L’Hôtel Onomo a abrité, le samedi 27 août, la première rencontre de réflexion sur le quotidien national, L’Essor. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie numérique, de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassana Diawara, en présence du directeur général de l’AMAP, Abdoulaye Traoré et de plusieurs responsables de L’Essor.
Selon le représentant du ministre, Hassana Diawara cette rencontre est une première dans l’histoire du quotidien national du Mali. « Il y a certes eu, par le passé, des études et enquêtes de toutes sortes sur L’Essor. Mais, jamais auparavant, une telle palette de compétences avérées ne s’était réunie pour réfléchir sur le présent et l’avenir immédiat du plus ancien organe de presse du Mali », a-t-il ajouté.
Et de rappeler que de sa création en octobre 1947, L’Essor a écrit plusieurs pages de l’histoire de notre pays en 69 années d’existence. Avant de déplorer que ces dernières années, le journal a connu plusieurs difficultés qui transparaissent notamment à travers la mauvaise qualité de son impression et le peu de variété de son contenu rédactionnel dans un secteur de plus en plus concurrentiel.
À ses dires, c’est dans la perspective de pouvoir corriger ces lacunes que cette rencontre de réflexion a été initiée afin de revisiter l’organisation, le fonctionnement et les méthodes de travail du journal en vue de lui apporter les améliorations nécessaires à son développement et à son adaptation à l’environnement actuel.
À le croire, les améliorations qui seront préconisées devront viser à hisser L’Essor au même niveau, sinon à un niveau plus élevé que celui où se trouvent des quotidiens nationaux de la sous-région. Cependant, précise-t-il, les propositions ne devront pas consister en de simples imitations. « L’Essor, tout en intégrant les valeurs et techniques modernes, doit rester original et collé à nos réalités et valeurs socioculturelles », a laissé entendre M.Diawara.
Il a mis l’occasion à profit pour féliciter la direction de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) pour l’organisation de cette rencontre qui marquera sa volonté de s’ouvrir au débat, à la critique et à l’autocritique.
Pour finir, il s’est dit convaincu que cette journée de réflexion permettra au quotidien national du Mali de recadrer son organisation, d’affiner ses méthodes de travail et d’améliorer ses prestations.
B YALCOUE