Le hamallisme est doté de deux chaînes de transmission, mystique et spirituelle. Si la première est connue du commun des mortels et qu’elle parte de Cheikh Hamallah à Cheikh Ahmed Tidjâni, en passant par Cheikh Sidy Mouhamed Lakhdar et Cheikh Tahara bou Taïbata de Tilmicen, la seconde, elle, n’est connue que par les anciens. D’où, la Baya mystique et la Baya spirituelle, c’est-à-dire l’acte d’allégeance en matière religieuse. C’est la démonstration faite, en son temps, par Cheick Aboubacar Boulamba DOUCOURE, Mokhadem très distingué du hamallisme et fondateur de la Zawia de Malicounda, au Sénégal.
C’est l’exégèse que nous propose, ci-dessous, le Pr Cheick Tahirou DOUCOURE pour décortiquer, par le truchement de la numérologie, ces deux chaînes de transmission de la tariqa dans une nouvelle contribution intitulée « L’échelle de l’aspirant au sein du hamallisme ».
L’échelle de l’aspirant au sein du hamallisme
« En vérité, les bien-aimés d’Allah seront à l’abri de toute crainte et ils ne seront point affligés,
Ce sont ceux qui croient et qui craignent.
Il y a pour eux une bonne annonce dans la vie d’ici-bas tout comme dans la vie ultime. Il n’y aura pas de changement aux paroles d’Allah. Voilà l’énorme succès ! »
Sourate 10 Jonas, V 62, 63 et 64
La providence, preuve à l’appui, a prouvé, hier et encore aujourd’hui, que Cheikh Hamallah fait partie des bien-aimés d’Allah (swt) tant sur le plan théolo- gique que mystique.
A l’apparition du hamallisme qui se trouve être la source authentique du tidjânisme, en 1909, ses contradicteurs avaient dit, partout, dans les écrits et dans les conversations, que sa montagne accoucherait, rapidement, d’une sou- ris.
Mais, aujourd’hui, le Vécu historique a démontré que, c’est plutôt, leur montagne, à eux, qui a accouché, non pas d’une souris, mais d’un bélier édenté. Et Ibn Ala I Lâhi, le théologien égyptien, avait raison lorsqu’il affirma, dans ses «Ikams » c’est-à-dire « ses maximes mystiques », que « Les ambitions prématurées ne sauraient abattre les remparts de la destinée.»
Le hamallisme est doté de deux chaînes de transmission :
La première qui est mystique, part de Cheikh Hamallah à Cheikh Ahmed Tidjâni en passant par Cheikh Sidy Mouhamed Lakhdar et Cheikh Tahara bou Taïbata de Tilmicen et elle est déjà connue mondialement.
Par contre, la deuxième qui, elle, est spirituelle, n’avait été expliquée que dans des termes plurivoques. Le contenant était esquissé mais le contenu était géré par des règles qui le véhiculaient, raison ayant motivé que, seules, des indications pouvaient permettre aux chercheurs d’en trouver la signification adéquate.
D’abord, ce fut Cheikh Hamallah, lui-même, qui, en publiant son bréviaire spirituel, bien connu et nommé « Fawdou », en 1911, y avait introduit la citation suivante : « Fa kamsa atine wâ fas alâ hîni sidatine wa khade hourtadia badal hourabi touloû hou.» : « Il arrive que les aléas des épreuves assombrissent les prémisses de l’aisance. Toutefois, le lever du soleil, garanti par la Providence, finira par avoir raison des entraves».
Donc, depuis lors, les premiers disciples avaient deviné qu’il y aurait des épreuves.
Plus tard, ce fut Cheikh Mouhamed Lamine, le grand thaumaturge mauri- tanien, de la tribu d’Awal Hadji qui publia son «Tahiya », un recueil de poèmes dans lequel il y décrivit les dimensions incommensurables de son maître, Cheikh Hamallah en ces termes : « Walâ kanahou Cheikhou tidjâniyou yakh zatane kamâ lakana a cheikhâ a nabiyou bi yakhzati. » : « Il fut initié, c’est-à-dire Cheikh Hamallah, par Cheikh Tidjâni de visu comme ce dernier fut, auparavant, initié par le Prophète (psl) de visu ».
Là, également, il apparut aux disciples, les plus avertis, que cette initiation spirituelle était spéciale.
Mais ce fut Mouhamadou Al Mouctarou Ould Makhrouf de la tribu Barkana que les intellectuels de son temps avaient surnommé «Imamou nouhâti », c’est-à-dire « la lanterne des grammairiens » qui fut beaucoup plus explicite lorsque, dans son poème, « Arâ iyatou », il déclara :
« Mou assira Cheikhî khouze ilèyeka nassiyatane
Fa ine tabtahi wirdane fa fouze mihou bil wirdi
Wa illâ fa khâlli al boukhda, wou firta lil hoûda
Lâ alelaka yomemal hassri touh sarrou fil fafdi
Wa innalahou, yomal li khayi safâ atane,
Ta oumou diami al assri, khayera zawil hikhdi »
« Ô! Contemporain de Cheikh Hamallah! Ô! Aspirant!
Dans les prairies de la méditation fructueuse, tiens de moi le conseil suivant : « Si tu désires le wird tidjânia, initie-toi dans sa chaîne de transmission au sein du tidjânisme ».
Mais si tu désires l’atteindre par cette voie de transmission spirituelle, dépouille –toi des préjugés et prépare-toi, car le dépositaire apparaîtra le moment venu.
Là, l’heure n’était qu’à l’attente.»
Maintenant, parcourons les étapes successives jusqu’au point nommé.
Le hamallisme naquit, comme précédemment énoncé, en 1909. De cette date à l’année 2022, il y a 113 ans.
Cheikh Hamallah fut déporté le 19 juin 1941. De cette date à l’année 2022, nous avons 81 ans.
En 1957, Aboubacar Boulamba Doucouré qu’on appelait « Al moukhadam Al wadjihou », « le guide autorisé dans le hamallisme », installé à Malicounda, fit la déclaration suivante, le jour de l’inauguration de sa nouvelle zawia.
« Soyez ravis ! Cheikh Hamallah, dans son ipséité théophanique, viendra diriger les prières dans cette zawia».
Cette nouvelle fut diffusée et les commentaires allèrent bon train. Quand Mouhamadou Al Mouctarou Ould Makhrouf, « la lanterne des gram- mairiens», précité, apprit la nouvelle, il prit la décision de se rendre à Mali -counda pour s’enquérir de tout cela, refusant de se contenter des dires. A la suite de sa rencontre avec le guide autorisé, Boubacar Boulamba Doucouré, il fut convaincu par ce dernier. Alors, il retourna en Mauritanie et publia un poè- me intitulé : « Ourdiouzatou al barkaniyatou » : « poème émanant d’un barkani ». Il y dit : « zawiatoune bi Malicounda oussissa boune yânouyâ a lat touha hatarassa » : « L’exaltante zawia dans laquelle j’ai eu l’honneur de rencontrer Aboubacar Boulamba Doucouré, à Malicounda, est fondée sur la piété et la sérénité».
« Inetakoune al yowema fil hardi zawia li Cheikhinâ Akh kane fa ineha hiya » ” S’il existe, aujourd’hui, sur terre, une zawia hamalliste de prédilection, c’est bien cette zawia».
« Ya soussouhoume Cheikhoune dialiloul khadri wa khade khalâ mine yassidine wa kibri. »
« La dite zawia est dirigée par un guide hissé au sommet de la gloire qui, durant toute son existence spirituelle, a banni l’ostentation et la suffisance.»
« Zâka Aboubakri Boulamba Doukari. Mane fade louhou bayenal wara kal hamari.»
« J’ai nommé Boubacar Boulamba Doucouré dont les qualités lui donnent la place de la lune entre les astres. »
« Lâzâla mine abnâ ihî khalîfa, yâmourouhâ zâ route batine mounîfa .
Bidiahi Cheikhinâ Hamahoullahoû diamî ama yakîdouhoû idâhoû. »
« Dieu fasse qu’il y ait, parmi ses fils, un khalif qui la protégera et qui protégera ses environs par la baraka de Cheikh Hamahoulahoû que Dieu a protégé pour toujours. »
De 1957, date de l’annonce de l’arrivée de Cheikh Hamallah à Malicounda à l’année 2022, cela fait 65 ans.
En 1963, Mouhamédou ibn Seydihî, arriva à Dakar et demanda aux disciples présents, parmi eux, le grand érudit, Chérif Sidy Mouhamed Oulmaze, de l’accompagner à Malicounda. Il fut accueilli par le guide précité, Aboubacar Boulamba Doucouré qui, aussitôt, fit la déclaration suivante : « Ô! Disciples! Le jour promis est, aujourd’hui, à la portée de vos mains. Le voici! Cheikh Hamallah! Dans la maison, c’est le fils qui est le cas subsidiaire ; mais, dans la zawia, c’est le dépositaire qui est le cas principal. Faîtes votre « Baya », votre acte d’allégeance ! »
De l’arrivée de Mouhamédou à Malicounda, en 1963, à l’année 2022, il y a 59 ans.
Récapitulons, maintenant, les chiffres.
De la naissance du hamallisme, en 1909, à l’année 2022, cela fait : 113 ans.
De l’année de la déportation de Cheikh Hamallah, en 1941, à l’année 2022, il y a : 81 ans.
De l’annonce de l’arrivée de Cheikh Hamallah à Malicounda en 1957 à l’année 2022 cela fait : 65 ans.
De l’arrivée à Malicounda de Mouhamédou ibn Seydihî, en 1963, à l’année 2022, la durée fait : 59 ans.
Le total équivaut à : 318.
D’ailleurs, nous constatons que les chiffres des étapes citées sont toutes impaires : 113 – 81 – 65 – 59.
Quant au chiffre précité, 318, il renferme les cinq noms divins que voici :
Wakîlou : Le tuteur = 66
Alîmou : Le Connaisseur de tout, l’Omniscient =
150
Hâdi : Le guide = 20
Hakamou : Le juge = 68
Wahâbou : Le très généreux = 14
Le total correspond à : = 318
Il fallait ces chiffres-là et ces principales dates- là pour que la mise en exécution de la deuxième chaîne qui est spirituelle soit exécutoire.
La première date d’allégeance, à Malicounda, en 1963, était pour l’identification. Mais Celle de cette année 2022 est pour la mise en action des maillons de la chaîne spirituelle.
C’est pour cette raison que, lorsque, dans les années 1972, « l’acte médinois » fut envoyé par le grand théologien d’origine mauritanienne, DEYFOU, installé à Médine dans lequel il y était consigné que c’était MOUHAMEDOU IBN SEYDIHÎ qui était LE DEPOSITAIRE, j’avais fait, en son temps, la déclaration suivante, m’adressant à Mouhamédou Ibn Seydihî :
« La inekâna Deyfoune samma yadj halou sirâkoume fa nakh nou alimenâ kabla ane yak touba Deyfou. » : « Si ce n’est que maintenant que « la baya » générale t’est léguée par les adhérents, notre « baya », à nous de Malicounda, elle, est antérieure. Par conséquent, cette dernière « baya » ou acte d’allégeance n’est qu’une confirmation de la nôtre, accomplie, en 1963 ».
Conclusion
Il résulte de tout ce qui a été dit que les disciples qui évoluent, déjà, dans la chaîne de transmission au sein du tidjânisme ne sont pas concernés.
Quant à ceux qui désirent y adhérer par la chaîne spirituelle, ils ont la possibilité d’y parvenir par l’acte de l’initiation qui leur sera livré de vive voix.
AL hamdoulilahi rabil alamina !
Par Cheikh Tahirou DOUCOURE, Professeur en sciences islamiques
Dakar, Septembre 2022, Zone B Villa 16 B
In reading positions old men took I come away with old men had bad intent of to confuse Negroid Africans who followed their religious leadership filled with contradicting statements in order to control those Negroid Africans where feasible.
It is crock of bullshit plus all contradictions should be challenged unto fitting explanation is given showing they are not contradictions.
One of claims that irritate me most that we fail to challenge but if we do put religion in more honest plus truthful context is claim that holy book is word or/ plus writing of God. We know that is damn lie moment it is set forth unless we willing to accept people who at best was inspired by God plus wrote those words are as group or individual is God. We are not. We accept God is monotheistic supernatural omnipotent being. These different branches of Islam is insult to creators of Islam plus existence are accepted only due to fact they increase population of those who follow Islam but for purity sake there must come day Islam must correct all by any means necessary plus feasible. I acknowledge this being while imprisoned in more controlling prison environment Saudis who befriended me attempted to have me correct Muslim factions on their improper observance of Islam. Being I am not Muslim I vigorously refused offer as if it was offensive.
Ubuntu Beliefs Religion Julu will open others in Africa to speaking truth. As religious conditions exist is not in Negroid Africans self reliance best interest. That must be corrected being our survival is relying on us being self reliant people having competent security plus comfortable world class modern living conditions under unstoppable accelerating Global Warming.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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