Au moment où un militaire comme lui prit le risque inconsidéré de mettre son pays à feu et à sang par un goût immodéré et une soif inextinguible du pouvoir au détriment de l’aspiration profonde de son peuple pour la démocratie, il me plaît de dire : « N’est pas ATT qui le veut » !
Je suis Sénégalais d’adoption et Malien de souche, de pensée, et de cœur et fier de l’être. En écrivant cette modeste contribution, une fois de plus, mes petits fils de retour d’école au crépuscule vinrent me trouver et engagent la causerie :
- Grand père, tu ne te fatigues jamais d’écrire ?
- Non, tant qu’il s’agira de rétablir la vérité. Cette vérité qui n’a ni frontière, ni culture, car elle est la culture. Une fois altérée et trahie, la rétablir est l’acte le plus noble et le plus sublime qu’un homme digne de ce nom doit accomplir pendant son éphémère passage sur cette terre des hommes.
- Grand père, quelle est cette vérité?
- Il était une fois, le Mali, pendant 23 ans, vivait sous un régime militaire féroce. Les tenants du pouvoir remplacèrent vite la plume par les fusils, les journaux en torchon. Les libertés bafouées et le peuple bâillonnée et asservi. Les nuits, les villes se transformaient en un immense dortoir enveloppé de silence inaccoutumé. Les règlements de compte et les purges sanglantes finirent par installer un Etat de paranoïa, le pouvoir étant plus préoccupé à gérer une telle situation qu’à s’occuper du développement du pays. Les étudiants arrêtés et déportés, la classe politique corrompue. La haine implacable des intellectuels emprisonnés et torturés, notamment le Professeur Ly, auteur du grand livre « Toile d’araignée » et dont la mort en détention fut un frein à l’expansion littéraire du Mali.
Et ATT arriva !
Pendant 23 ans, le peuple vivait dans la misère absolue, la souffrance et la résignation, à tel point que les vieux se demandaient s’il existait encore des hommes au Mali. Fierté et dignité socle culturel de ce grand peuple cédaient la place à la fatalité.
C’est alors qu’en 1991, la jeunesse, fer de lance de tout un peuple, descendit dans la rue. Jeunesse courageuse s’offrant en agneau de sacrifice afin que renaisse le Mali. Elle n’avait comme bouclier face aux balles meurtrières que son cri « vive la liberté ! ». Plus de 200 morts en trois jours sur les artères rougies de sang avec toutes ces mères affolées, hurlant de douleur, le corps ensanglanté de leur enfant dans les bras. Horreur et terreur se conjuguaient au quotidien. La plus grande révolution en Afrique de l’ouest venait de commencer.
Le Mali est un vieux pays béni et arriva un jour béni de Dieu où un homme a osé, pétri de vaillance, par un soir du 26 mars 1991, au moment où tout espoir avait disparu, déposer l’auteur de 23 ans de souffrance et d’obscurantisme de tout un peuple. Sans effusion de sang, Svp.
Engagé et disponible, il entama aussitôt de grands travaux (routes, électrification, agriculture, prolifération des médias), car il aimait bien se référer à Thomas JEFFERSON, président des Etats Unis qui disait : « Je préfère un pays avec la presse sans gouvernement qu’un pays avec un gouvernement sans la presse ».
Des artistes de renommée se font appeler de son surnom et d’autres se plaisent à l’imiter au grand bonheur du peuple. A telle enseigne que des voix s’élevaient pour qu’il restât, malgré son serment de rendre le pouvoir au civil dans un (01) an après des élections libres, démocratiques et transparentes.
Il a tracé les jalons d’un Mali nouveau. A la survenue de l’échéance,- le monde entier inquiet et dubitatif avait les yeux braqués sur ce grand pays à la recherche de son développement, son identité et une place dans le concert des nations par une démocratie active.
Le passage de témoin avec le président nouvellement élu, Alpha KONARE, devant la Cour suprême, se fit au grand bonheur du peuple, lui habillé en tenue de Colonel para commando comme pour conforter le symbolisme lié à l’événement. Il rendit le pouvoir quasiment dans le délai qu’il avait fixé. Militaire pétri de grandes valeurs morales, exception dans ce magma de dictateurs, il partit anonyme, habillé du manteau royal de dignité, du don de soi, du respect de la parole donnée. Par ce geste, le Mali sortit grandi, respecté et écouté par la communauté internationale. Adulé plus que jamais par tout le peuple. Choisi par les Nations Unies, il sillonna toutes les régions de l’Afrique, notamment de l’Est où les guerres fratricides faisaient rage afin d’amener la paix. De Centrafrique, au Rwanda, au Burundi et en Afrique de l’ouest, il réussit toutes les missions au grand bonheur des peuples et des Nations Unies.
Toute vérité franchit trois étapes
Je fus interrompu par un de mes petits enfants qui semblaient tous hypnotisés par mon récit.
- Grand père, qui est cet homme ?
- Cet homme s’appelle ATT, Amadou Toumani TOURE de son vrai nom.
- Où est-il, grand père ?
- Soyez patient et suivez la suite.
Après les deux mandats d’Alpha KONARE, des patriotes réunis à Dakar en vue des prochaines élections et après analyse objective de la situation du Mali sur le profil du candidat, portent leur choix sur l’homme du 26 Mars. Ils rédigèrent un mémorandum au mois de Juin 2001 intitulé l’Appel de DAKAR au sein d’une organisation dénommée « LES AMIS D’ATT ».
C’est cet appel de DAKAR qui le convainc, malgré les hautes fonctions juteuses qu’il occupait au sein des démembrements des Nations Unies pour répondre à l’appel de la patrie de se présenter à l’élection présidentielle de 2002. Il fut élu brillamment. Après son élection, le pays devint un carrefour de rencontres internationales, colloques, séminaires etc. avec une démocratie apaisée sans aucune pesanteur. Sa croissance était exceptionnelle. Multiplication de routes, autoroutes, ponts… Ce développement multiforme se poursuivait partout, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest.
A son deuxième mandat, la crise internationale finit par s’installer en filigrane avec comme corollaire la face hideuse de la guerre où le pétrole constituait un enjeu de taille et la Lybie en fit très vite les frais. Malgré les conséquences prévisibles de la débâcle libyenne, ATT continua à préparer les échéances électorales de 2012, il ne lui restait que 45 jours pour la fin de son deuxième mandat. Même le Nord y était impliqué, car la situation était sous contrôle.
Votre grand père marchait la tête haute, dis-je aux enfants, la poitrine bombée comme ces commandos à la démarche altière, tant mon pays était cité en exemple. Une grande satisfaction teintée d’orgueil et de fierté pour tous les Maliens.
Il fut alors victime d’un coup d’Etat avec beaucoup de non-dits par des fossoyeurs de la démocratie plus préoccupés par le pillage des ressources que d’aller bouter les djihadistes hors du Mali, motif évoqué pour justifier le putsch. La débâcle de la Libye et ce coup d’ETAT ont facilité et précipité l’invasion djihadiste.
- Grand père où est ATT, répète celui qui avait posé la question ?
- Il est ici, au Sénégal. Il n’est ni fugitif, ni refugié, mais sa présence à Dakar est à l’initiative de la CEDEAO qui, au moment des faits, recherchait un espace apaisé pour organiser les futures élections de 2013. Depuis lors, il s’est emmuré dans un silence de dignité. Il n’a jamais perdu son âme, animé qu’il est d’une des grandes vertus, « la patience », s’en remettant à son destin. Ce destin dont les redoutables passages ponctuent l’existence et le façonnent.
- Grand père, qu’est devenu le Président Moussa TRAORE, malgré tout le mal qu’il a causé ?
- Le Mali est un pays de tolérance et de pardon Il vit libre à BAMAKO grâce à ATT devisant parfois au hasard des rencontres avec certains rescapés devenus handicapés de ses geôles, mieux il a même été qualifié de républicain par les nouvelles autorités.
- Mais, grand père, pourquoi ATT ne retourne-t-il pas au Mali? C’est injuste !
- Tout simplement que les nouvelles autorités ne l’ont pas décidé pour des raisons qui leur sont propres. Mais, ce qu’elles ignorent, c’est que l’histoire a cette particularité que dans sa marche inexorable et événementielle, elle nous rattrape toujours, elle a horreur du mensonge pour ne rétablir que les faits dans leur véracité où il est uniquement question de preuves, non pas de crédulité ou d’oubli. Et comme nos vieux, je vous confirme que le mensonge fait des fleurs, mais jamais de fruits.
De la situation combien confuse du pays, des voix s’élèvent pour exprimer à ATT, à gorge déployée, sympathie et reconnaissance pour tout ce qu’il a accompli, mais surtout ce qu’il endure injustement par l’acharnement, l’esprit de vengeance et la folie des hommes.
Pour preuve, la voie de la négociation qu’il avait tracée, fut abandonnée par égo pour être reprise et admise comme seule issue de sortie de crise. Malgré tout et selon les rumeurs de ses rares confidences, il demande que l’on prie pour son successeur afin qu’il réussisse dans sa mission au grand bonheur du peuple malien.
- Mais Grand père, que pouvez-vous dire à ATT ?
- Que dire, sinon lui citer Schopenhauer qui disait : « Toute vérité franchit trois étapes. D’abord. Elle est ridiculisée et niée ; ensuite, elle subit une forte opposition ; et enfin ; elle est considérée par tous comme une évidence». ATT est un exemple et il le demeurera. Dieu ne dort pas.
Vive la réconciliation nationale et que Dieu protège et bénisse le Mali.
Fousseyni DIARRA
Pilote Commandant de bord à la retraite
A Fass Mbao-Dakar/Sénégal
Merci MR le commandant avec vous on est soulagé. Att est notre Mandela walay, jamais un chef d’état ne peux aime som pays comme att, jamais dans la vie. L’homme a touché à tous les secteurs du Mali. Att, le Mali est fier de vous.
Et dans tout cela ce qui me fait bien, c’est que beaucoup de forumnistes changent leurs points de vue par juste des articles un peu sentimentaux ou affectueux. Dans la vie normale, la gestion d’un entreprise ou d’une nation, le pire ennemi est le sentimental.
Les contributions de notre grand père sont très pertinentes mais je me demande s’il n’a pas bénéficié indûment de deux logements sociaux grâce au programme de logements sociaux conçus sous ATT.
Il est malheureusement évident aujourd’hui que le président IBK comparaitra devant la haute cour de justice dans l’ordre avant le général en exil.
ATT et IBK sont tous les deux passibles devant les juridictions pénales!
Rien que la veite Mr Diarra. Le temps est un juge impartial.
Rien que la verite, Mr Diarra. Le temps est un juge impartial.
Ceux qui insultent ATT que disent ils de la venu du Kankeluntigui ? Ce kankeluntigui a deja est un desespoir pour les maliens et a deja depasse ATT et ses autres predecesseurs dans vle menssonge la gabegie et l’incompetence.
Ceux qui insiltent ATT que dissent ils de las venu du Kankeluntigui qui a jure de depasser ATT dans la betise et en une annee il deja reussi a depasser tous sews predecesseurs dans le detournement la paresse l’inconsience etc..
@Sankingba,
Vous etes un bon supertitieux la, donc dites nous sur le proche avenir d’IBK. Quelle etait la couleur du ciel quand les djihadists ont pris Konna et avancaient sur Sevare? Magma Gabriel dormait il en ce moment?
Pour Kaddafi, c’etait pas la premiere au Mali. Il avait fait la meme chose sous Moussa Traore. Il sortit incogninto de l’hotel de l’Amitie apres la priere de fajr, pour aller se promener jusqu’a Sotuba au volant d’une voiture.
sankingba où est Bahanga Aujourd’hui
SANKINGBA, vous ecrivez ceci :”Fousseyni est le personnage écran de l’auteur de cet article, qui se reconnait facilement à travers la plume. 😆 😆 Oui, il est fidèle à ATT ce journaliste reconverti qui n’ose pas sortir la tête de peur des injures”
Vous auriez pu vous aussi faire sortir la tete en vous devoilant ! Ce serait plus honnete et courageux au lieu de nous faire une demonstration de DJINE BO !
ABGNIKNAS, il manque malheureusement votre photo pourque je donne satisfaction à votre requête. VIVE LA REPUBLIQUE.
Tout ce que j’écris sur ce reseau est vérifiable. Comme l’a si bien dit Boileau: ce qui se conçoit bien s’annonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.
Je ne sais que je que je sais ,sans emportement mais avec objectivité. VIVE LA REPUBLIQUE.
Quand un voleur ne trouve plus l’occasion de voler, il se croit honnête homme.
Ce journal crée de toute pièce par ATT avec l’argent des contribuables juste pour servir un instrument de propagande éprouvera toujours du mal à accepter le changement.
Il paraît que le moment précis où l’on devient ridicule nous échappe toujours.
Évitez de vous ridiculiser en soutenant l’insoutenable juste pour servir votre propre intérêt.
Le Mali a trop souffert par votre faute. VOUS ET VOS COMPERES….Refuser de jouer ce rôle qui ne fait de vous qu’un instrument qui ne cherche qu’à endormir et anéantir l’intelligence du peuple, la patience et l’effort de ses enfants, à insulter le courage et la souffrance d’un peuple au coeur saignant!
Je crains fort que cet article n’éveille des sentiments de rancoeurs à l’encontre de ATT, l’effet inverse de ce que recherche monsieur Fousseyni Diarra dont la photo sur la page n’atteste nullement son identifié. Fousseyni est le personnage écran de l’auteur de cet article, qui se reconnait facilement à travers la plume. 😆 😆 Oui, il est fidèle à ATT ce journaliste reconverti qui n’ose pas sortir la tête de peur des injures. Quand il affirme que le nord était sous contrôle avant le coup d’Etat du 22 mars, celà revèle du mensonge. Non seulement Aguel-Hoc, Aderboukane et Abeibara étaient tombés,Tessalit était déserté par les soldats maliens avec la manière de sauve qui peut.
Je voudrais que l’auteur ajoute à son article les signes prémonitoires de la chute de son grand baptisseur, son démocrate et son “Militaire pétri de grandes valeurs morales”.
1°) Pendant le maouloud à Tombouctou, le mardi 11 avril 2006, Mouamar Kadhafi a rencontré le rebelle Bahanga . VIVE LA REPUBLIQUE.
Depuis Mopti, ATT, Président du Mali a perdu les traces de Kadhafi et sa suite jusqu’à Tombouctou. Et quand les deux sont entrés en contact téléphonique, Khadafi a ironiquement informé ATT qu’il est déjà à Tombouctou pedant que ATT était dans son hotel à Mopti. Notre Président “Commando Para” a alors alerté sa suite pour qu’ils prennent la direction de Tombouctou. Entretemps, Kadafi préparait sa rencontre avec Bahanga (le chef rebelle). Après la prière du maouloud, Kadhafi est entré en contact téléphonique sur Turaya avec Bahanga et notre président ignore tout de ce qu’ils se sont dits. Au chemin de retour, un essaim d’abailles s’est ruée sur le cortège de ATT et notre président a reçu deux coups de dards (sur la joue et sur l’oreille). C’était le signe du malheur car on ne trahit pas sa Republique et son peuple VIVE LA REPUBLIQUE.
2°) le second signe s’est révélé à Kouroukan Fouga lors du cinquantenaire, un 30 septembre 2010, lorsqu’on remit vers 13 heures un carquois avec des flèche du mandé à ATT, le soleil fut soudainement entouré d’une couronne d’arc-en-ciel, et Magma Gabriel maitre de cérémonie tout stupéfait leva les mains vers les cieux pour montrer et demanda à l’assistance de regarder ce que dame nature venait de montrer au peuple malien. Moi, je savais que c’était grave car ATT a usurpé quelque chose et malheur à lui.
3°) Lorsque le 03 février 2012, la rencontre entre les femmes des militaires de Kati et ATT prit l’allure d’un procès, le chef de l’Etat représentait l’ «accusé» et les épouses des porteurs d’uniforme étaient les «victimes», je me suis dit que ATT c’est fini. Avant cette rencontre, ces femmes et ces enfants s’étaient rendus au palais pour insulter de visus les parents de ATT et lui notifier son incapacité à defendre la Patrie d’où son incompétence. VIVE LA REPUBLIQUE.
Je t’ai toujours cru plus SERIEUX et plus RESPONSABLE que ca, mais HELAS…! A part des ragots de la rue, doubles de SUPErstiTION MERDIQUE, rien de serieux dans tes propos. Le president ATT va etre une arete en travers de ta gorge et tu risques de t’etouffer pour rien si tu ne prends pas garde. ATT BI, ATT CHINI. Que les jaloux aillent se faire cuir un oeuf.
Merci DOYEN pour cette contribution au jaillissement de la verite. ALLAH KA TOUGNA DEMEI!
Quelle honte!!!
Enfin et j’espere que cette information est vraie. Avec des crocodiles et loups du genre de Bakary Togola, il faudra etre sur ces gardes a tout moment et dormir d’un seul oeil. Des vrais voleurs de nos terres, particulierement riches dans la zone et des vrais spulateurs fonciers. Ce mec B. Togola doit demis de ses fonctions et de l’envoyer devant les tribunaux avec un coup de pied ou….une bonne fois pour toute.
Desole les gars je me suis trompe. Pas le bon commentaire.
@ sankingba et Bougobalini
Je ne peux pas dire que sankinba a raison sur toute la ligne mais il y a dans ses commentaires une part de verite.
Bref, arretons un peu la partisannerie, je supporte pas une personne ni plus un parti politique de m.K a IBK actuellement. Tout ce que je veux c’est unemeilleure condition de vie du peuple et que le Mali emerge enfin.
Sinon Bougobalini comment concevoir un president qui sort devant son peuple et lui que il, le president, ne veut pas humilier des chefs de familles voleurs et que BEBI BABILO et j’en passe. Je ne peux concevoir des propos de la sorte venant d’un chef sur d’un president. Arretons la partissannerie et voyons plus le peuple, rien que le bien du peuple. Je n’ai rien contre quique se soit de M.K a IBk mais je critique a ma facon et ma facon de contribuer.
Dieu ne dort pas. ATT, nous ne t’oublierons jamais, le Mali est devenu le pays le plus envié de l’Afrique grâce à toi, nous bombons nos torses grâce à toi, la presse, les emplois, les échanges, la culture…Bref. Merci pour tout. Que dieu fasse que les hypocrites, et les ignorants reconnaissent un jour tes œuvres. Vive ATT, vive le Mali, vive le peuple malien.
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