Vu le problème de gestion du football malien, Moussa DJAME, président de la coordination des supporters du Djoliba AC parle de cette gestion dans une lettre ouverte à la fédération. Lisez plutôt.
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rnNous, supporters du Djoliba AC, venons par la présente attirer l’attention des autorités sportives, politiques et judiciaires du pays sur l’atmosphère électrique d’affrontement qui règne sur nos stades de football actuellement. Les raisons de cette escalade de la violence sont multiples :1-Le comportement intolérable de certains responsables de la FEMAFOOT, l’instance dirigeante de notre football que nous dénonçons vigoureusement à savoir :.Les réactions du 1er vice président de MALIFOOT lors du match AS REAL- Stade Malien de Bamako comptant pour la 6ème journée du championnat national Ligue 1 Orange dans la loge officielle, dans le salon d’honneur et dans les vestiaires : injures graves aux dirigeants du football et menaces de briser la carrière de l’arbitre du match. Cette situation n’a fait l’objet d’aucun traitement approprié jusqu’à nos jours. Ce qui permet de penser que la loi de l’impunité s’est désormais installé dans notre football.2-Les décisions partiales de la commission de discipline et de fair-play de la FEMAFOOT qui instaure le système de deux poids deux mesures. Nous dénonçons avec rigueur le fait que les sanctions ne sont pas proportionnelles aux fautes commises et qu’elles sont prises selon que ce soit tel ou tel club qui est concerné. Plusieurs cas nous permettent d’affirmer que cette commission travaille pour la démolition de certains clubs et la protection d’autres clubs. Entre autres exemples, le Djoliba est sanctionné par cette commission au paiement de 300 000 F CFA suite au Match AS Bakaridjan- Djoliba AC pour des actes qui n’ont rien de comparable dans leur gravité avec ceux commis par le stade malien de Bamako pendant le match AS Réal- Stade comptant pour la 6ème journée du championnat. Pourtant, cette équipe du stade n’a été sanctionnée qu’au paiement de 750 000 F CFA. Sous d’autres cieux, l’envahissement de la pelouse et les jets de projectiles dangereux, la lapidation des officiels dans la loge et sur la pelouse, l’agression physique des arbitres ayant entraîné leurs blessures, de tels actes auraient conduit à des sanctions beaucoup plus sévères que le paiement de la modique somme de 750 000 F CFA.3-Les réactions partiales et intolérables de la commission de sécurité : le président de cette commission est submergé par l’esprit de club qui fait que tous les ordres donnés aux agents de maintien d’ordre sont dirigés contre un groupe ciblé de supporters à savoir ceux du Djoliba. Plusieurs exemples nous renforcent dans cette conviction : le dernier match : Djoliba- Stade malien de Bamako en finale de la coupe BDM- SA est un exemple patent où des ordres auraient été donnés pour encercler les supporters du Djoliba pendant que les autres étaient libres de leur mouvement.4-Il n’est plus rare de voir des présidents de clubs s’insulter grossièrement dans la loge officielle, allant jusqu’au corps à corps devant les responsables de MALIFOOT et les autres acteurs du foot : dirigeants, journalistes, supporters ou sympathisants pour le malheur de notre sport roi.Sachant que l’injustice conduit à la violence, nous tirons la sonnette d’alarme et demandons pour le bonheur et la bonne marche de notre football que :.chacun prenne ses responsabilités.celui qui faute soit puni conformément à la gravité de son acte ;.l’esprit de club se limite au niveau des clubs et disparaisse des instances de notre football ;.force reste aux lois et règlements de la FEMAFOOT et qu’on revienne au principe simple que « nul n’est au-dessus de la loi ».Sentiments sportifs !NB : les titres et le chapeau sont de la rédaction.
rnLe président Lassana DJAME
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