engage à pour que toutes les composantes et toutes les générations de la société malienne soient rassemblées, tous les talents mobilisés, et tous les efforts entrepris en vue de l’avènement d’une société nouvelle basée sur l’Excellence.
Sous gouverne du président Ibrahim Boubacar Keïta, on peut l’affirmer, l’autorité de l’Etat se constate et se conjugue quotidiennement avec une lutte implacable contre la corruption sous la direction de Me Mohamed Ali Bathily.
Depuis son investiture, on assiste, depuis six mois, au retour progressif à la bonne gestion des deniers publics à travers les mécanismes appropriés que le locataire de Koulouba a su instruire pour assurer la transparence et l’efficacité de la dépense publique. Parce qu’il s’était engagé devant la Nation : nul ne s’enrichira désormais de manière illégale sur le dos du Peuple Malien et de bâtir une République exemplaire et un Etat fort, impartial, qui sera totalement dédié au service du Bien-Etre moral et matériel de la Nation Malienne.
Mais, chacun le sait, le président Ibrahim Boubacar Keïta n’a “pas promis, non plus, un pays clé en main, vous le savez”. Toutefois, avec ces résultats tangibles, le courage et la méthode dont il a fait preuve, on peut gager sur l’avenir avec le succès à la clé.
Dans sa célèbre adresse à la Nation, au lendemain des honteux évènements de Kati, moins d’un mois après son investiture, le président Ibrahim Boubacar Keïta disaient : “si nous voulons demeurer un pays d’honneur, cet honneur nous commande en toute humilité d’être attentifs aux déséquilibres, à l’iniquité et d’une manière générale aux dysfonctionnements dans l’armée (…) il n’est guère de salut en dehors de l’ascenseur républicain. C’est-à-dire le mérite, la prévisibilité, l’équité et la justice”
Six mois après, il n’a pas tout réussi, il n’a pas satisfait à toutes les promesses, des rancœurs et des frictions persistent, des incompréhensions et interrogations demeurent, des faibles et des failles sont perceptibles ça et là… mais, comme on le voit, le résultat est à hauteur d’honneur et peut permettre d’entretenir l’espoir.
A la condition, que le président Ibrahim Boubacar Keïta réussisse, par son génie propre et le courage dont il lui reconnait, à entretenir cet espoir immense qu’il incarne, à faire un parfait dosage entre les impératifs de son engagement et les pesanteurs de son proche entourage.
Parce qu’il ne peut et doit jamais oublier que pour les Maliens, il est et reste, dans leurs cœurs, non pas le Messie, mais le dernier recours, le dernier espoir, l’homme de parole, le Kankelentigi. Le Kankelentigi qu’ils savent d’engagement et de promesse, qui dit ce qu’il pense et fait ce qu’il dit.
Les Maliens l’ont élu parce qu’ils savent qu’il n’a pas cherché à se faire élire pour affaiblir, trahir, piller, faire de leur pays la risée du monde ou le laisser aller à la dérive mais servir avec foi, ardeur et détermination constantes cette nation et ce peuple qui lui ont fait confiance, une confiance totale et sans faille.
Pour le paraphraser lui même : mais, pour qu’il soit demain, il faut le socle dès aujourd’hui.
Le destin de notre pays est en marche, tel le sablier du temps.
L’avenir interpelle chaque patriote et l’engage à plus de patience et de solidarité envers le Mali dans sa quête de renouveau et de changement.
Hamidou Guindo
Professeur de philosophie
Bamako
VIVE LE MALI COURA QUI NOUS METTRONS TOUS AU PAS CONTRE LA CORRUPTION, L’ANARCHIE, L’INDISCIPLINE, L’APATRISME … ➡ ❗
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