La scène politico-médiatique malienne est dominée, ces derniers temps, par des attaques récurrentes contre le candidat IBK. Ce dernier fait, en effet, l’objet de calomnies féroces et de diffamations outrancières. Normal serait-on tenté de dire, puisque le personnage gène doublement : d’abord, sa posture morale est aux antipodes de la nature profonde de ses pourfendeurs, ensuite, sa position de favori légitime en fait l’homme à abattre.
Cependant, même ses pires adversaires lui reconnaissent, au moins, trois qualités majeures dont le Mali d’aujourd’hui a cruellement besoin : le sens de l’autorité de l’Etat, l’intégrité morale et un patriotisme ardent. Pour faire bonne figure, ses adversaires désemparés convoquent, presque en boucle, deux évènements marquants de notre histoire récente (le coup d’Etat du 22 Mars 2012 et les manifestations de Janvier 2013 dans le désir perfide de ternir son image. S’agissant du premier évènement, un groupe autoproclamé “défenseurs de la Démocratie et de la République” a voulu -et veut toujours d’ailleurs!- diviser la classe politique en deux camps fallacieusement antagoniques : pro et anti putsch. Par un procédé scandaleux du déni de la réalité, certains ont voulu ranger à dessein le “kankeletigui” dans le camp des premiers. La vérité historique est que la position du leader du RPM sur cette question est rigoureusement cohérente. Sur la forme et par acquit de conscience démocratique, il a été le premier à condamner le coup de force dans des termes qui ne souffrent d’aucune ambigüité ; il a récidivé dans le même sens lorsque certains éléments ont empêché, par leurs manifestations, les dirigeants de la CEDEAO de venir à Bamako.
De plus, au regard des éléments et des tendances objectifs qui ont rendu possible ce coup de force, l’homme politique avisé qu’il est, s’est résolu à aller au-delà des principes pour interroger le fond. Là où certains démagogues parlent dogmatiquement de “démocratie parfaite” interrompue et de “République exemplaire” suspendue, le féru de l’histoire dans la longue durée qu’il est, a retenu comme leçon qu’un système performant ainsi décrit par ses affidés ne pouvait en aucune manière s’effondrer en l’espace d’une matinée. C’est dire que la criminalisation du système, avec son cortège de trafics de toutes sortes, la crise de la représentation provoquée par des mascarades électorales répétitives, la gestion calamiteuse de la sécurité nationale ont profondément miné les bases institutionnelles du pays. C’est cette lecture honnête de la situation qui a amené des leaders intègres comme IBK à aller au-delà des condamnations simples pour envisager sérieusement la refondation d’une République solide, fondée sur des principes viables de démocratie sincère et d’institutions crédibles.
Partant de ce paramètre qui consacre la perspicacité de l’homme politique, il était devenu à un moment donné impossible de s’associer à des démarches qui, non seulement nagent dans le déni des réalités mais, plus grave, favorisent en sous main un agenda de restauration de l’ordre aboli. La parfaite adéquation du fond et de la forme dans la lecture de cet événement douloureux fait par IBK, lui donne incontestablement une posture d’homme d’Etat dans le sens plein du terme.
Concernant les manifestations du mois de Janvier dernier, l’honnêteté intellectuelle devrait incliner à accorder foi et crédit aux dénégations véhémentes du leader du RPM qui soutient qu’en aucun moment il n’a été associé à cette démarche. Connaissant la haute et noble idée qu’il se fait de sa personne et des liens de respect mutuel qu’il a créés avec ses compagnons, il est inconcevable d’envisager de sa part, dans une circonstance aussi solennelle, un quelconque double jeu, contraire à l’image qu’il s’est évertué à entretenir tout au long de sa carrière publique.
Au total, il est temps pour les pourfendeurs encagoulés de revenir sur le terrain du débat démocratique sain et salvateur. Inutile d’aller plus loin dans la conspiration en créant des alliances politico-électorales plus que jamais fondées sur des postulats d’imposture.
Souleymane SIDIBE,
Enseignant à la retraite
Djelibaba Sissoko se qui te manque seulement c’est du guitare.au Mali on connais qui est qui Djelibaba
je demande poliement au vieux solo de ne pas depensé son energie pour defendre son candidat qui n’a pas et n’a jamais eu ces trois qualités majeures dont le Mali d’aujourd’hui a cruellement besoin : le sens de l’autorité de l’Etat, l’intégrité morale et un patriotisme ardent.
Tout le monde se souvient de son passage à la primature par la bastonnate de l’opposition je ne sais pas si c’est cela que le vieux enseignant appelle autorité de l’état, la gabegie financière qui a accompagnée cette époque suivie de celle de la présidence de l’assemblée nationale.
Ibk l’ éternel victime politique connait ce qu’il a fait de mal à ce pays.
S’il n’a pas ces qualités lui, IBK, qui d’entre ces candidats l’a?
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