Hommage au Dr. Birama Diakité médecin de tous les animaux utiles sauf l’homme. Mémorial Président Modibo KEITA, le 26 janvier 2019.

4

Finalement le fils d’imam, le petit fils d’imam, l’arrière-petit-fils d’imam s’en est allé.

Tout à une fin en ce bas monde. Il est écrit toute âme goutera à la mort.

Il est parti le médecin de tous les animaux utiles sauf l’homme.Encore que l’homme à en croire les forestiers Jean Jigi KEITA et Kalfa SANOGO n’est pas un animal utile mais un prédateur. C’est une affirmation de forestiers défenseurs des arbres et de toutes autres plantes qu’ils veulent hisser au rang du règne en mal.

A leur décharge, j’ai entendu dire dans mes jeunes années, que l’homme est le seul être vivant qui tue mais ne se nourrit pas de sa proie.

Pourtant ne t’avais-je pas dit, maccudo, si jamais tu t’avisais de partir en mon absence, je te retrouverai, dans les jardins réservés par le créateur de l’univers aux pieux comme toi, et je te chicoterai pour n’avoir pas obéi à ton maître. Tu as éclaté de rires et dis, ne blasphème pas, je n’ai qu’un seul maître, l’Eternel, le créateur des cieux et de la terre, de tout ce qui vit dans les cieux et sur la terre entre les cieux et la terre. Tu crois que l’Eternel mon seul maître te laissera entrer dans les jardins du paradis pour chicoter un de ses élus, un de ses amis.La séparation a été difficile. Tu as fait des va et vient entre les deux voitures. Moi aussi.

Finalement tu es resté figé me regardant partir visiblement meurtri malgré tes propos pleins d’humour et de confiance en dieu.

Boy ! Au fait, tu vas où ? En France pour te soigner ? Ce furent les derniers propos que j’ai entendus de la bouche du fils d’imam.

Je me suis embarqué dans la voiture confiant malgré tout. Nous nous reverrons et ici-bas.

Le tout puissant, le clément, le miséricordieux en a décidé autrementinnalillahi il raajiiuun, walaahawlawalaaguwaatiillabillahi, laa i lahaillallah, muhamadunrasuulillahi, SAW. A dieu maccudo ! A dieu le grand combattant ! Le fidèle en amitié ! Le frère ! Le maçon sans tablier.

Mes condoléances aux familles DIAKITE, KAMISSOKO, mes condoléances aux familles Bawro CISSE, et Amadou Garba KOYTA et Boubacar BAH.

Mes condoléances aux familles DAO, CISSE, DEMBELE, SOUFOUNTERA et DIALLO de Tiédiana.

Mes condoléances à tous les anciens membres du Parti Malien du Travail (PMT), à tous les anciens membres du Front National Démocratique et Populaire (F.N.D.P) : J’ai nommé les militants du Parti Malien Pour la Révolution et la Démocratie (PMRD), tous les anciens militants du Front Démocratique du Peuple Malien (F.D.P.M) né en France, les militants de l’Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA).

Mes condoléances aux militants de l’Alliance pour la Démocratie au Mali (A.DE.MA-Association), aux militants membres de la Commission politique et de tout le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adema, et à tous les autres militants du P.A.S.J, aux militants de tous les partis qui sont issus de la Ruche.Mes condoléances au peuple malien tout entier dans sa diversité culturelle, linguistique, confessionnelle et politique.

Mes condoléances à tous les vétérinaires du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo et de Madagascar.

Il nous a devancés, là où nous irons tous. L’homme qui m’a toujours fasciné par sa simplicité, sa modestie, son humilité, son respect de l’Autre, son respect scrupuleux du denier public, sa fidélité à l’amitié, sa détermination dans l’engagement, et son courage dans le combat, sa foi en dieu, et en la science, son sens du compromis, et sa peur de la compromission.

Tooma, tu dis parlant de ton père, c’est un homme intègre, qu’il est juste ton propos !!!

C’est l’honorable premier Vice-président de l’Assemblée nationale du Mali, Mahamane SANTARA qui me raconte : J’étais comptable de l’Opération de Développement de Mopti (ODEM), dont le Dr. Birama DIAKITE était  Directeur Général.

Un jour, j’entre dans le bureau du Directeur, avec une liasse d’argent dans une enveloppe, remise par un entrepreneur qui a bénéficié d’un marché et dont l’ouvrage construit a été réceptionné à la satisfaction des expertset de la direction. C’est pour vous Monsieur le Directeur lui ai-je dis en tendant l’enveloppe.

  • C’est pour moi ? Et de la part de qui ?
  • Mais de la part de l’entrepreneur X, qui exprime ainsi sa gratitude pour l’obtention du marché Y.
  • Sortez du bureau !
  • Mais Monsieur le Directeur, vous n’avez rien demandé à cet entrepreneur, ni pendant le processus d’attribution du marché, ni au cours de son exécution, ni après la réception de l’ouvrage.
  • Sortez du bureau Monsieur le comptable et avec votre enveloppe.
  • Voyant que je tentais de le convaincre, il se lève, vient vers moi et prenant ma main dit encore une fois, sortez du bureau Monsieur le comptable, avec votre liasse d’argent.
  • C’est ainsi que commence la corruption en faisant du directeur un obligé.
  • J’ai dû sortir du bureau du directeur avec la liasse d’argent.

S’adressant à moi, l’honorable Mahamane SANTARA déclare : Président, ce que l’on dit de vous, de votre directeur de cabinet, de sa femme, c’est donc vrai, vous êtes des communistes.

Une autre fois, c’est le Docteur DIAKITE lui-même qui m’informe, Président, je suis allé tout à l’heure remettre à la questure, les frais de la mission faite au Libéria étant donné qu’un avion affrété par le Libéria est venu nous chercher à Bamako ; nos frais de séjour ont été entièrement pris en charge par le gouvernement libérien y compris les cigarettes des fumeurs. Ton aide de camp le Colonel Issa DIALLO m’y a précédé et avait remis tes frais de mission. Marchant silencieusement comme tu le sais, la questure ne m’a pas entendu venir.

Par contre, moi j’entendais tout ce que les membres de la questure disaient : le Président DIALLO ou bien il n’a pas besoin d’argent, ou il est totalement ignorant du fonctionnement financier des institutions ; l’argent une fois décaissé ne retourne plus à la caisse !

Président ! Je sais que toi et moi, nous sommes de pauvres hères !

Tant qu’à faire, je garde les frais de mission, puisse qu’ils ne peuvent plus retourner au Trésor Publique. Nous sommes aussi nécessiteux que les membres de la questure.

C’est seulement à la fin des deux mandats de député du Mali que mon beau-frère financier, connaissant parfaitement le fonctionnement du Trésor, nous a dit : Si vous voulez que les restes ou la totalité de vos frais de mission retournent au Trésor Publique, il fallait :

  1. Verser ces frais ou ce qui en reste dans votre compte courant.
  2. Faire un chèque barré au compte du Trésor ; là vous êtes sûrs que même les agents du Trésor ne pourront pas subtiliser les derniers publics.

La leçon a servi plus tard au parlement de la CEDEAO à celui qui considérait que s’occuper de la questure, de l’attribution des marchés c’est de l’épicerie politique pour laquelle il n’a pas été élu.

La détermination et le courage dans le combat du couple DIAKITE.

Déterminé dans l’engagement et courageux dans le combat, le Dr. DIAKITE et Sanabal’étaient pleinement.

Il aimait souvent paraphraser le Président Mao Tsé-toung :

Prendre sa résolution, affronter toutes les difficultés ne reculer devant aucun sacrifice, et marcher fermement jusqu’à la victoire finale.

Nous sommes en décembre 1968, une mission du Comité Militaire arrive à Paris Rue de Rennes pour expliquer le coup d’Etat du 19 novembre 1968. La camarade Nyagalén alias Mme DIAKITE Sanaba SISSOKO, monte au créneau en militante de l’Association des Etudiants et Stagiaires Maliens en France (ASMEF) : c’est au valet de l’impérialisme français, Chef de la mission le Lieutenant Tiékoro BAGAYOKO que je m’adresse.

  • Moi,  moi, valet de l’impérialisme français ? !
  • Oui, c’est bien à vous mon Lieutenant que je m’adresse.

Remous dans la salle. Tiékoro veut quitter la tribune et descendre dans l’arène. Le premier conseiller de l’Ambassade Ibrahima SIMA alias Massiré, alias Magie, formé à Scotland Yard  l’en dissuade.

En lui montrant la rangée de karatékas adossés au mur du fond de la salle. Tous ceux-ci sont des ceintures noires avec plusieurs dan pour certains !

Ils n’attendent qu’une occasion pour venger qui un oncle, qui un grand frère, qui une sœur, une tante rasés avec des tessons de bouteille obligés de chanter à Radio Mali « Soldat engagé librement ».

Nous ne pouvons pas assurer votre sécurité mon Lieutenant dans cette salle. Tiékoro se rassoit et dit  ces propos prophétiques : Je ne sais pas comment je finirais, peut être aurais-je une fin triste qui sait ?

Mais en attendant c’est moi qui suis chargé de la sécurité du Mali. En la matière, c’est moi qui décide. Je vous attends à Bamako. Anticipons et disons à son honneur qu’il a eu un comportement digne tant au procès crimes du sang diffusé sur les médias d’Etat, que durant son séjour au bagne mouroir de Taoudéni. Quatre ans plus tard 19972, le Dr. Birama DIAKITE et la camarade Niagaén son épouse sont cueillis à l’aéroport Bamako Sénou, les passeports naturellement confisqués, et amenés directement au camp para. Le Dr. Birama effectuera chaque jour le parcours du combattant qui s’avèrera pour lui un jeu d’enfants. Et pour cause ! Sanaba est rendue à sa famille, mais chargée chaque matin de balayer tous les services de la Direction nationale de la Police.

Au bout de quatre jours de présence au camp para s’est familiarisé avec les hommes de troupes et a sympathisé avec eux. Lors d’une des visites que lui rendait chaque jour sa camarade de lutte, il lui demande d’ouvrir les cantines et de lui amener son livret militaire qu’il présente au commandant du camp. Il lui fit la proposition suivante : vous m’incorporez dans les forces armées soit comme vétérinaire, des Forces Armées, je suis sortant de l’Ecole Vétérinaire d’Alfort ;

Soit comme parachutiste : voilà mon brevet de parachutiste. Je suis aspirant et entend désormais qu’on respecte mon grade de Sous-lieutenant de réserve.

Après délibération probablement du Comité Militaire, il est rendu à sa famille en attendant son intégration à la fonction publique. Sacré Tékoun !

Une conférence des cadres est organisée pour des échanges sur la problématique de la fraude au Mali sous la présidence du Président de la République, le Général Président Moussa TRAORE.

Le Dr. Birama DIAKITE qui vit au sein des éleveurs, des agriculteurs, des pêcheurs du Mali était bien conscient de ce que le peuple malien n’accepterait plus d’être dirigé comme il l’a été jusque-là. Il pressentait sûrement que les autorités elles-mêmes savaient qu’elles ne pouvaient continuer l’oppression, la dictature, le mode de gestion économique, social et culturel menés jusqu’ici.

Il est vrai que du temps s’était écoulé depuis le sinistre jour du 19 novembre 1968, où un Comité Militaire mit fin à l’expérience socialiste en cours depuis huit ans sous l’impulsion du Président Modibo KEITA et son Directeur de cabinet Bakara DIALLO, de Mamadou Madeira KEITA, de son directeur de cabinet Abdoulaye DICKO, des idéologues du parti les Dr. Ousmane BAH et KonimbaPléa des Présidents de l’Assemblée nationale Mahamane Allassane MAIGA, et Ousmane BAH, KonimbaPléa des Présidents de l’Assemblée nationale Mahamane Allassane MAIGA et Yacouba MAIGA de la jeunesse révolutionnaire de l’Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain. Ce Comité Militaire prétendait avoir libéré le Mali de la dictature de l’US-RDA, parti unique de fait il est vrai. En 23 ans de règne ces « libérateurs » le Mali était visiblement en panne et vivait sous une Chappe de Plon et dans la misère.

Le Général Président est contraint de rencontrer les forces vives de la Nation pour soit trouver des solutions aux problèmes fondamentaux de la Nation, soit pour gagner du temps et sauver le parti unique constitutionnel.

Le Dr. Birama DIAKITE d’une patience infinie écoute les nombreux orateurs qui défilent devant le micro. Il finit par lever la main.

Toutes celles tous ceux qui ne connaissaient pas la détermination dans l’engagement le courage dans le combat du Docteur vétérinaire Birama DIAKITEont été abasourdis en voyant cet homme d’habitude si effacer, s’avance calmement sereinement d’un pas de félin en direction du micro en répétant je voudrais la parole Monsieur le Président, je voudrais la parole Monsieur le Président.

Puisque vous êtes devant le micro, prenez la parole Docteur dit le Président.

Monsieur le Président dit-il en substance : cela va faire bientôt 23 ans que vous êtes au pouvoir. Vous avez fait de votre mieux ; mais le pays est dans la situation que chacune et chacun sait dans cette salle.

N’est-il pas temps Monsieur le Président, mon Général de proclamer le multipartisme, de laisser à chaque citoyenne et à chaque citoyen la liberté de s’organiser, de s’exprimer librement, de proposer les voies et moyens de sortir le pays meurtri de l’impasse ?

S’adressant à l’assistance le Général Président Moussa TRAORE dit : Est-ce que cette question est inscrite à l’ordre du jour ?

Non Monsieur le président !

Non Monsieur le Président !

Non Monsieur le Président !

Nous sommes là pour parler de la lutte contre la fraude !

La question posée par le Dr. Birama DIAKITE n’est pas à l’ordre du jour crièrent à qui mieux, mieux des cadres zélés. Médusé par les propos du camarade Dr. Birama DIAKITE. Après on entendait les mouches voler.

Vous avez entendu, Dr. DIAKITE ? Alors,  je vous prie de rejoindre votre place !

Du même pas calme, imperturbable et plein de tendresse pour les cadres qui voulaient être entendus du Président Général, le Docteur DIAKITE rejoignit sa place. Il était chargé de délivrer le message. Il l’a délivré.

La mission est accomplie. Et majestueusement par cette intervention inopinée. Les esprits ont été marqués. Et pour longtemps. La graine est semée. Elle poussera et sera l’éteincelle qui a mis le feu à toute la plaine. Les journées chaudes de janvier, février et mars 1991, le camarade Birama DIAKITE disait toujours.

Dans nos conversations il disait toujours, pitié pour les cadres qui étaient réduits à un rôle d’aboyeurs. Ne leur en voulez pas. Ils ne savent pas. Ils sont ignorants. L’ignorance est la mère de beaucoup de nos problèmes d’ailleurs.  Ibrahima JAKITE,

Fils d’Imam,

Petit fils d’Imam,

Arrière-petit-fils d’Imam peut être futur Imam lui-même !

Au fait, Imam ne signifie-t-il pas guide ?

Tu as sûrement été guide sur cette terre. Et guide de beaucoup d’Hommes et des femmes ! En fin de compte tu as été Imam de toi aussi.

Un homme pieux nous a dit adieu. Il avait souvent son coran en bandoulière. Par fois dans son sac en main toutes les fois où il est seul. Les derniers jours de son séjour ici-bas, il ne s’alimentait pas ou peu. A ses enfants qui insistaient pour qu’il mange plus, il répondait inlassablement, souriant et serein : l’essentiel, c’est de lire le coran. Les enfants ont dû recourir au maître de leur père ici-bas, un Jallow qui vient précipitamment. La conversation comme toujours fut chaleureuse empreinte de sourires et aux éclats de rires.

Maccudo, qu’a dit le coran  à propos du suicide ?  Tu connais la réponse mieux que moi, toi qui Hafiz al quran, toi qui connait par cœur beaucoup de hadhiss de Bukary et de Muslim.

Maccudo, peux-tu vivre si tu ne manges pas ? Si tu mourais pour n’avoir pas voulu manger, ne serait-ce pas le suicide ? Ta lecture du coran ne te sauvera pas des flammes de la Géhenne, n’est-ce pas ?

Alors ton maître ici-bas, qui te voit déjà au paradis est venu pour que tu reviennes sur la bonne voie, bien que fils de berger de chèvres, analphabète complet.

Mange !

Boy, je vais manger et tout de suite, et je le vois manger avec joie. La nécessité d’aller soigner mes yeux, nous oblige à nous séparer momentanément, espérions nous. La séparation a été rude. Il est parti en souriant. Il est parti en souriant aux anges. Il est parti lisant permanemment le coran. Il est parti dans les jardins fleuris du paradis. Je renonce à aller t’y chicoter pour n’avoir pas obéi à ton petit maître d’ici, le Jallow. Le grand maître de nous tous, le maître de l’Univers t’a rappelé en mon absence. Et pour me protéger de toutes douleurs, la douleur de te voir partir, te tenant la main impuissant tout professeur de médecine interne que je suis ; me protéger de tout blasphème.

Dors en paix !

I DIAKITE !!!

Il est temps d’arrêter cette conversation te pour laisser les amis, les frères, les camarades venus te saluer encore une fois. Et sûrement pas la dernière fois.

A bientôt Birama !

Pr. Ali Nouhoum DIALLO.

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Je suis malheureux d’apprendre la mort de Birama Diakité, mon camarade de prépa véto au lycée Fermat à Toulouse en 1960-1961. Aujourd’hui, 16 avril 2019, jour de cendres en France, j’ai songé à la visite que nous fîmes ensemble de Notre Dame de Paris, où je t’ai entraîné, toi, fils, petit fils et arrière petit-fils d’imam, par une belle journée de juin 1961, après l’oral heureux de notre concours, et alors que nos destins respectifs allaient nous amener, toi, pendant 4 ans à Alfort, avant de retourner dans ta chère Afrique, moi à Toulouse. Repose en paix Birama. Comme j’aurais aimé te revoir avant ton grand voyage !

  2. Je suis malheureux d’apprendre la mort de Birama Diakité, mon camarade de prépa véto au lycée Fermat à Toulouse en 1960-1961. Aujourd’hui, 16 avril 2019, jour de cendres en France, j’ai songé à la visite que nous fîmes ensemble de Notre Dame de Paris, où je t’ai entraîné, toi, fils, petit fils et arrière petit-fils d’imam, par une belle journée de juin 1961, après l’oral heureux de notre concours, et alors que nos destins respectifs allaient nous amener, toi, pendant 4 ans à Alfort, avant de retourner dans ta chère Afrique, moi à Toulouse. Repose en paix Birama. Comme j’aurais aimé de revoir avant ton grand voyage !

  3. Dr. Birama DIAKITE (paix à son âme), est et restera une référence pour beaucoup de générations.
    Il devrait être aussi une référence pour tous les militants du P.A.S.J/Adéma, pour les militants du Mouvement Démocratique malien et africain. Merci !

Comments are closed.